Torture pour des innocents

Bah je me dis que je serais absolument d'accord pour torturer un terroriste moi-même si cela peut éviter des morts innocents.

Il y en a qui préfèrent laisser mourir des innocents pour respecter le droit du terroriste. Sacrés politiciens, ils ne savent plus quoi inventer.

Dans le même genre, je lisais que la Cour Européenne avait condamné la France à payer 5.000€ et plusieurs fois 2.000€ de dommage et intérêts aux pirates Somaliens que l'armée avait arrêtés. Parce que le délai de 48h avant présentation au juge n'avait pas été respecté après l'arrestation.
Ils ont gagné plus sur ce coup-là que sur leur butin !!! Un coup d'éclat européen.

Dans une autre affaire, une vraie victime a eu droit à 4.000€ de dommages et intérêts pour elle, et le tribunal a également condamné l'auteur à une amende de 12.000€, qui sera versée au tribunal. Le tribunal doit penser qu'il est davantage lésé que la victime.

On marche sur la tête !!

Il bat sa femme plusieurs années et récidive après la séparation, six mois avec sursis.
Il vole de l'or, 17 ans ferme.

Comment faire pour sortir de ces inepties ?

Bonne journée à tous, et à un de ces jours au bureau de vote.

Pour les pirates somaliens, s'ils avaient été tués sur le champ, il n'y aurait pas eu de " dommage et intérêts " à leur verser.
Quant à la torture, elle peut être parfois nécessaire, mais au niveau pratique, je pense plus au tortionnaire à qui il faut beaucoup de courage pour l'exécuter. Personnellement je n'en aurais pas été capable et à moins d' être un sadique, il reste toujours des séquelles psychologiques à celui qui l'utilise pour le bien de son pays.

Vaste sujet que celui de la torture car où commence t-elle et jusqu'où peut elle aller ?
Si l'on exclue totalement le doute pour ne jamais risquer de torturer un innocent je ne suis pas choqué, n'étant pas un bisounours, qu'elle puisse être employée dans les cas les plus graves pur sauver des innocents.
Jamais au grand jamais je n'accepterais de prendre le risque de sacrifier des innocents pour préserver les droits des criminels, c'est un choix personnel qui n'engage que moi.

Ceci dit ce sujet donne lieu à une nouvelle guignolade des journaleux et des politicards qui se jette sur cet os à ronger pour faire oublier ce fiasco politique dans lequel l'UMPS nous a plongé.
Quand la France est en ruine se poser la question de savoir si il est moral ou non de "questionner" les terroristes avec des moyens peu "orthodoxes" est totalement illusoire et à côté de la plaque, c'est un écran de fumée.

Torturer des terroristes sanguinaires me laisse plutôt indifférent, surtout si c'est pour sauver des innocents. Mais comme l'indique le titre de ce sujet << Torture pour des innocents >> je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour un grand nombre de gens innocents de toute charge, incarcérés et emmenés à Guantanamo afin d'y être torturer comme les pires des terroristes.

Imaginez un peu vous trouver dans un endroit où soudainement se produit une attaque terroriste contre des troupes américaines. Tout ce qui se trouve dans ce périmètre à ce moment précis est ramassé sans ménagement par les militaires, et avant que vous puissiez réaliser ce qui vous arrive, vous vous retrouvez à l'isolement dans une cellule à Cuba afin de subir une série d'interrogations musclées. Bien que vous ne soyez pas un terroriste, on vous fait subir un traitement de tortures psychologiques destiné à vous placer dans un état de vulnérabilité en vous déstabilisant psychologiquement. On vous isole dans une cellule, vous empêche de dormir pendant plusieurs jours en vous exposant à une musique assourdissante nuit et jours. L'idée est de créer la peur constante et prolonger le choc de la capture. Votre cerveau et vos fonctions physiques commencent à se dissocier, vous n'arrivez plus à penser normalement ou à vous exprimer correctement, et votre volonté est brisée. C'est à ce moment-là que les psychologues américains arrivent et commencent à discuter avec vous. Après des jours de torture psychologique, alors que vous êtes dans un état de depression chronique, et que vous avez l'impression de devenir fou, on vous fait dire et admettre n'importe quoi. Certains de ces innocents en question ont déclaré qu'ils n'entendaient plus les paroles, juste un martèlement. D'autres choisir de se suicider, victimes de séquelles irréversibles et douloureuses aux organes sensoriels. Des gens faussement imprisonnés et torturés à Guantanamo ont passé des années dans ce camp de concentration avant d'être reconnus innocents et libérés,

La leçon qu'il faut retenir, c'est que personne n'est en sécurité lorsqu'un pays comme les États-Unis a recours à la torture. Tout le monde peut en être victime, sans exception. Cette infamie montre clairement que des personnes innocentes peuvent etre incarcérées et torturées injustement, tout simplement parce qu'elles se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. Personne n'est en sécurité lorsqu'un gouvernement permet la torture.

