- chantalful
- Date d'inscription : 13/11/2011
Discours du ministre de l’Enseignement supérieur à l’UNEF : «Bienvenue en France ! »
Sam 20 Avr 2013 - 10:27
Extrait du discours de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lors du 83e congrès de l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF)
« (…) Je souhaite enfin terminer en vous disant ma détermination à améliorer l’accueil des étudiants étrangers en France. Il n’est pas besoin de revenir sur les dommages causés par la politique xénophobe du précédent gouvernement.(…) En abrogeant l’infâme circulaire Guéant, le gouvernement a fait œuvre de salubrité publique. Je voudrais redire ici que ce gouvernement, fidèle à la tradition d’accueil de la France, considère les étudiants et les chercheurs étrangers comme une chance et non comme une charge dont il faudrait se protéger.
« La France repliée sur elle-même, c’est une France qui dépérit. La France qui s’ouvre, c’est une France qui se renforce. Le message du gouvernement aux étudiants étrangers est tout à fait clair : bienvenue en France ! »
Je connais et j’apprécie la tradition internationaliste de l’UNEF. Je souhaite que vous relayiez le message qu’une autre politique est résolument engagée depuis un an.»
MCETV
——————————–
• Relire : « A l’université, les Français [de souche] ont disparu »
• Complément : Lu sur le blog de Christian Combaz. Extrait d’une lettre d’un ancien professeur qui, par goût pour les études, s’est ré-inscrit à l’université de Perpignan.
« Ma fac est la plus importante filière de travail clandestin du département. (…) Alors que, dans mon année, nous sommes 140, rares sont les cours qui accueillent plus de 5 étudiants (dont moi). Nous sommes 3 Français, face à 137 musulmans, maghrébins ou africains. (…) Je me suis ainsi aperçu que 80% d’entre eux n’avaient que faire des études en France, mais, munis du sésame que constituait une inscription à l’université, ils avaient facilement obtenu un permis de séjour qui leur permettait de circuler librement dans toute l’Europe. Source
http://www.fdesouche.com/366245-discours-du-ministre-de-lenseignement-superieur-a-lunef-bienvenue-en-france
Source:
Ouverture et rayonnement
« Etudiants étrangers indésirables: diplômés, recrutés, expulsés. Le Collectif du 31 mai exige le retrait immédiat de la circulaire Guéant. Non à la mort de la mobilité internationale, oui à l'ouverture et au rayonnement de la France. »
Cet extrait de banderole lu à Paris est à mettre en rapport avec la lettre que j'ai reçue d'un ancien professeur qui a pu observer, à l'université de Perpignan, un curieux manège dont le ministre de l'Intérieur est visiblement plus conscient que les Français:
Je voudrais te dire deux mots de ma faculté, et cette histoire pourrait peut-être intéresser ton ami journaliste.
Je suis donc inscrit à l'une des facultés de l'Université de Perpignan, Académie de Montpellier. Malgré mon âge, je suis devenu le délégué des étudiants! Bref, venons-en à mon énigme, que je résume volontairement par la formule réductrice et provocatrice suivante: ma fac est la plus importante filière de travail clandestin du département!
L'idée générale des fondateurs de cette fac était intéressante: dans le domaine du droit, créer une synergie entre les Etats méditerranéens. Le programme des cours de cette année m'a séduit, parce qu'il tournait autour de sujets qui m'intéressaient et pour lesquels j'avais une certaine "expertise": essentiellement les conflits en Afrique, la Francophonie, la royauté et la chefferie traditionnelle, le droit musulman, etc. Sur ce point, je n'ai pas été déçu.En revanche, j'ai été surpris de constater qu'il s'agissait d'une faculté fantôme, c'est-à-dire sans étudiants ou presque.Alors que, dans mon année, nous sommes 140, rares sont les cours qui accueillent plus de 5 étudiants (dont moi). Nous sommes 3 Français, face à 137 musulmans, maghrébins ou africains. Où se cachent-ils donc?
Comme, vieil universitaire (Sciences Po, Droit, licence de philo), j'avais retenu comment prendre des notes, et comme je les recopiais méticuleusement sur mon ordinateur, j'ai vite été la cible de tous ceux qui, n'assistant jamais aux cours, souhaitaient que je leur file mes notes. Ce que j'ai fait. Ma générosité (!) m'a permis d'entrer dans la confidence de tous ces jeunes. Et je me suis ainsi aperçu que 80% d'entre eux n'avaient que faire des études en France, mais, munis du sésame que constituait une inscription à l'université, avaient facilement obtenu un permis de séjour qui leur permettait de circuler librement dans toute l'Europe. Ainsi, tout ce petit monde travaille au noir jusqu'en dehors de l'hexagone. Je pourrais développer, mais tu as l'essentiel.
http://christiancombaz.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=120:etudiants-fantomes-et-travailleurs-clandestins&catid=34:extraits
« (…) Je souhaite enfin terminer en vous disant ma détermination à améliorer l’accueil des étudiants étrangers en France. Il n’est pas besoin de revenir sur les dommages causés par la politique xénophobe du précédent gouvernement.(…) En abrogeant l’infâme circulaire Guéant, le gouvernement a fait œuvre de salubrité publique. Je voudrais redire ici que ce gouvernement, fidèle à la tradition d’accueil de la France, considère les étudiants et les chercheurs étrangers comme une chance et non comme une charge dont il faudrait se protéger.
