Merci René pour ces deux textes...!!!

FALLAIT-IL ??...
D’un mur austère et froid, tu en as ceint la ville,
Séparant, sans scrupule, les plus belles familles.
Pourtant rappelle toi, avant la grande tourmente,
Vous étiez, frères, soeurs, amants, amantes...

Pour fermer le pays au monde capitaliste,
Fallait-il des victimes en allonger la liste ??..
Fallait-il que chaque chose soit l’objet d’un tourment ??.
Fallait-il séparer la mère du fils, la femme de l’amant ??.

Et toi, l’ héritier de la race supérieure,
Fallait-il des tiens empêcher le bonheur ?? ..
Fallait-il brimer, torturer, tuer ces innocents
Leur seul crime , LIBERTÉ, mérite t-il châtiment.

Par tes chiens de garde, et obstacles nombreux,
Crois-tu les effrayer, même les plus courageux ??..
La LIBERTÉ a son prix et tu n’y pourras rien,
Car même par le sang, le but sera atteint.

Le temps est proche ou la raison vaincra
Et ce mur , tant hais en deviendra gravas.
De ses ruines renaîtrons, cités, bourgs et villages
Où il fera bon vivre et montrer beau visage..

Finis les nuits d’angoisse, finis les jours sans pain,
Le Communisme est mort, votre effort n’est pas vain.
A tous les opprimés, je cris ici «courage»
Peu à peu dans le ciel s’éloignent les nuages,

L’étoile rouge pâlit, son temps lui est compté,
Et bien malgré elle, vous retrouverez LIBERTE...

Fait à BERLIN le 11 Mars 1989

RENE LENGLIN

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE..

Que jésus revienne ce serait merveilleux !
S’il a existé, ce serait mon plus cher voeux.
Que DANTON ET ROBESPIERRE nos fiers aïeux,
Reviennent vite sur la terre, prions en dieux.

L’abolition des privilèges ne fut qu’un rêve,
Pour que son existence ait été aussi brève.
Nos dirigeants ne songent qu’à s’enrichir,
Sans jamais se soucier de notre devenir.

La liberté, égalité , fraternité,
Ne sont devenus que des contre-vérités.
Gravés dans la pierre,au fronton des mairies,
Ces trois mots, très vite sont tombés dans l’oubli.

LIBERTE, tu n’es l’adage que des nantis,
Pour le peuple pauvre il n’y a qu’interdit.
Argent pour les riches, misère pour les autres,
Bien-être pour les uns, tristesse pour les autres.

De la FRATERNITE, ne reste que le nom ,
Les événements récents nous donnent raison.
Peuple de FRANCE , il et temps de réagir,
lLes libertés se meurent, nous allons en pâtir.

On nous demande, sacrifices et tourments,
Ils festoient et s’enrichissent à nos dépends.
De la République ne sommes nous pas les fils,
Alors, pourquoi nous seuls allons au sacrifice?

Doit on encore souffrir d’indifférence ?
De voir en chacun de nous, la différence ?
Rêvons , le temps de la révolte arrive,
Que ce merveilleux rêve nous survive..

Aux armes citoyens, formons nos bataillons,
Que l’on cesse de nous traiter, tels des moutons.
Reprenons les termes de notre marseillaise,
Ne restons pas là, le «cul entre deux chaises».

Le temps est venu de prendre les armes,
Sans cela l’ avenir ne sera que larmes
Faisons valoir nos droits, restaurons la République
Celle de nos ancêtres n’est pas une relique.

Nous ne voulons que vivre, il en est plus que temps
Que le peuple de FRANCE, aille de l’avant.
Il faut se battre, pour que nos petits enfants
Aient un avenir plus rose, et plus avenant..

LE 25 Novembre 2011.

René LENGLIN