A tous ceux qui sont intéressés par le sujet des Droits Humains, je recommande la lecture d'un excellent ouvrage publié en 2012 par Larry SIEMS, intitulé << Le rapport sur la torture >>.

Ce livre révèle dans le détail, ce que disent les documents sur le programme américain de torture après le 11 septembre. Parfois, la vérité est enterrée sous nos yeux. C'est le cas de plus de 140 000 documents gouvernementaux américains, relatifs aux mauvais traitements infligés aux prisonniers par les forces armées américaines, pendant la guerre contre le terrorisme. L'auteur a particulièrement mis en lumière les mauvais traitements à des gens qui seront, parfois après des années d'incarcérations, reconnus innocents de toute accusation.

Grâce à Larry SIEMS, nous savons qui a fait quoi, à qui et quand durant cette période. C'est un livre essentiel pour ceux qui veulent savoir la verite que trop souvent l'on nous cache. C'est un rappel tragique de ce qui se passe dans une société pourtant connue dans le monde entier, pour sa défense des Droits Humains. Lorsque les engagements envers la loi, le bon sens et la dignité humaine sont mis de côté, lorsque certains sont incapables de discerner la différence entre les vrais terroristes et les innocents. Ce livre est d'autant plus intéressant qu'il présente un éventail étonnant de rapports de témoins oculaires et de témoignages en provenance des victimes, des auteurs de ces exactions, et d'enquêteurs spécialisés dans les violations des Droits Humains. Finalement nous avons une meilleure idée sur ce qui se passe au cours d'interrogatoires musclés, orchestrés dans les prisons et centres de détention américains. Surtout dans les prisons secrètes illégales du pays des Droits de l'homme à travers le monde.

On en arrive au problème des pays totalitaires stade vers lequel malheureusement nous nous dirigeons en France avec Macron.
Gageons que si la torture était légalisés nous serions nombreux à la subir en vue de nous faire dénoncer des attentats imaginaires qui serait crédités à cette fantomatique "extrême droite". Ces pseudos attentats déjoués et présentés comme d'origine extrême droite dépasseraient très vite en nombre les attentats islamistes qui se trouveraient minimisés. Mais bien entendu je fais là de la politique fiction.

En effet, j'ai l'impression que nous nous dirigeons vers un système verrouillé.
Le coronavirus sert et servira d’excuse.
Il est nécessaire de montrer un laisser passer lors des contrôles.
J'ai l'impression d'être un taulard en permission de sortie exceptionnelle.
Cette torture mentale est bien pensée pour canaliser les Français.

Ce que j'ai appris et retenu de ce superbe ouvrage que Larry SIEMS a écrit, c'est comment les États-Unis pays des droits de l'homme, en est venu à torturer ses prisonniers coupables ou innocents d'actes de terrorisme, au mépris des lois internationales. Et ce qui est terrible, c'est que la première démocratie au monde a légalisé la torture sans que cela produise une protestation de masse. Pourtant, une démocratie ne peut s'accommoder de la torture que le droit international qualifie de criminel et d'illégal. Une telle entreprise ne peut quavilir la nation qui la pratique tout en la couvrant de honte.

Les principaux acteurs du gouvernement américain, jusqu'au Président des États-Unis lui-même, ont ouvertement violé les lois américaines et internationales qui interdisent formellement la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants. Ils ont poussé leurs subordonnés, au sein de l'armée américaine et des services de renseignements à violer ces lois à leur place. Ils ont torturé des hommes coupables de terrorisme ou non, sur des bases militaires et dans des centres de détention. Ils ont véritablement kidnappé et torturé dans des prisons secrètes créées un peu partout dans le monde ou même envoyé des prisonniers dans des pays connus pour leur violence afin qu'ils les torturent à leur place. Ils ont torturés beaucoup d'innocents, de pauvres bougres qui n'étaient pas coupables de crimes liés au terrorisme. Ils les ont torturés en s'appuyant sur des informations et des dénonciations erronées, souvent obtenues par la torture. Ils ont conspiré pour dissimuler leurs crimes, en créant des lieux de torture secrets permettant de dissimuler leurs agissements au peuple américain et au reste du monde. ils se sont empressés de détruire des éléments de preuves comme par exemple des vidéos de leurs exploits.

