- francoise
- Localisation : sur la banquise là où la connerie humaine fait fondre les glaces
Date d'inscription : 18/09/2011
Passion : peintre et blogueuse en art pictural figuratif
Humeur : zen
L'Ardennais : Éditorial / Équité
Mar 28 Fév 2012 - 13:29
Mes éminents confrères de la presse nationale m'exaspèrent un tantinet, ces derniers temps. Je m'explique. Comme nombre d'entre vous, je m'intéresse d'assez près à la campagne présidentielle. Non pas que je m'attende à ce que notre futur chef de l'État rase gratis, mais plutôt par un mélange de réflexe (professionnel) et de curiosité (personnelle). Bref, j'écoute, je lis, je regarde. En un mot, je m'informe. Ou du moins je tente.
Or ce faisant, j'ai depuis quelques jours, voire quelques semaines, l'impression que tous les candidats ne sont pas logés à la même enseigne, loin s'en faut. Je ne parle pas là du fameux temps de parole, ni même de la façon dont le candidat sortant profite de sa double casquette pour s'octroyer de précieuses apparitions télévisuelles ou radiophoniques supplémentaires. Non, ce qui commence à me lasser, c'est l'agressivité à laquelle doit faire face l'un des candidats, Marine Le Pen pour ne pas la citer.
Vous me direz qu'une bonne dose d'agressivité de la part d'un journaliste appelé à interroger un politique chevronné, ça ne peut pas faire de mal. Oui, mais à condition que le journaliste en question conserve la même attitude face aux autres candidats. Car enfin, de deux choses l'une : soit on considère que le FN, notamment de par les idées qu'il véhicule, constitue un danger pour la démocratie et doit donc être interdit ; soit on estime qu'il s'agit d'un parti politique comme les autres et on en tire toutes les conséquences.
Dans le premier cas, le problème est réglé : pas question d'octroyer la moindre présence médiatique à un mouvement réputé illégal. Dans le second, mes estimés collègues devraient mettre un point d'honneur déontologique à se montrer d'une parfaite neutralité. Pugnaces, intransigeants, impertinents, déstabilisants, mais impartiaux. Ce qui n'est manifestement pas le cas. Et ça, ça m'énerve.
Jean-Claude ROUSSEL
http://www.lunion.presse.fr/article/editos/editorial-equite-0
Cher Jean-Claude, Ça nous énerve tous mais il s'agit là d'une autre explication !
On veut, par tous les moyens, nous imposer un bi-partisme à l'anglo-saxonne fondé sur des différences résiduelles et qui veut nous l'imposer ?
Ce sont des oligarques planétaires via leurs laquais politiques (grassement payés) fréquentant les clubs à la mode ou se côtoient tous les riches de ce monde.
C'est leur système qui est en jeu, si les nationalistes passent. Donc Marine est une candidate anti-système qu'il faut abattre par tous les moyens, même les plus crapuleux et les plus démagogiques !
Voilà le papier qu'il fallait faire : bon j'ai pas ma carte de journaleuse, sinon il y a longtemps que cet article aurait été décliné dans nombre de rédactions. Des journalistes libres ça doit quand même intéresser du monde !
Or ce faisant, j'ai depuis quelques jours, voire quelques semaines, l'impression que tous les candidats ne sont pas logés à la même enseigne, loin s'en faut. Je ne parle pas là du fameux temps de parole, ni même de la façon dont le candidat sortant profite de sa double casquette pour s'octroyer de précieuses apparitions télévisuelles ou radiophoniques supplémentaires. Non, ce qui commence à me lasser, c'est l'agressivité à laquelle doit faire face l'un des candidats, Marine Le Pen pour ne pas la citer.
Vous me direz qu'une bonne dose d'agressivité de la part d'un journaliste appelé à interroger un politique chevronné, ça ne peut pas faire de mal. Oui, mais à condition que le journaliste en question conserve la même attitude face aux autres candidats. Car enfin, de deux choses l'une : soit on considère que le FN, notamment de par les idées qu'il véhicule, constitue un danger pour la démocratie et doit donc être interdit ; soit on estime qu'il s'agit d'un parti politique comme les autres et on en tire toutes les conséquences.
Dans le premier cas, le problème est réglé : pas question d'octroyer la moindre présence médiatique à un mouvement réputé illégal. Dans le second, mes estimés collègues devraient mettre un point d'honneur déontologique à se montrer d'une parfaite neutralité. Pugnaces, intransigeants, impertinents, déstabilisants, mais impartiaux. Ce qui n'est manifestement pas le cas. Et ça, ça m'énerve.
Jean-Claude ROUSSEL
http://www.lunion.presse.fr/article/editos/editorial-equite-0
Cher Jean-Claude, Ça nous énerve tous mais il s'agit là d'une autre explication !
On veut, par tous les moyens, nous imposer un bi-partisme à l'anglo-saxonne fondé sur des différences résiduelles et qui veut nous l'imposer ?
Ce sont des oligarques planétaires via leurs laquais politiques (grassement payés) fréquentant les clubs à la mode ou se côtoient tous les riches de ce monde.
C'est leur système qui est en jeu, si les nationalistes passent. Donc Marine est une candidate anti-système qu'il faut abattre par tous les moyens, même les plus crapuleux et les plus démagogiques !
Voilà le papier qu'il fallait faire : bon j'ai pas ma carte de journaleuse, sinon il y a longtemps que cet article aurait été décliné dans nombre de rédactions. Des journalistes libres ça doit quand même intéresser du monde !
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