« La France repliée sur elle-même, c’est une France qui dépérit. La France qui s’ouvre, c’est une France qui se renforce. Le message du gouvernement aux étudiants étrangers est tout à fait clair : bienvenue en France ! »
Je connais et j’apprécie la tradition internationaliste de l’UNEF. Je souhaite que vous relayiez le message qu’une autre politique est résolument engagée depuis un an.»
MCETV
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• Relire : « A l’université, les Français [de souche] ont disparu »
• Complément : Lu sur le blog de Christian Combaz. Extrait d’une lettre d’un ancien professeur qui, par goût pour les études, s’est ré-inscrit à l’université de Perpignan.
« Ma fac est la plus importante filière de travail clandestin du département. (…) Alors que, dans mon année, nous sommes 140, rares sont les cours qui accueillent plus de 5 étudiants (dont moi). Nous sommes 3 Français, face à 137 musulmans, maghrébins ou africains. (…) Je me suis ainsi aperçu que 80% d’entre eux n’avaient que faire des études en France, mais, munis du sésame que constituait une inscription à l’université, ils avaient facilement obtenu un permis de séjour qui leur permettait de circuler librement dans toute l’Europe. Source
http://www.fdesouche.com/366245-discours-du-ministre-de-lenseignement-superieur-a-lunef-bienvenue-en-france
Source:
Ouverture et rayonnement
« Etudiants étrangers indésirables: diplômés, recrutés, expulsés. Le Collectif du 31 mai exige le retrait immédiat de la circulaire Guéant. Non à la mort de la mobilité internationale, oui à l'ouverture et au rayonnement de la France. »
Cet extrait de banderole lu à Paris est à mettre en rapport avec la lettre que j'ai reçue d'un ancien professeur qui a pu observer, à l'université de Perpignan, un curieux manège dont le ministre de l'Intérieur est visiblement plus conscient que les Français:
Je voudrais te dire deux mots de ma faculté, et cette histoire pourrait peut-être intéresser ton ami journaliste.
Je suis donc inscrit à l'une des facultés de l'Université de Perpignan, Académie de Montpellier. Malgré mon âge, je suis devenu le délégué des étudiants! Bref, venons-en à mon énigme, que je résume volontairement par la formule réductrice et provocatrice suivante: ma fac est la plus importante filière de travail clandestin du département!
L'idée générale des fondateurs de cette fac était intéressante: dans le domaine du droit, créer une synergie entre les Etats méditerranéens. Le programme des cours de cette année m'a séduit, parce qu'il tournait autour de sujets qui m'intéressaient et pour lesquels j'avais une certaine "expertise": essentiellement les conflits en Afrique, la Francophonie, la royauté et la chefferie traditionnelle, le droit musulman, etc. Sur ce point, je n'ai pas été déçu.En revanche, j'ai été surpris de constater qu'il s'agissait d'une faculté fantôme, c'est-à-dire sans étudiants ou presque.Alors que, dans mon année, nous sommes 140, rares sont les cours qui accueillent plus de 5 étudiants (dont moi). Nous sommes 3 Français, face à 137 musulmans, maghrébins ou africains. Où se cachent-ils donc?
Comme, vieil universitaire (Sciences Po, Droit, licence de philo), j'avais retenu comment prendre des notes, et comme je les recopiais méticuleusement sur mon ordinateur, j'ai vite été la cible de tous ceux qui, n'assistant jamais aux cours, souhaitaient que je leur file mes notes. Ce que j'ai fait. Ma générosité (!) m'a permis d'entrer dans la confidence de tous ces jeunes. Et je me suis ainsi aperçu que 80% d'entre eux n'avaient que faire des études en France, mais, munis du sésame que constituait une inscription à l'université, avaient facilement obtenu un permis de séjour qui leur permettait de circuler librement dans toute l'Europe. Ainsi, tout ce petit monde travaille au noir jusqu'en dehors de l'hexagone. Je pourrais développer, mais tu as l'essentiel.
http://christiancombaz.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=120:etudiants-fantomes-et-travailleurs-clandestins&catid=34:extraits
- geminiModérateurs
- Localisation : Gers
Date d'inscription : 07/12/2011
Passion : La France, Le drapeau, Dieu et ensuite : bricolage, jeux video,informatique, politique, jardin. aviation, tir.
Humeur : En général assez bonne. Elle suit le cours de la vie.
Re: Discours du ministre de l’Enseignement supérieur à l’UNEF : «Bienvenue en France ! »
Sam 20 Avr 2013 - 11:49
Il serait plus opportun de mieux accueillir les étudiants français.
- tier24
- Localisation : FRANCE
Date d'inscription : 21/12/2011
Humeur : Serein quand je viens sur le forum
Re: Discours du ministre de l’Enseignement supérieur à l’UNEF : «Bienvenue en France ! »
Sam 20 Avr 2013 - 19:19
Quand je vois l'état de nos lycées professionnels français, je me demande qui va payer pour si bien accueillir ces étudiants étrangers ?
Je constate qu'une fois de plus, prioriser le Français dans son propre pays est un acte xénophobe.
Des fois je me demande qu'est ce que je fais en France, pas vous ?
Pauvre Geneviève Fioraso, ne vous inquiétez pas, je pense qu'on se souviendra de vous...
Je constate qu'une fois de plus, prioriser le Français dans son propre pays est un acte xénophobe.
Des fois je me demande qu'est ce que je fais en France, pas vous ?
Pauvre Geneviève Fioraso, ne vous inquiétez pas, je pense qu'on se souviendra de vous...
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