- francoise
- Localisation : sur la banquise là où la connerie humaine fait fondre les glaces
Date d'inscription : 18/09/2011
Passion : peintre et blogueuse en art pictural figuratif
Humeur : zen
Hollande et Le Pen, un bras de fer musclé
Ven 11 Mai 2012 - 22:28
La présidentielle appartient déjà au passé mais le torchon continue de brûler entre la gauche et la droite. Les législatives pointent le bout de leur nez et les observateurs politiques se remettent à leurs calculettes pour donner une estimation au pif du montant des voix et de la ventilation des sièges à l’Assemblée.
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Le scénario de loin le plus cauchemardesque pour le Président fraîchement élu serait le Palais Bourbon qui virerait à droite avec l’Elysée à gauche. Et si Chirac a payé les pots cassés d’un mariage de raison avec la gauche et s’en est tiré indemne, l’exercice n’était tout de même pas de tout repos. Il va sans dire qu’à l’époque la France n’était pas en état de crise ni l’Europe au bord de la faillite financière. Le taux de croissance est nul actuellement. Et le centriste François Bayrousemble avoir raison de prophétiser que la France ne pourra pas se « redresser» en cas de «cohabitation», après les élections législatives. Et Bayrou de déclarer dans la foulée que le programme économique de François Hollande « devra être entièrement repris ou en tout cas en profondeur, à la mesure de la crise ». « S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser », a-t-il ajouté.
Ainsi donc on le voit et on le sent que les législatives restent un grand point d’interrogation pour le nouveau chef de l’Etat français et la donne Le Pen ne fait qu’aggraver la situation. En effet, la stratification est très forte en province. A titre d’exemple on peut citer le Pas de Calais ou le colérique Mélenchon croit réussir une percée triomphale en faveur de la gauche au grand dam du Front National. Cette région est typiquement française : plus de 13 p.c. de population active au chômage, le Pas de Calais était historiquement acquis à gauche. Seulement voilà : Marine Le Pen avec son programme Oui ! La France reprend les 300 mesures pour la renaissance du pays rédigées part son père dans les années 80. On y lit notamment que la chute vertigineuse du revenu agricole (de 60 p.c. en 1960 à 30 p.c. en 1990 et cela ne fait qu’aggraver) avec la balance du commerce extérieur excédentaire grâce à la même agriculture trahit la paupérisation du pays. Le Pen y propose aussi entre autres de procéder à l’expulsion effective des clandestins et délinquants étrangers en couplant le retour des immigrés avec l’aide à leur pays d’origine et la disparition des cartes de séjour de 10 ans tacitement reconductibles.
Alors peut-on se douter à qui seraient acquises les voix de la majorité dans une région à un taux de chômage si élevé sans parler des fermiers délaissés par les autorités nationales ?
Et si Marine Le Pen entre à l’Assemblée Nationale ce qui ne s’est pas produit depuis 1986, on pourra oublier la majorité parlementaire favorable aux décisions d’un président-socialiste. ET ce qui n’arrange pas les choses, c’est qu’il s’agit d’un apprenti-Président qui n’a pas été à bonne école dans son passé historique.
Bref, les socialistes ne sont pas sortis de l’auberge et le clairon de victoire qu’ils ont fait sonné en l’honneur de la présidentielle gagnée aurait été un peu prématurée.
http://french.ruvr.ru/2012_05_11/Francois-Hollande-France-Marine-Le-Pen/
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Le scénario de loin le plus cauchemardesque pour le Président fraîchement élu serait le Palais Bourbon qui virerait à droite avec l’Elysée à gauche. Et si Chirac a payé les pots cassés d’un mariage de raison avec la gauche et s’en est tiré indemne, l’exercice n’était tout de même pas de tout repos. Il va sans dire qu’à l’époque la France n’était pas en état de crise ni l’Europe au bord de la faillite financière. Le taux de croissance est nul actuellement. Et le centriste François Bayrousemble avoir raison de prophétiser que la France ne pourra pas se « redresser» en cas de «cohabitation», après les élections législatives. Et Bayrou de déclarer dans la foulée que le programme économique de François Hollande « devra être entièrement repris ou en tout cas en profondeur, à la mesure de la crise ». « S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser », a-t-il ajouté.
Ainsi donc on le voit et on le sent que les législatives restent un grand point d’interrogation pour le nouveau chef de l’Etat français et la donne Le Pen ne fait qu’aggraver la situation. En effet, la stratification est très forte en province. A titre d’exemple on peut citer le Pas de Calais ou le colérique Mélenchon croit réussir une percée triomphale en faveur de la gauche au grand dam du Front National. Cette région est typiquement française : plus de 13 p.c. de population active au chômage, le Pas de Calais était historiquement acquis à gauche. Seulement voilà : Marine Le Pen avec son programme Oui ! La France reprend les 300 mesures pour la renaissance du pays rédigées part son père dans les années 80. On y lit notamment que la chute vertigineuse du revenu agricole (de 60 p.c. en 1960 à 30 p.c. en 1990 et cela ne fait qu’aggraver) avec la balance du commerce extérieur excédentaire grâce à la même agriculture trahit la paupérisation du pays. Le Pen y propose aussi entre autres de procéder à l’expulsion effective des clandestins et délinquants étrangers en couplant le retour des immigrés avec l’aide à leur pays d’origine et la disparition des cartes de séjour de 10 ans tacitement reconductibles.
Alors peut-on se douter à qui seraient acquises les voix de la majorité dans une région à un taux de chômage si élevé sans parler des fermiers délaissés par les autorités nationales ?
Et si Marine Le Pen entre à l’Assemblée Nationale ce qui ne s’est pas produit depuis 1986, on pourra oublier la majorité parlementaire favorable aux décisions d’un président-socialiste. ET ce qui n’arrange pas les choses, c’est qu’il s’agit d’un apprenti-Président qui n’a pas été à bonne école dans son passé historique.
Bref, les socialistes ne sont pas sortis de l’auberge et le clairon de victoire qu’ils ont fait sonné en l’honneur de la présidentielle gagnée aurait été un peu prématurée.
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