- cocorico
- Localisation : Rhône
Date d'inscription : 12/02/2012
Passion : les femmes
Humeur : cool
Londres et les JO
Mer 18 Avr 2012 - 16:18
Avec les Jeux Olympiques, Londres va être une des Capitales les plus sécurisés et sous surveillance depuis la fin de la deuxième guerre mondiale !!!!!!!!!!!!!
Au nom du sport qui devrait rassembler c'est quand même grave d'en arriver là et de quoi avons nous peur à votre avis ?
Cela prouve bien qu'il y a un problème dans le monde et la faute à qui ?
Ou sont les conflits dans le monde ?
Au nom de qui avons nous des conflits dans le monde ?
Au nom du sport qui devrait rassembler c'est quand même grave d'en arriver là et de quoi avons nous peur à votre avis ?
Cela prouve bien qu'il y a un problème dans le monde et la faute à qui ?
Ou sont les conflits dans le monde ?
Au nom de qui avons nous des conflits dans le monde ?
- pomcaramel
- Localisation : pas très loin de lyon
Date d'inscription : 12/03/2012
Passion : nature, cueillette des champignons mais pas hallucinogènes
Re: Londres et les JO
Mer 25 Avr 2012 - 18:40
Je vous recommande cette mini-série anglaise "the last ennemy" qui traite de la surveillance des individus et de leur traçabilité......
Personnellement j'ai adoré....
Voici le synopsis:
The Last Enemy est l'histoire de Stephen Ezard (Benedict Cumberbatch), brillant mathématicien, qui rentre chez lui après le décès de son frère Michael (Max Beesley), victime d'une mine anti-personnel alors qu'il effectuait une mission humanitaire à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan.
Stephen Ezard, absent depuis quatre années, découvre un Londres en proie à l'obsession sécuritaire : fichage individuel systématique, contrôles des empreintes digitales pour l'accès à tous bâtiments publics, contrôles rétiniens pour le passage des frontières, etc.
A peine de retour, Ezard se voit offrir de travailler pour un programme gouvernemental, baptisé T.I.A. (Total Information Awareness), autrement dit une espèce de gigantesque base de données qui garderait en mémoire l'identité de chaque résident britannique. Une version moderne de Big Brother, entièrement gérée par un ordinateur central et seulement accessible à ceux qui ont le niveau de compétence ou de responsabilité suffisant.
Le danger est bien celui de l'aliénation individuelle. Non seulement, tous vos déplacements sont enregistrés, mais également tout ce qui constitue votre vie privée (achats, éducation, loisirs, relations, orientations politiques et religieuses ou centres d'intérêt). L'un des moyens de ce contrôle réside dans les caméras de surveillance qui peuplent notre paysage urbain, sans que personne n'y trouve à redire. Nous nous sommes habitués à être observés, dès lors que nous nous trouvons dans un lieu public.
En poussant cette logique jusqu'à l'extrême, certains membres du gouvernement britannique imaginent alors de faire voter par le Parlement une loi qui autoriserait la généralisation de la TIA. Cette mesure pourrait être assortie de l'implantation physiologique, dans chaque personne, d'un micro-système informatique qui rendrait compte des besoins de chaque individu.
La dernière scène de la série est particulièrement édifiante, entre Stephen Ezard et la ministre de l'Intérieur, Eleanor Brooke (Eva Birthistle). La jeune femme tente de démontrer à son ancien camarade de promotion à Cambridge que la surveillance permanente peut aboutir à une nouvelle source de liberté : gestion pratique des besoins, reconnaissance immédiate du statut social, accès à certaines informations.
Non seulement, l'on croise à nouveau les idées de George Orwell (qui sont plus que jamais d'actualité), mais on redécouvre également la pertinence de Metropolis de Fritz Lang (qui date de 1927). D'une certaine façon, on est aussi tout proche de la version futuriste de Matrix, imaginée par les frères Wachowski.
Personnellement j'ai adoré....
Voici le synopsis:
The Last Enemy est l'histoire de Stephen Ezard (Benedict Cumberbatch), brillant mathématicien, qui rentre chez lui après le décès de son frère Michael (Max Beesley), victime d'une mine anti-personnel alors qu'il effectuait une mission humanitaire à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan.
Stephen Ezard, absent depuis quatre années, découvre un Londres en proie à l'obsession sécuritaire : fichage individuel systématique, contrôles des empreintes digitales pour l'accès à tous bâtiments publics, contrôles rétiniens pour le passage des frontières, etc.
A peine de retour, Ezard se voit offrir de travailler pour un programme gouvernemental, baptisé T.I.A. (Total Information Awareness), autrement dit une espèce de gigantesque base de données qui garderait en mémoire l'identité de chaque résident britannique. Une version moderne de Big Brother, entièrement gérée par un ordinateur central et seulement accessible à ceux qui ont le niveau de compétence ou de responsabilité suffisant.
Le danger est bien celui de l'aliénation individuelle. Non seulement, tous vos déplacements sont enregistrés, mais également tout ce qui constitue votre vie privée (achats, éducation, loisirs, relations, orientations politiques et religieuses ou centres d'intérêt). L'un des moyens de ce contrôle réside dans les caméras de surveillance qui peuplent notre paysage urbain, sans que personne n'y trouve à redire. Nous nous sommes habitués à être observés, dès lors que nous nous trouvons dans un lieu public.
En poussant cette logique jusqu'à l'extrême, certains membres du gouvernement britannique imaginent alors de faire voter par le Parlement une loi qui autoriserait la généralisation de la TIA. Cette mesure pourrait être assortie de l'implantation physiologique, dans chaque personne, d'un micro-système informatique qui rendrait compte des besoins de chaque individu.
La dernière scène de la série est particulièrement édifiante, entre Stephen Ezard et la ministre de l'Intérieur, Eleanor Brooke (Eva Birthistle). La jeune femme tente de démontrer à son ancien camarade de promotion à Cambridge que la surveillance permanente peut aboutir à une nouvelle source de liberté : gestion pratique des besoins, reconnaissance immédiate du statut social, accès à certaines informations.
Non seulement, l'on croise à nouveau les idées de George Orwell (qui sont plus que jamais d'actualité), mais on redécouvre également la pertinence de Metropolis de Fritz Lang (qui date de 1927). D'une certaine façon, on est aussi tout proche de la version futuriste de Matrix, imaginée par les frères Wachowski.
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