Heureusement, comme cela arrive souvent, des hommes et des femmes de conscience ont refusé de demeurer silencieux. Ils ont courageusement fait part de leurs objections et se sont battus avec les risques que cela comporte, pour mettre fin à cette immoralité scandaleuse. Alors que le sinistre Président Bush et ses principaux conseillers avaient approuvé et encouragé la torture des prisonniers, il osait déclarer à la presse : << Ce gouvernement ne torture pas les gens. Nous observons la loi américaine et nos obligations internationales >>. A noter que dans la publication de ses mémoires, Bush se vante non seulement d'avoir accordé l'autorisation d'infliger aux prisonniers le supplice de la simulation de la noyade, mais encore de l'avoir fait à la cowboy. Bien sûr, cet aveu n'a soulevé aucune protestation, aucun frémissement de conscience parmi les masses américaines, qui ont tendance à oublier facilement les grandes idées morales de leur pays et les droits de l'homme. Cette adhésion évidente générale à la torture, en dit long sur le vrai visage d'un pays qui se trouve à la limite de la moralité.

Dans un pays comme les États-Unis qui se prétend hautement civilisé et défenseur des Droits humains, toute justification de la torture par un représentant de l'Etat est scandaleuse et "INACCEPTABLE". La morale nous impose de rejeter la légalisation de tout acte de torture, sans exception. Aucun acte de torture Messieurs BUSH and TRUMP, ne peut être moralement justifiée, selon la loi internationale. Une grande nation comme la vôtre ne peut que se couvrir de honte face au monde entier, en légaliant cette forme de traitements inhumains. La torture est condamnée non seulement par la plupart des nations civilisées de ce monde, elle est INTERDITE par tous les textes relatifs aux Droits humains depuis la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948. Par conséquent, le programme de torture de Georges W. BUSH avec la complicité de << L'ASSOCIATION AMÉRICAINE DE PSYCHOLOGIE >> est universellement repréhensible et condamnable. A chaque fois qu'un pays comme les États-Unis fait recours à la torture, il entache sa réputation et s'isole de la communauté internationale.

Larry SIEMS a publié un grand nombre d'articles sur les droits de l'homme. Pendant de nombreuses années, il a été directeur des programmes pour la liberté d'écrire de l'organisation de défense des écrivains "PEN". Son travail a été publié, notamment, par le New York Times et le Los Angeles Times. il est l'auteur de "The torture Report ; What the documents Say About America's Post 9/11 Torture Program" (OR Books, 2012) et "Guantanamo Diary" (Little Brown, 2915). Le résultat de son travail de recherche sur la torture made in USA est absolument fabuleux. Il écrit que grâce à des e-mails échangés entre des agents du FBI qui avaient assisté à des séances d'interrogatoires musclés à Guantanamo, à des lettres et à des mémorandums rédigés pour les archives ainsi qu'à des enquêtes internes, Les documents montrent clairement que ceux qui ont ordonné et effectué ces tortures l'ont fait malgré les avertissements constants et des objections qui montraient que leurs actions étaient inefficaces et immorales. Dans ces documents déclassifiés on peut entendre les voix d'hommes innocents de tout reproche qui ont été torturés par les américains. Des individus tout simple, souvent naïfs, qui ne sont pas des monstres terroristes, qui écrivent des lettres à leurs avocats. Ces documents témoignent et donnent l'impression d'une terrible déshumanisation insoutenable. Le "Freedom of Information Act" a permis de déterrer quelques 140.000 documents.

Ce qui se passe à Guantanamo au détriment du droit international, n'a jamais vraiment intéressé la majorité de l'opinion publique américaine. Pourtant, des personnes innocentes de toute accusation y ont été quotidiennement torturées, détenues pendant des années, enchaînées et dans des cages, pour simple suspicion d'être des ennemis des États-Unis.

De nombreuses arrestations illégales, véritables kidnapping, ont eu lieu en Irak, en Afghanistan, en Egypte, en Syrie, en Bosnie. Ces suspects ont été transférés à Guantanamo afin d'y subir les "techniques améliorées d'interrogatoires" de l'administration Bush. Dans beaucoup de cas, ont a laissé croupir pendant des années, des personnes dans les cellules de Guantanamo, sans motif et sans accusation retenue contre eux par manque de preuves.

La base de Guantanamo étant située en dehors du territoire américain, les cours fédérales américaines ne sont pas compétentes pour examiner les requêtes des prisonniers. Ils ne peuvent donc pas contester leur détention et éventuellement être remis en liberté, pour ceux qui n'ont rien à se reprocher. Ces pauvres bougres onf fait l'objet d'une détention illimitée, arbitraire, illégale, discriminatoire et surtout sans jugement équitable.

Malgré les efforts du président Obama pour relocaliser ou rapatrier des détenus de Guantanamo, les procédures ont été arrêtées tandis que le Congrès américain l'en a empêché. Pourtant, sous l'administration Obama, des commissions militaires avaient décidé que certains détenus ne pourraient pas être poursuivis. A noter que dès son arrivée à la Maison Blanche, le président Obama a pris une position ferme contre la torture, agissant sans tarder pour interdire les techniques "d'interrogatoires renforcées" de Bush et pour fermer les centres de détentions secrets de la CIA ou beaucoup d'actes de tortures étaient couramment pratiquées.

Dès son arrivée au pouvoir, Trump s'est montré hostile au transfert de détenus, même pour ceux déclarés "libérables". Il est opposé à la fermeture de ce centre de tortures ainsi qu'a la libération de prisonniers détenus sans aucune charge ni procès. Actuellement, il a signé un décret stipulant que Guantanamo resterait ouvert indéfiniment.

Lorsque j'étais beaucoup plus jeune, je croyais avec une certaine innocence, que la torture aux méthodes brutales n'était appliquée que par les régimes communistes ou dictatoriaux de ce monde. Je n'aurais jamais imaginé qu'un jour, un pays des droits humains comme les États-Unis, adopterait la torture comme politique officielle.

Les américains ont non seulement largement utilisé la torture à Guantanamo, ils ont souvent torturé copieusement dans des pays peu regardants des droits humains, ou dans des bases américaines secrètes, un peu partout dans le monde. Bien qu'en 1994 les États-Unis aient ratifié la Convention internationale contre la torture, ils ont géré pendant des années, des programmes de tortures scandaleuses sur toute la surface du globe. Comme mentionné précédemment, prisonniers et geoliers se trouvaient intentionnellement hors de portée des lois américaines. Il y a quelque de particulièrement pervers de torturer des gens dans une base secrète en Pologne, un pays qui se veut très chrétien et qui a fait l'expérience amère de l'occupation nazie, des camps d'extermination ainsi que de plusieurs décennies d'oppression communiste. Cette situation est d'autant plus extraordinaire que la Pologne possède une Constitution dont le texte de préambule indique clairement que la Pologne se souvient des expériences de l'époque où les libertés fondamentales et les "Droits de l'Homme" étaient violés sur son territoire. Cette constitution polonaise a été ratifiée en 1997, soit quelques années avant que les premiers bourreaux de la CIA mettent le pied en Pologne. A noter que cette Constitution déclare que << nul ne peut être soumis à des tortures ou à des traitements inhumains, cruels ou dégradants. les sévices corporels sont interdits >>.

Donc, alors que le peuple Polonais très chrétien creait un Etat interdisant formellement la torture sur son territoire, les américains contribuaient à dégrader la Pologne aux yeux du monde, en y installant des salles de torture. En agissant ainsi, les Etats-Unis, le gouvernement Bush a conspiré pour violer les lois et les principaux moraux polonais. Grâce à la déclassification de dizaines de milliers de documents, les habitants de notre planète vont enfin savoir la vérité. Et cela, malgré le fait que la CIA a tout fait pour dissimuler les vidéos et autres images de son traitement envers les prisonniers sans défense. Si ces gens-là se sont empressés de détruire de nombreuses vidéos compromettantes, nous possèdons une longue liste de divers mémorandums et de câbles échangés entre des sites secrets de la CIA.

Le livre de Larry SIEMS montre clairement ce qui s'est déroulé dans l'obscurité pendant des années, parfois à un vol d'oiseau de chez nous. On peut se demander pourquoi les élites européennes n'ont pas intenté une action contre ces sites de détentions, où s'appliquaient des programmes de transfèrement extrajudiciaires de suspects et des actes de torture qui en ont résulté. Ce qui est certain, c'est qu'en étant impliqué dans un tel scandale, les américains vont avoir du mal à faire pression sur les autres pays, pour qu'ils poursuivent en justice leurs propres tortionnaires.