Pour Marine Le Pen, " Sarko, c'est fini "
Jeu 12 Sep 2013 - 17:00
Pour Marine Le Pen, "Sarko, c'est fini"
La présidente du Front national est jeudi soir sur TF1 et réunit les siens samedi et dimanche à Marseille pour l'université d'été du parti. Après un été rayonnant pour elle, elle aborde sa rentrée en toute confiance. "Sarko c’est fini. Si Sarkozy ne part pas dans les deux mois qui viennent les menottes aux poignets, ce sera miraculeux", assure-t-elle.
"Cet été, je n’avais pas besoin de parler, les autres parlaient pour moi!" L'aveu vient de Marine Le Pen elle-même. Silencieuse tout l'été, elle a réussi à asseoir ses positions dans l'opinion. Mieux, elle les a améliorées et aborde la rentrée détendue, amaigrie et, surtout, sûre d'elle. "Sondage après sondage, on a progressé tout l’été. J’attends les prochains", se délectait-elle en début de semaine. Paris, Lyon, Marseille… toutes les projections sur les municipales de mars prochain donnent des scores étonnants pour ses candidats. Pour enfoncer le clou, elle est au 20 heures de TF1 jeudi soir et elle réunit ses militants et cadres pour l'université d'été du Front national, samedi et dimanche. Et pas n'importe où : à Marseille, où la délinquance fait les gros titres et son candidat pour les municipales, Stéphane Ravier, fait office d'opposant numéro un.
Tout a souri à Marine Le Pen pendant ses longues vacances. "Ce qui m’a marquée cet été, c’est cette classe politique qui a perdu le nord. La tactique du râteau qui consiste à faire monter des gens qui disent au sein du même mouvement le tout et son contraire c’est dramatique. L’UMP et le PS vont payer très cher cette tactique", analyse la présidente du FN. Et elle imagine déjà le boulevard s'ouvrir pour le Front : "Le plus incroyable c’est que compte tenu de l’échec de la gauche, l’UMP devrait bien plus en profiter!"
Le Sarkothon : "Suspect", "ahurissant"
Qu'est-ce qui pourrait l'inquiéter? Pas l'économie, souvent utilisée comme baromètre de la réussite de son parti. "Je ne crois pas à la reprise. On est dans une compétition du pire entre Sarkozy et Hollande. C’est à celui qui va créer le plus de chômage, le plus de taxes sauf qu’Hollande fait ça en un an alors que Sarkozy a mis cinq ans." Sarkozy a toujours été son mètre-étalon. Il y a un an, à La Baule, elle en faisait la cible principale de son discours de rentrée. Plus maintenant : "Sarko c’est fini. Si Sarkozy ne part pas dans les deux mois qui viennent les menottes aux poignets, ce sera miraculeux." Même l'entrain des militants pour le "Sarkothon" ne la menace pas. Au contraire, elle confie en privé trouver ça "suspect" voire "ahurissant". Onze millions d’euros, ça fait quand même 80 millions de francs en deux mois, calcule la première défenseure du retour à l'ancienne monnaie!
Et les évolutions de François Fillon sur le "ni-ni" cher à l'UMP? Elle se dit "surprise" par la sortie de l'ex-Premier ministre, mais assure qu'à l'UMP, "la réalité c’est qu’ils ne tiennent plus leurs électeurs." Mais elle voit en Fillon un adversaire plus coriace que Nicolas Sarkozy. "On n’a pas besoin de rappeler le bilan de Sarkozy alors qu’il faudra le faire pour Fillon", analyse la patronne du Front.
"Bobo bolcho contre bobo bolcho"
En attendant la présidentielle de 2017, elle vise d'abord les deux prochains scrutins. Pour les municipales, le FN a une liste de cibles gagnables qui s'allonge. Florian Philippot assure que le parti conquerra des villes moyennes et aura au final des "centaines" et des "milliers" de conseillers, a-t-il déclaré mercredi sur France Inter. A Paris, Wallerand de Saint-Just pourrait jouer le trouble-fête dans un duel entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo. "Prendre une bobo bolcho pour aller faire la nique à une autre bobo bolcho c’est une erreur stratégique majeure." Pour les européennes, en juin prochain, même topo. Marine Le Pen se délecte déjà de ses probables adversaires, comme Harlem Désir ou Michel Barnier. En entendant leur nom, elle s'esclaffe : "Pour l’UMP et le PS, le scrutin européen c’est le placard. On le voit bien ils n’ont pas de leader!"
http://linkis.com/www.lejdd.fr/Politiq/elFe
La présidente du Front national est jeudi soir sur TF1 et réunit les siens samedi et dimanche à Marseille pour l'université d'été du parti. Après un été rayonnant pour elle, elle aborde sa rentrée en toute confiance. "Sarko c’est fini. Si Sarkozy ne part pas dans les deux mois qui viennent les menottes aux poignets, ce sera miraculeux", assure-t-elle.
