Les États-Unis ne sont plus le plus grand pays du monde

Les Américains pensent aveuglément que leur pays est le plus grand pays au monde, mais qui a-t-il de grand dans un pays où vous avez 10 fois plus de risques d'être tué par des armes à feu que les gens d'autres pays ? Les meurtres commis à l'aide d'une arme à feu sont 25 fois plus nombreux que dans tous les pays à revenu élevé. Ce pays est l'un des plus corrompus du monde. Sur le plan de la santé, il est en tête de liste avec le plus grand nombre de personnes en surpoids et obèses morbides. C'est l'un des pays les plus racistes du monde. Le niveau de pauvreté américain est le plus élevé du monde développé avec 46 millions de pauvres. Etre pauvre dans ce pays est absolument effroyable, c'est pire qu'en France car il n'y a pas de filet. Dans ce pays qui est le plus riche au monde, la misère ne cesse de s'étendre. Dans le rêve américain, il n'y a pas place pour tout le monde. Sur le plan social, c'est la catastrophe, l'écart entre les classes sociales est effrayant. Le système de santé est ridicule à côté de celui dont bénéficient les Français. Si vous êtes pauvres et n'avez pas les moyens de vous payer une assurance maladie pour traiter une maladie grave, attendez-vous à crever à cause du coût des traitements et des médicaments. Finalement dans le domaine de l'éducation, les États-Unis sont classés 16ème en littératie, 21ème en numératie et 14ème en résolution de problèmes dans les environnements riches en technologie. Cela veut dire que les Américains dans leur ensemble n'ont pas une intelligence moyenne. Même après tous ces faits avérés et quelques autres, les Américains sont persuadés que leur pays est le meilleur pays du monde.

Tout d'abord j'aimerais rappeler à nos "amis" américains, particulièrement ceux qui se plaisent à critiquer et insulter la France à la moindre occasion, que leur pays n'est pas né grand. Il a été construit sur le vol de la terre des tribus indigènes, souvent par le massacre de communautés entières, à grande échelle. Par le vol aussi du travail des esclaves et extrêmement pauvres immigrants. Par le déni d'égalité aux femmes et beaucoup d'autres choses très laides à exprimer. Ce qui a vraiment fait la grandeur des États-Unis au fil du temps, ce sont des groupes de gens qui, les uns après les autres, se sont élevés courageusement et parfois au prix du sang versé, demandant à leur pays d'être à la hauteur des promesses contenues dans les documents adoptés par leur gouvernement.

Et oui, la défaite de la France lors de la guerre de 7 ans a coûté cher aux Amérindiens (et aux Acadiens). Si pas moins de 29 tribus s'étaient alliées à la France, ce n'est pas pour rien, ils avaient senti la menace.

Napoléon I a écrit:Et oui, la défaite de la France lors de la guerre de 7 ans a coûté cher aux Amérindiens (et aux Acadiens). Si pas moins de 29 tribus s'étaient alliées à la France, ce n'est pas pour rien, ils avaient senti la menace.

De tous les colonisateurs en Amérique, les Français sont les seuls à avoir eu une relation proche faites d'échange et de mutuel respect avec les Indiens. Les Indiens ne s'y étaient pas trompés, ils se rangèrent di coté des Français dans les guerres contre les Anglais. Ils savaient qu'en cas de victoire des Anglais et des Américains leur fin serait inéluctable et que leur nation disparaitrait.

Les Français ont beaucoup appris des Indiens, ils vivaient avec eux, épousaient des femmes indiennes, à l'instar des anglais et des américains, ils n'exploitaient pas les Indiens du Nouveau Monde. Tous les grands historiens reconnaissent que les Français traitaient mieux les Indiens que la plupart des Blancs d'autres nations.

Après le départ des Français d'Amérique du Nord, le grand chef de la tribu des Outaouais de Détroit, PONTIAC, mena une rebellion avec les tribus des grands lacs contre les Anglais, en espérant un retour et une aide des Français. Malheureusement, la France faute de moyen et ne souhaitant pas une nouvelle guerre contre l'Angleterre, ne lui apporta pas cette aide et le laissa seul face à son destin.

Dans la série de HBO "The Newsroom", une étudiante pose à Will McAvoy (Jeff Daniels) une question simple, au cours d'un débat sur le campus : << Qu'est-ce qui fait de l'Amérique le plus grand pays au monde ? >> Daniels prend d'abord la voie du politiquement correct puis, à la dernière minute, une réponse honnête, audacieuse et directe qui résume bien des problèmes mondiaux que tant de gens ont peur d'accepter pqrce qu'ils veulent tous croire dans leur système et que c'est leur système qui fonctionne. La preuve qui existe aujourd'hui prouve le contraire et Daniels divulgue cette information dans son argumentation : << Avant, nous étions les meilleurs du monde et maintenant, nous faisons semblant. La première étape pour résoudre un problème est d'admettre qu'il y en a un. >>



Etudiante : Je m'appelle Jenny, je suis en deuxième année et c'est pour vous trois. Pouvez-vous dire en une phrase ou moins pourquoi l'Amérique est le meilleur pays du monde ?

Sharon : Diversité et possibilités.

Louis : La liberté et la liberté, qu'il en soit ainsi.

Will : Les Jets de New York !

Professeur : Sachez que je vais vous demander une réponse à ce sujet. Qu'est-ce qui fait de l'Amérique le plus grand pays du monde ?

Will : Eh bien Louis et Sharon l'ont dit diversité et opportunités et liberté et liberté.

Professeur : Je ne vous laisserai pas retourner à l'aéroport sans répondre à la question.

Will : Eh bien notre Constitution est un chef-d'œuvre, James Madison était un génie, la Déclaration d'indépendance est pour moi la plus grande pièce unique d'écriture américaine. Tu n'as pas l'air satisfait.

Professeur : L'un est une loi et l'autre une déclaration de guerre. Je veux un moment humain de ta part. Qu'en est-il des gens ?

Will : Ce n'est pas le meilleur pays du monde professeur, c'est ma réponse ! Tu vas dire aux étudiants que l'Amérique est si géniale qu'on est le monde qui a la liberté ? Le Canada est libre, le Japon est libre, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, l'Australie, la Belgique est libre. Ainsi, 207 États souverains dans le monde, comme 180 d'entre eux, ont la liberté.

Will : Fille de la sororité, juste au cas où tu te promènerais accidentellement dans un isoloir, un jour il y a des choses que tu devrais savoir et l'une d'elles est : il n'y a absolument aucune preuve pour appuyer l'affirmation que nous sommes le meilleur pays au monde. Nous sommes 7ème en alphabétisation, 27ème en mathématiques, 22ème en sciences, 40ème en espérance de vie, 3ème en revenu médian des ménages, 4ème en main-d'œuvre et 4ème en exportations. Nous ne sommes en tête du monde que dans trois catégories : le nombre de citoyens incarcérés par habitant, le nombre d'adultes qui croient que les anges sont réels et les dépenses de défense, où nous dépensons plus que les 26 pays suivants réunis, dont 25 sont des alliés. Maintenant, sachez que ce n'est pas la faute d'un étudiant de 20 ans, mais vous n'en êtes pas moins sans doute un membre de la pire génération de la pire période de l'histoire. Quand vous demandez ce qui fait de nous le plus grand pays du monde, je ne sais pas de quoi vous parlez.

C'est sûr que ça l'était. Nous avons défendu ce qui était juste, nous nous sommes battus pour des raisons morales, nous avons adopté des lois, nous avons invalidé des lois pour des raisons morales. Nous avons fait la guerre à la pauvreté, pas aux pauvres. Nous nous sommes sacrifiés, nous nous sommes souciés de nos voisins, nous avons mis notre argent où notre bouche était et nous ne nous sommes jamais battus la poitrine. Nous avons construit de grandes choses, fait des progrès technologiques impies, exploré l'univers, guéri des maladies et cultivé les plus grands artistes du monde et la plus grande économie du monde. Nous avons atteint les étoiles, nous avons agi comme des hommes, nous avons aspiré à l'intelligence, nous ne l'avons pas minimisée. Cela ne nous a pas fait nous sentir inférieurs. Nous ne nous sommes pas identifiés par ceux pour qui nous avons voté lors des dernières élections et nous n'avons pas eu si facilement peur.

Nous avons pu être toutes ces choses et faire toutes ces choses parce que nous avons été informés par de grands hommes, des hommes qui étaient vénérés. La première étape dans la résolution de tout problème, c'est de reconnaître qu'il y en a un : l'Amérique n'est plus le plus grand pays du monde !

L'Amérique n'était pas si grande que ça quand elle s'adonnait à des violences, des massacres et des exterminations contre les populations indiennes pour s'accaparer leurs terres ancestrales. Durant la conquête de l'Ouest, le gouvernement américain poursuivait une politique expansionniste en perpétuant l'ethnocide. Poussant des tribus entières à l'exil, fermant les yeux sur les innombrables meurtres d'indigènes, tués par des pionniers ou fermiers racistes. Les Etats eux-mêmes organisaient le nettoyage ethnique contre la population autochtone. Un bon exemple étant le génocide de la population indienne organisé par l'Etat de Californie pendant la ruée vers l'or. Les souffrances de descendants de natifs, qui ne forment plus que des minorités sur le territoire américain, sont encore visibles aujourd'hui parmi les descendants amérindiens. Cette effroyable oppression a laissé des profondes blessures dans la mémoire collective et des tensions toujours vivantes. Pour des raisons politiques, aujourd'hui aux États-Unis, on évite de mentionner le mot << génocide >> dans les débats alors que le débat scientifique en fait un grand usage.

La décimation des populations indiennes par les maladies importées par les immigrants et la violence dirigée contre les indigènes,  a été telle en Amérique du Nord que la main d'oeuvre indispensable s'est avérée réduite. On avait besoin d'un grand nombre de mains pour s'occuper de l'agriculture et des immenses plantations. Les Africains étant disponibles, on en a fait des esclaves. Rien de plus facile à organiser étant donné que la conviction générale était que les non-Européens pouvaient être réduits en esclavage. Donc, entre 1626 et 1850, environ 300 000 esclaves furent transportés de force vers l'Amérique. En 1865, environ 4 millions d'esclaves Noirs vivaient aux États-Unis dont 85% dans le Sud. Lorsque l'on constate la manière dont ils furent traités, on ne peut pas dire que la nation américaine s'est montrée être la plus grande nation au monde.

L'effroyable racisme dont ils furent l'objet, surtout dans les Etats du Sud, se prolongea après la Grande Migration, c'est-à-dire le déplacement d'un grand nombre de Noirs du Sud vers les grands centres industriels du Nord après la Première guerre mondiale. Le racisme jusqu'alors considéré comme un problème essentiellement sudiste, ne tardera pas de faire irruption partout dans les grandes villes américaines. Les Afro-Américains qui avaient tant souffert dans les Etats du Sud raciste, devaient maintenant faire face à une nouvelle forme de racisme dont ils furent les victimes dans une multitude de domaines de la vie. Cette situation discriminatoire résultat jusqu'à nos jours, dans de nombreuses expressions de révolte et de violence. Aussi bien dans les Etats du Sud que dans les grandes villes américaines, des tensions raciales éclatèrent un peu partout et des lynchages de Noirs à caractère raciste par des foules en furie étaient fréquents, surtout dans les années vingt.

Pendant longtemps, la population des États-Unis a subi un traitement qui ne peut qu'exciter l'indignation des hommes et des femmes épris de justice et d'humanité, A noter que la loi sur les esclaves fugitifs confiait aux autorités fédérales, l'arrestation des esclaves en fuite. Elle exigeait le concours de tous pour traquer ces malheureux, et punissait ceux qui leur portait secours.

L'histoire américaine est également pleine d'exemples épouvantables concernant le traitement des asiatiques en Amérique. En effet, pendant très longtemps, les Américains d'origine asiatique ont été la proie d'un racisme sanglant, dès qu'ils ont commencé à immigrer aux Etats-Unis. Ils ont enduré des mauvais traitements qui ont laissé un impact racial jusqu'à nos jours.

Alors que les États-Unis étaient dans leur phase d'expansion industrielle, avec une pénurie de main-d'oeuvre dans les industries minières et ferroviaires, les chinois commencèrent à immigrer sur le Continent. Immédiatement ils firent l'objet de la haine raciste américaine car étant extrêmement pauvres, ils acceptaient les travaux les plus durs et les plus dangereux pour des salaires moindres. Le prétexte de cette haine meurtrière envers eux, était que les chinois prenaient les emplois des Blancs. Malgré les conditions de vie de ces pauvres gens, ils continuèrent à affluer vers les industries américaines tandis que les Blancs demandaient qu'ils soient déportés. En 1882, la loi d'Exclusion des Chinois fut promulguée, laquelle interdisait l'immigration des chinois aux USA et leur refusait la citoyenneté américaine. C'est la première fois qu'une loi fondée sur l'appartenance ethnique et la classe fut adoptée. Cet acte hautement discriminatoire est resté en vigueur jusqu'à la Deuxième guerre mondiale. Triste période de l'histoire américaine où des foules hystériques et haineuses s'en prenaient aux chinois, tuant certains et brûlant les maisons des autres.

Les nombreux cas de meurtres et de destruction de propriétés, était évidemment raciste. Mais cettre terrible tragédie qui a coûté tant de vies innocentes, était profondément liée aux lois que le gouvernement américain avait conçues pour exclure les chinois d'une société pourtant construite sur la Justice pour tous.

En 1907, les travailleurs japonais commençèrent à immigrer vers les État-Unis pour remplacer les travailleurs chinois dans les industries. Bien que les États-Unis aient toujours été un pays très multiculturel, les immigrants japonais comme les chinois avant eux, firent eux aussi, l'objet de discrimination raciste et de crimes haineux violents. C'est absolument étonnant qu'un pays comme les USA qui par nature est un pays d'immigrants, possède un sentiment anti-immigrant aussi profond lequel esr enraciné dans son histoire, et continue jusqu'à nos jours.

Au début des années 1940, les japonais-américains commencent à être désignés comme le << péril jaune >>. Ils sont donc considérés comme dangereux et une menace pour la société. Le bombardement de Pearl Harbor par le Japon ne fera qu'accentuer la haine et la discrimination à leur égard. Les citoyens américains japonais vont alors subir de graves préjudices en provenance de la population et seront opprimés par leur propre pays. Ils seront confrontés à des traitements indignes d'une véritable grande nation démocratique, agressés par des attitudes racistes provenant de tous les niveaux de la société américaine et du gouvernement américain. Finalement, le Président Franklin Roosevelt signera l'ordre de les interner dans des camps de détention "pour leur bien". La plupart de ces pauvres bougres, hommes, femmes et enfants, étaient de loyaux citoyens, fidèles à la nation américaine dont beaucoup étaient nés aux USA et n'avaient jamis mis les pieds au Japon. Ils furent les victimes du mythe populaire de la Cinquième colonne japonaise injustifié ainsi que de la propagande largement répandue que, tous les japonais doivent être traités comme des gansters. On procéda donc à des arrestations et des déportations de masse des japonais-américains dans des camps d'internements vétustes, souvent  situés au milieu de nulle part, en plein désert. Curieusement, la population américaine d'origine allemande dont certains de ses membres étaient, eux, très actifs dans l'espionnage et actes de sabotage divers sur le territoire américain, pour le compte de l'Allemagne nazie, ne fut nullement inquiétée par les autorités.

En 1944-45, à leur sortie de ces camps de l'infâmie, les déportés d'origine japonaise de citoyenneté américaine, reçurent un ticket d'autobus et la somme de 25 dollars. Les mêmes aides que celles allouées aux criminels à leur libération de prison. Que faut-il penser d'une nation qui traite ses citoyens de la sorte et se proclame la plus grande nation au monde ?

Dans l'ensemble, les États-Unis étaient un grand pays, dans la seconde moitié des années 1940 et 1950. Ce fut une période de grandeur et d'unité que ce pays n'a jamais connu depuis. La vie y était meilleure et les gens plus heureux que jamais. Les gens avaient un emploi, on gagnait plus d'argent et les choses étaient moins chères. Les Américains étaient un peuple juste et compassionné qui se comportait avec modestie et bienséance. Les rues étaient sûres et les écoles étaient bonnes. Les G.I.s allaient à l'Université gratuitement, le salaire minimum suffisait à subvenir aux besoins d'une famille. Lorsque vous alliez chez le médecin, la facture été envoyée à l'entreprise pour laquelle vous travailliez et vous n'en entendiez plus jamais parler. L'impôt sur le revenu était indexé à 90% que les riches payaient. Il n'y avait pas de bons de d'alimentation, les pauvres étaient pris en charge par des organisations caritatives et les églises. Personne ne mourait de faim ou de froid parce qu'il était sans abri. La plupart des gens se comportaient décemment.

C'était une ère sans précédent où les États-Unis se montrèrent être un grand pays et un exemple pour le monde entier. L'économie et la prospérité étaient en plein essor en raison des pénuries, tout était fabriqué aux USA. Ce pays fabriquait son propre acier, raffinait son propre pétrole, et exportait ses produits massivement à travers le monde entier. C'est aussi une période où le gouvernement créa d'innombrables emplois dans le cadre de grands projets d'infrastructure massive comme par exemple le célèbre réseau routier américain. L'Amérique était le leader mondial dans toutes les mesures du bien-être politique et économique. Il y avait de l'optimisme quant à l'avenir, fondé surtout sur le fait que les Américains étaient unis et forts.

Dans la période d'après-guerre, de 1945 à 1960, les États-Unis possèdaient plus de la moitié de la capacité industrielle mondiale. Ils étaient à leur apogée dans les années soixante mais après cela, ce pays a connu un lent déclin. Une fois que les américains se sont noyés au Vietnam, le pays divisé s'est effondré. Aujourd'hui, ce pays est devenu une jungle et le rêve américain un cauchemar. Qu'est-ce que les américains ont aujourd'hui ? Des épidémies de drogue, des fusillades de masse, des foldingues à tous les coins de rues, des couvertures médicales insignifiantes, du racisme et de la discrimination dans l'ensemble du pays, une dette nationale énorme et des guerres stupides à n'en plus finir. Jetez donc un coup d'oeil sur les photos des villes américaines en 1945, puis regardez le même endroit aujourd'hui. Que voyons-nous ? Beaucoup d'abandon, de déclin, de dégradations, de souillures et de laideur. Cette nation de tatoués et de toxicomanes aux effets vestimentaires peu louables, ignorants comme il se doit, sont heureux de travailler, quand ils ont la chance d'avoir un emploi, pour des organizations négrières qui les chassent comme des moins que rien quand ils atteignent 40 ans. Quant à l'éducation générale, disons que je suis fatigué de leur expliquer que Victor Hugo n'est pas un joueur de baseball.

Affirmer à tous bouts de champ que son pays est le plus grand au monde est un ridicule complexe de supériorité. De nos jours, l'idée que les USA puissent être le pays le meilleur au monde est absurde et schizophrénique. Le meilleur pays du monde est celui où chacun d'entre nous est né. Les américains devraient cesser d'essayer de redevenir un grand pays et plutôt s'efforcer de redevenir un bon pays, qui ne déclenche pas des guerres inutiles qui sont l'équivalent éthique du meurtre international. Qu'ils commencent par respecter les lois internationales et la souverainté des nations de ce monde. Malheureusement, que ne feraient-ils pas pour être les patrons de la planète et de ses ressources ? Ils s'arrogent le droit d'être le gendarme de la planète au nom de principes saugrenues, et en violation du droit international ils envahissent, occupent, bombardent et tuent qui ils veulent. Après la chute de l'URSS, ce pays étatsunien est devenu arrogant envers le monde entier. Il y a trop de racisme, de sexisme, de crimes, de pauvreté  et de xénophobie maladive dans ce pays, pour qu'il puisse avoir la prétention de se proclamer << the greatest country in the world >>.

Ce n'est certainement pas en commettant des myriades de crimes de guerre, de tortures illégales selon les lois internationales, et de guerres d'agression contre des nations souveraines, que les États-Unis vont être perçus comme étant une grande nation. De plus, voila des années qu'ils refusent de ratifier donc de participer à la Cour Pénale Internationale, une juridiction établie par plus d'une centaine de nations, dont pratiquement tous les alliés des États-Unis. Cette Cour de Justice est l'outil des communautés internationales pour prévenir, poursuivre et punir les individus accusés de génocide et de crimes contre l'humanité. C'est un tribunal de dernier ressort dans la défense de la race humaine contre la brutalité. Quoi de plus étonnant que ce refus de participer à la Justice Interntionale, pour un pays qui fut l'un des organisateurs du procès de Nuremberg et concepteurs du chef d'accusation de << crimes contre l'humanité >>. Encore plus étonnant est le fait qu'après avoir refusé de ratifier le traité en question, le Congrès des États-Unis a adopté une loi qui permet à ce pays de "punir les nations" qui ne se sont pas jointes à l'effort international de poursuivre les pires crimes qui pourraient être commis !

La vie dans un pays comme la Suisse est de beaucoup meilleure que la vie aux USA. Les américains sont en retard dans de nombreux domaines, notamment, dans le domaine de la santé, de l'éducation et de la protection sociale. Un économiste affirmait récemment à la télévision que plus d'américains meurent chaque année à la suite de crimes violents que d'accidents de la route. La fabrication made in USA n'est plus qu'une coquille de ce qu'elle était autrefois. Depuis les années 1980, l'écart d'inégalité des revenus s'est creusé de plus en plus tandis que les femmes sont toujours exploitées dans le monde du travail. Le déficit de la dette nationale ne cesse d'augmenter, les dépenses militaires sont faramineuses et largement excessives. Nous sommes loin de l'âge d'or des USA dans les années 1950-1960, où les taxes étaient élevées pour les riches et le budget militaire raisonnable. Sur le,plan des infrastructures, c'est la catastrophe. Les infrastructures américaines sont dans un état de délabrement déplorable : des ponts s'écroulent, des voitures disparaissent dans des trous béants sur les routes, des barrages sont sur le point de craquer, et même dans une ville comme New-York, certaines rues ressemblent à la piste Ho Chi Minh après un bombardement. Pour de nombreuses raisons, les USA sont tombés en disgrâce, et il n'y a pas de solution facile pour redresser la situation. Sous ce rapport, les USA sont à l'image de la Rome Antique finissante.

Comme elle semble loin cette Amérique des années glorieuses, qui était un exemple pour tous et donnait tant d'espoir aux peuples du monde. Être Américains pour les européens d'alors, c'était appartenir à un pays aux grandes idées morales qui avait une place spéciale parmi les nations. Les Ètats-Unis étaient admirés et respectés de tous pour leurs formidables accomplissements. C'était la première démocratie moderne, une ville sur une colline, pour souligner sa position comme exemple moral pour le reste du monde.

Aujourd'hui, ce pays qui fut si grand dans le passé, est devenu cauchemardesque brutal et barbare. C'est un pays violent et parano, capable de toutes les dérives possibles et imaginables. Alors qu'il était supposé libérer le monde de la tyrannie, au sein même de ses murs, il s'avère être un pays d'une effroyable brutalité. Cette démocratie violente et inquiétante, tolère au nom de la libre circulation des armes, les massacres d'innocents sans lever le petit doigt. Il a adopté la brutalité comme fin et comme moyen, et comme vision du monde aussi.

Les autorités Américaines ne peuvent plus faire face a la criminalité ,l'immigration clandestine , j'en ai assez vu sur le net pour affirmer cela.

providence a écrit:Les autorités Américaines ne peuvent plus faire face a la criminalité ,l'immigration clandestine , j'en ai assez vu sur le net pour affirmer cela.

En plus les médias font un sérieux travail de sape accusant les blancs d'être à l'origine de tous les maux. La vérité ce que le fameux vivre ensemble, le "melting-pot" n'est qu'une vaste fumisterie. L'instinct grégaire fait qu'à de rares exception près les gens se rapprochent de ceux qui les ressemblent. Il suffit de voir les écoles pour noirs, les quartiers pour noir, sans oublier les églises, les universités etc.
Comme le dit le proverbe, "chacun chez soit et les vaches seront bien gardées"

gemini a écrit:

providence a écrit:Les autorités Américaines ne peuvent plus faire face a la criminalité ,l'immigration clandestine , j'en ai assez vu sur le net pour affirmer cela.

En plus les médias font un sérieux travail de sape accusant les blancs d'être à l'origine de tous les maux. La vérité ce que le fameux vivre ensemble, le "melting-pot" n'est qu'une vaste fumisterie. L'instinct grégaire fait qu'à de rares exception près les gens se rapprochent de ceux qui les ressemblent. Il suffit de voir les écoles pour noirs, les quartiers pour noir, sans oublier les églises, les universités etc.
Comme le dit le proverbe, "chacun chez soit et les vaches seront bien gardées"

Dans les domaines de la criminalité et de l'immigration illégale, ce pays va tout droit dans le mur. En ce qui concerne le "melting pot" ce n'est qu'une illusion, un mythe fondateur. En réalité, c'est une affirmation contestable du fait de la ségrégation et du droit à la différence cher aux américains. En apparence, les rues de New York ressemblent à un "melting pot" mais ce n'est qu'une illusion. Actuellement, il existe un peu partout dans cette ville gigantesque, des quartiers ethniques séparés, et dans chaque district, il y a des quartiers italiens, chinois, porto-ricains, noirs comme Harlem, juifs, polonais, etc. Nous sommes loin du célèbre "melting pot" où tout le monde est "supposé" vivre ensemble en parfait harmonie. Les américains naïfs par nature, aiment se bercer d'illusions mais la vérité est tout autre. Le fameux "melting pot" qui est de se fondre dans une identité commune, est une idée dépassée alors que les américains sont individualistes et fiers de l'être.

Le plus grand pays au monde serait un endroit paisible où les gens pourraient vivre et prospérer en toute quiétude, sans crime, sans haine raciale  ou xénophobie. Ce pays n'est pas les États-Unis. Le discours hypocrite écrit sur la statue de la Liberté est démentit par l'histoire même des États-Unis. Croire naïvement que ce pays serait ouvert aux migrants est une farce grotesque dont l'histoire nous prouve le contraire. Une longue histoire de racisme et de xénophobie, contraire avec ce qu'ils professent. Le fait qu'une partie des citoyens américains d'origine japonaise fut détenue dans des camps de concentration aux USA, montre clairement le caractère raciste et xénophobe honteux de cette nation américaine. A noter pour la petite histoire que le Patriot Act de 2001, a permis la détention de personnes, sans procès, sous simple prétexte de suspicion. Il a de même, entraîné de nombreuses persécutions de personnes au niveau national. Il est un fait que les politiques xénophobes sont profondément américaines, elles font partie intégrante de la tradition américaine. Une simple question de bon sens s'impose à ceux qui croient que << America is the greatest country in the world >> :  Pensez-vous sérieusement qu'un pays hors-la-loi, convaincu d'une destinée manifeste et d'une nature transcendante spéciale qui le met au-dessus des règles internationales, un pays qui applique la torture officiellement et à la face du monde, puisse se proclamer être le plus grand pays au monde ?

Chevalier du Temple a écrit:Le plus grand pays au monde serait un endroit paisible où les gens pourraient vivre et prospérer en toute quiétude, sans crime, sans haine raciale  ou xénophobie. Ce pays n'est pas les États-Unis.

Cela ne peut exister, les hommes sont grégaires. tout ce qui ne leur ressemble pas sera rejeté. Et c'est normal. C'est une vue de l'esprit d'essayer de faire croire le contraire. Depuis le temps, il n'y aurait sur terre que des métis, voire une seule race.

Face à une vive polémique sur les moyens peu orthodoxes employés par son administration, le président George W. Bush assurait devant la presse que << Ce gouvernement ne torture pas les gens. Nous observons la loi américaine et nos obligations internationales >>. Cependant, dans la publication de ses mémoires, il se vante non seulement d'avoir accordé l'autorisation d'infliger aux prisonniers le supplice de la simulation de la noyade ou "waterboarding", mais de l'avoir fait à la cowboy. Cet aveu n'a soulevé aucun frémissement de conscience parmi le public américain qui est tout à fait à l'aise avec la torture. Au diable les grandes idées morales des États-Unis sur les droits de l'homme, la majorité des américains pensent que la torture est légitime. Voila qui est tragique et pervers pour une nation qui se dit chrétienne, c'est le moins qu'on puisse dire.

Cette adhésion générale à la torture, en provenance d'un peuple qui se dit particulièrement attaché aux Droits humains, montre le vrai visage d'un pays qui se trouve à la limite de la moralité. Dans un pays qui se prétend hautement civilisé, toute justification de la torture par un représentant de l'Etat est inacceptable. La perspective morale, veut que nous rejetions la légalisation de tout acte de torture qui ne peut être moralement justifiée. Une grand nation comme les Etats-Unis d'Amérique ne peut que se couvrir de honte aux yeux du monde entier, en pratiquant officiellement la torture et toute autre forme de cruautê, traitements inhumains et dégradants, car la torture est de la même espèce que le génocide et l'esclavage. La torture est associée aux formes les plus cruelles de souffrance physique et mentale, Aucune personne normale ne peut y rester insensible. Elle est condamnée par la plupart des nations civilisées et absolument interdite par tous les textes relatifs aux droits humains depuis la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948.

Le programme de torture de George W. Bush et Dick Cheney et de la complicité de "l'Association américaine de psychologie" qui coopère avec ces criminels, en modifiant pour l'occasion leur code d'éthique déontologique pour permettre la poursuite de la torture, est universellement répréhensible et condamnable par la Cour Internationale de Justice. De plus, cette solution américaine ne peut en aucun cas satisfaire une communauté internationale déterminée à poursuivre les violations des droits humains en vertu d'une juridiction universelle. En adoptant ces principes inhumains et indignes des pays civilisés, les États-Unis ne font qu'entacher leur réputation. Quand ce pays fait recours à la torture, il s'isole de la communauté internationale et donne encore plus de détermination à ses ennemis.

Le sénateur John McCain qui est un grand héros américain torturé à maintes reprises durant sa captivité au Nord Vietnam, a de son vivant, fait une déclaration publique de marque au Senat américain, montrant clairement que la torture allait contre les valeurs américaines : << J'ai souvent dit, et je continuerai toujours d'affirmer, que cette question n'a pas de rapport avec nos ennemis, mais avec nous-mêmes. Il s'agit de notre identité passée, presente et de celle que nous souhaitons pour l'avenir. il s'agit de notre façon de nous représenter par rapport au monde. Ce qui pourrait se révéler surprenant, et pas seulement pour nos ennemis, mais pour beaucoup d'Américains, c'est le peu d'utilité de ces pratiques dans l'obtention de nos résultats, aussi bien quand il s'est agi de traîner les coupables du 11 septembre devant la justice que pour déceler et empêcher les attaques terroristes actuelles et à venir. >>

Le slogan de Donald Trump au cours de la campagne électorale présidentielle était << Rendre sa grandeur à l'Amérique >>, ce qui bien évidemment présuppose que cette grandeur a été perdue. Beaucoup d'américains pensent actuellement que ce slogan est absurde étant donné qu' "America" est toujours grande. Bien que Donald Trump soit un peu déranger sur les bords, parfois, il faut reconnaître qu'il n'a pas tort.

En effet, les USA qui ont atteint leur apogée en l'an 2000, depuis, ne cessent de décliner dans tous les domaines. Tous les critères le disent, au 21ème siècle, ce pays étatsunien chute pratiquement dans toutes les catégories. Sa lumière est devenue déclinante pour des millions d'américains qui vient dans la pauvreté la plus complète. Incapables de retrouver du travail dans l'économie. Malgré ses belles promesses de lendemain enchanteur, Trump qui est aux prises avec d'énormes difficultés, n'a fait que s'en tirer autant bien que mal. Il se débrouille tant qu'il peut, en mentant souvent et beaucoup, selon les circonstances.

Les dieux se sont retournés contre cette Amérique modèle connue pour ses budgets équilibrés, sa monnaie honnête et son gouvernement limité. L'économie américaine a été déformée par la financiarisation et la fausse monnaie tandis que le gouvernement et la société ont été pervertis et corrompus par son élite financée par cette fausse monnaie. Il y a des traces de pourrissement dans les airs viciés de cette nation. Comme dans les grands naufrages de l'histoire, personne ne va échapper. Aucune fausse monnaie n'a survécu bien longtemps.

Certes, avec Trump l'économie se débrouille et donne l'impression que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais en réalité lorsque l'on prend connaissance des rapports en provenance des experts, on se rend compte que les ventes sont en baisse par rapport à l'ère Obama, que le nombre d'emplois créés est inférieur à ce qu'il était durant les années Obama. Quoi qu'en puisse dire Donald Trump, l'économie n'a pas beaucoup changé depuis sa prise de pouvoir. En fait, le prix à payer pour empêcher l'économie de changer, est plus élevé que jamais. Un petit exemple : sous Obama, les dépenses fédérales montaient de 2% par an, sous Donald Trump, elles grimpent de plus de 4% par an. Voila une imprudence dont la plupart des présidents américains ont refusé de s'aventurer. Aujourd'hui, le seul moyen pour que Trump continue à dépenser autant, c'est l'emprunt. Ce qui est grave pour l'avenir de ce pays, c'est que Trump a conclu un accord avec Nancy Pelosi, pour éliminer le plafond de la dette. Donc, maintenant, il n'y a plus de limites. On peut s'imaginer ce qui va arriver à cette nation américaine lorsque le gouvernement fédéral emprunte au rythme de 4,5 milliards de dollars par jour . . .

Le déclin américain est plus qu'évident et il est peu probable que la domination total des USA sur le monde devienne réalité.

Depuis les années 1980, bon nombre d'auteurs américains font référence au déclin de leur pays et des conséquences pour le monde entier. Depuis sa déroute au Vietnam, ce pays américain n'est plus un modèle pour la planète mais un repoussoir. