Lettre de Stéphane Ravier à Jean-Claude Gaudin sur l’interdiction des drapeaux algériens

Lettre de Stéphane Ravier à Jean-Claude Gaudin sur l’interdiction des drapeaux algériens

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Marseille, le 15 Juillet 2019
Jean-Claude GaudinMaire de Marseille
Hôtel de Ville
Place Villeneuve Bargemon
13233 Marseille

Objet : Interdiction de l’usage ostentatoire de drapeaux étrangers

Monsieur le Maire,

Dimanche soir, après la victoire de l’Algérie en Coupe d’Afrique des Nations, le centre-ville de Marseille a été le théâtre de véritables émeutes urbaines pendant plusieurs heures. C’est la troisième fois en quelques jours que notre ville connaît des troubles suite au match de football de l’équipe d’Algérie.

Si la présence policière a été considérablement renforcée au fil de la compétition, les heurts en deviennent pourtant chaque fois plus violents. Le vendredi 19 juillet aura lieu la finale de la CAN. Quel qu’en soit le résultat, nous pouvons d’ores et déjà prévoir des débordements et des violences. Puisque ces affrontements ont systématiquement lieu après les matchs de l’Algérie, lors d’attroupements de personnes pavoisées aux couleurs de ce pays, je vous demande donc de prendre un arrêté municipal pour interdire l’utilisation ostentatoire de drapeaux étrangers ce soir-là, au moins dans les quartiers du Vieux-Port, de Belsunce, de Noailles et des Réformés, ainsi que sur la Canebière.

En empêchant les rassemblements anarchiques de supporters algériens, qui engendrent des troubles à l’ordre public, nous préserverons notre ville et la tranquillité des Marseillais. Nous épargnerons également aux policiers, aux gendarmes et aux marins-pompiers, de longues heures de mission. Faisons régner l’ordre public à Marseille : la sécurité est, et demeure, la première des libertés.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Maire, l’assurance de ma haute considération.

Stéphane Ravier
Sénateur des Bouches-du-Rhône

SOURCE Rassemblement National

Napoléon I a écrit:Ce sera le gros bordel, comme d'hab.
Avec les merdias qui raconteront qu'il ne s'est rien passé.