"Cet été, je n’avais pas besoin de parler, les autres parlaient pour moi!" L'aveu vient de Marine Le Pen elle-même. Silencieuse tout l'été, elle a réussi à asseoir ses positions dans l'opinion. Mieux, elle les a améliorées et aborde la rentrée détendue, amaigrie et, surtout, sûre d'elle. "Sondage après sondage, on a progressé tout l’été. J’attends les prochains", se délectait-elle en début de semaine. Paris, Lyon, Marseille… toutes les projections sur les municipales de mars prochain donnent des scores étonnants pour ses candidats. Pour enfoncer le clou, elle est au 20 heures de TF1 jeudi soir et elle réunit ses militants et cadres pour l'université d'été du Front national, samedi et dimanche. Et pas n'importe où : à Marseille, où la délinquance fait les gros titres et son candidat pour les municipales, Stéphane Ravier, fait office d'opposant numéro un.
Tout a souri à Marine Le Pen pendant ses longues vacances. "Ce qui m’a marquée cet été, c’est cette classe politique qui a perdu le nord. La tactique du râteau qui consiste à faire monter des gens qui disent au sein du même mouvement le tout et son contraire c’est dramatique. L’UMP et le PS vont payer très cher cette tactique", analyse la présidente du FN. Et elle imagine déjà le boulevard s'ouvrir pour le Front : "Le plus incroyable c’est que compte tenu de l’échec de la gauche, l’UMP devrait bien plus en profiter!"
Le Sarkothon : "Suspect", "ahurissant"
Qu'est-ce qui pourrait l'inquiéter? Pas l'économie, souvent utilisée comme baromètre de la réussite de son parti. "Je ne crois pas à la reprise. On est dans une compétition du pire entre Sarkozy et Hollande. C’est à celui qui va créer le plus de chômage, le plus de taxes sauf qu’Hollande fait ça en un an alors que Sarkozy a mis cinq ans." Sarkozy a toujours été son mètre-étalon. Il y a un an, à La Baule, elle en faisait la cible principale de son discours de rentrée. Plus maintenant : "Sarko c’est fini. Si Sarkozy ne part pas dans les deux mois qui viennent les menottes aux poignets, ce sera miraculeux." Même l'entrain des militants pour le "Sarkothon" ne la menace pas. Au contraire, elle confie en privé trouver ça "suspect" voire "ahurissant". Onze millions d’euros, ça fait quand même 80 millions de francs en deux mois, calcule la première défenseure du retour à l'ancienne monnaie!
Et les évolutions de François Fillon sur le "ni-ni" cher à l'UMP? Elle se dit "surprise" par la sortie de l'ex-Premier ministre, mais assure qu'à l'UMP, "la réalité c’est qu’ils ne tiennent plus leurs électeurs." Mais elle voit en Fillon un adversaire plus coriace que Nicolas Sarkozy. "On n’a pas besoin de rappeler le bilan de Sarkozy alors qu’il faudra le faire pour Fillon", analyse la patronne du Front.
"Bobo bolcho contre bobo bolcho"
En attendant la présidentielle de 2017, elle vise d'abord les deux prochains scrutins. Pour les municipales, le FN a une liste de cibles gagnables qui s'allonge. Florian Philippot assure que le parti conquerra des villes moyennes et aura au final des "centaines" et des "milliers" de conseillers, a-t-il déclaré mercredi sur France Inter. A Paris, Wallerand de Saint-Just pourrait jouer le trouble-fête dans un duel entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo. "Prendre une bobo bolcho pour aller faire la nique à une autre bobo bolcho c’est une erreur stratégique majeure." Pour les européennes, en juin prochain, même topo. Marine Le Pen se délecte déjà de ses probables adversaires, comme Harlem Désir ou Michel Barnier. En entendant leur nom, elle s'esclaffe : "Pour l’UMP et le PS, le scrutin européen c’est le placard. On le voit bien ils n’ont pas de leader!"
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- geminiModérateurs
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Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Pour Marine Le Pen, " Sarko, c'est fini "
Ven 13 Sep 2013 - 9:46
Oui, le voir avec des menottes aux poignets, cela relève du miracle. Cependant je ne désespère pas, il y a quand même des juges intègres.
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