Jeux Paralympiques de Londres 2012

Jeux paralympiques : Assia El Hannouni septuple médaillée d’or

Les athlètes français continuent de briller aux Jeux paralympiques de Londres. Le dernier en date est Assia El Hannouni qui a remporté la finale du 400 m dans la catégorie T12 (malvoyantes) en 55 »39 et signé un triplé historique sur la distance après Athènes en 2004 et Pékin en 2008. Elle remporte ainsi sa septième médaille d’or paralympique !

« J’ai battu Usain Bolt. » La comparaison, bien qu’inattendue, trouve en fait tout son sens : troisième médaille d’or sur 400 après Athènes et Pékin, septième titre paralympique et neuvième podium à des Jeux… Même la star du sprint mondial ne peut pas (encore) se targuer d’un tel bilan. Ce bilan, c’est celui d’Assia El Hannouni, qui a arraché sur un tour de piste londonien un titre auquel pas grand-monde croyait.

A peine sa course finie et son souffle retrouvé, Assia El Hannouni a récupéré un téléphone pour appeler Bruno Gaier, l’homme qui l’a relancée en septembre 2010 vers cet improbable défi : conquérir l’or pour ses troisièmes Jeux paralympiques. « C’est Bruno qui m’a fait devenir une athlète de haut niveau, lâche-t-elle, la voix pleine de sanglots. Grâce à lui, je me suis épanouie en tant que femme. » Elle a aussi lutté à ses côtés pour revenir au top, après deux ans d’arrêt, lassée, épuisée, après avoir tout gagné. Jusqu’à ce que Bruno Gaier ne lui propose, après plus de deux ans d’arrêt total, de reprendre l’entraînement dans son groupe, avec Pierre-Ambroise Bosse et Muriel Hurtis.

Après son sacre la désormais septuple médaillée d’or est montée vers la plus haute marche du podium, ovationnée comme il se doit par un public connaisseur. Il y a un mois, ce même stade vibrait aux exploits d’Usain Bolt. Le Jamaïcain a découvert Assia El Hannouni. Il pourra la revoir dès jeudi pour le 200 m, où elle a, là aussi, deux titres paralympiques à défendre, avant de clore pour de bon une carrière exceptionnelle.

http://www.nationspresse.info/?p=185551

On ne parle pas assez de ces athlètes.
Bravo à eux et quelle leçon pour certains.

L'idéologie de fond qui découle de ces jeux me fait peine.
En effet, on laisse penser implicitement que l'on peut faire d'un âne un cheval de course. On culpabilise incidieusement le prolo de ne pas devenir un bourgeois, car si il avait voulu, il aurait pu. Resultat le prolo ne se révolte pas et ne crie pas à l'injustice, et croit naivement que le bourgeois l'est parce qu'il le mérite. Vaste blague!!

Jeux paralympiques : septième médaille d’or pour la France

Après ses médailles de bronze en 50m nage libre et en 100m papillon, Élodie Lorandi a décroché l’or mercredi sur 400 m nage libre dans la catégorie S10 (handicapés moteur). Elle apporte du même coup à la France son septième titre paralympique à Londres.

Élodie Lorandi commence à connaître le protocole, après ses deux médailles de bronze sur 100m papillon et 50m nage libre, sauf que cette fois-ci, elle tient le rôle principal. La Marseillaise à peine lancée dans l’Aquatics Center, elle exhorte les supporters français à chanter avec elle, comme pour mieux savourer ce moment. « C’est ma première médaille d’or, donc il faut en profiter. »

Depuis Pékin, la Cannoise de 23 ans a « grandi » et appris à gérer ce genre d’événement, comme en témoigne sa course parfaitement maîtrisée. Elle s’est même offert le luxe de signer un temps canon, 4’34 »55, son record personnel, et de loin.

Une chose qu’elle n’osait imaginer il y a deux mois, la faute à une tendinite persistante à l’épaule gauche. Cette dernière supporte pourtant très bien les trois médailles qu’Elodie Lorandi a glanées. « La mission est accomplie. Le 400, c’était mon objectif, donc je m’étais mis un peu plus de pression. En chambre d’appel, heureusement qu’Anaëlle (Roulet, qui a fini 7e) était là, sinon ça aurait été plus compliqué… »

Vu son état après la touche finale, on veut bien croire qu’elle avait beaucoup de pression à relâcher. Pourtant, elle ne « réalise pas être une vedette de ces Jeux. » Comme le reste, cela viendra un peu plus tard.