Villiers le Bel (95). Le curé frappé à la sortie de la messe de Noël

Le père Damien, curé à Villiers-le-Bel, a été agressé mardi par le fils d’une paroissienne. Il venait de finir de célébrer la messe de Noël lorsque l’homme lui a assené de nombreux coups de poings. Il a déposé plainte.

L’esprit de Noël n’apaise apparemment pas toutes les âmes. Le père Damien, de la paroisse de Villiers-le-Bel, en a fait l’expérience, puisqu’il a passé le 25 décembre à l’hôpital. L’ecclésiastique, âgé de 40 ans, a été violemment agressé à la fin de la messe de Noël.
Cette scène incroyable s’est déroulée mardi vers 12h30. Le père Damien se trouve encore à l’église Saint-Didier avec quelques fidèles lorsqu’un homme le demande. Le curé le reçoit dans l’une des salles de la paroisse. Mais la discussion s’envenime et la visite se transforme en agression. Le prêtre a reçu de multiples coups au visage et au thorax.

Un simple conflit avec une paroissienne de Villiers-le-Bel serait en réalité à l’origine de ce « dérapage ». C’est le fils de cette femme qui s’est présenté au presbytère, dans le but d’obliger le père Damien à présenter des excuses à sa mère. Après avoir passé l’après-midi à l’hôpital, le père Damien a porté plainte. Outre les douleurs physiques consécutives aux nombreux coups reçus (il a notamment perdu des dents), le curé est selon son entourage « très choqué » et surtout « découragé ».

Venu du Bénin, le prêtre exerce depuis longtemps en France. Il a passé quelque temps dans l’Essonne avant d’être nommé à Saint-Leu-la-Forêt, puis à Villiers-le-Bel récemment. C’est dans cette dernière église qu’il a eu maille à partir avec la paroissienne, d’origine camerounaise.

Très investie dans la communauté catholique, cette femme y est aussi connue pour son « autoritarisme » et sa tendance à vouloir décider elle-même du contenu des moments de prière ou de liturgie. « Elle exigeait du père qu’il obéisse à ses quatre volontés », commente-t-on au sein de la communauté.

Lors d’un précédent épisode, le ton est monté entre la paroissienne, âgée d’une cinquantaine d’années, et le père Damien. D’autres ecclésiastiques ont tenté d’apaiser les choses. Mais la femme n’a rien voulu entendre. Elle a fini par porter plainte contre le prêtre en assurant qu’il l’aurait frappée lors d’un échange de documents. En réponse, le curé a lui-même déposé une main courante pour les mêmes faits, accusant la paroissienne de l’avoir bousculé. L’histoire aurait pu s’arrêter là si le fils de cette chrétienne pratiquante ne s’était pas présenté à la sortie de l’église le 25 décembre. « Pour nous, c’est insupportable », s’indignait hier le père Yves Jacquesson, responsable du doyenné de Gonesse, qui chapeaute à ce titre plusieurs paroisses, dont celle de Villiers-le-Bel. « Se faire justice soi-même n’est pas tolérable. Les paroissiens sont d’ailleurs très choqués. »

Le père Damien n’a évidemment pas pu assurer la messe du 25 décembre au soir. S’il est sorti de l’hôpital mardi dans la soirée, il a passé l’après-midi d’hier à l’unité médico-judiciaire de Gonesse. Le diocèse le soutient dans sa plainte. Hier, l’agresseur présumé n’avait pas été interpellé, ni convoqué par les services de police. L’enquête est en cours et devrait rester entre les mains de la brigade de sûreté urbaine de Sarcelles.

http://www.leparisien.fr/gonesse-95500/le-cure-frappe-a-la-sortie-de-la-messe-de-noel-27-12-2012-2436791.php

Encore un acte isolé ? Précision utile la mère est chrétienne pratiquante, et le fils il est quoi ? délinquant pratiquant ? comme si le fait de dire ou de revendiquer une appartenance à la religion chrétienne pouvait amoindrir le délit !
de toute façon il y a aussi des fruits pourris dans cette religion...

Violences légères et réciproques ? Cela peut correspondre à la qualification de l'infraction et explique qu'il n'y ait pas eu d'interpellation.

NOSTALGIE a écrit:... et le fils il est quoi ? délinquant pratiquant ?

Excellent ....

gemini a écrit:Violences légères et réciproques ? Cela peut correspondre à la qualification de l'infraction et explique qu'il n'y ait pas eu d'interpellation.

c'est une boutade je pense ?

NOSTALGIE a écrit:

gemini a écrit:Violences légères et réciproques ? Cela peut correspondre à la qualification de l'infraction et explique qu'il n'y ait pas eu d'interpellation.

c'est une boutade je pense ?

Et non, c'est une qualification pénale. Avec moins 8 jours d'ITT c'est contraventionnel cela relève donc tribunal de police. Pas de garde à vue et simple convocation.

gemini a écrit:

NOSTALGIE a écrit:

gemini a écrit:Violences légères et réciproques ? Cela peut correspondre à la qualification de l'infraction et explique qu'il n'y ait pas eu d'interpellation.

c'est une boutade je pense ?

Et non, c'est une qualification pénale. Avec moins 8 jours d'ITT c'est contraventionnel cela relève donc tribunal de police. Pas de garde à vue et simple convocation.

C'est un prêtre, peut-on raisonnablement penser qu'il va aller se faire prescrire un arrêt de travail ? de plus on ne sait pas si le charmant fils a été appréhendé ou convoqué !
De toute façon le problème est bien qu'avec de plus en plus de mixité sociale on multiplie les problèmes, c'est mathématique, ne pas comprendre cela c'est se mettre le doigt dans l’œil !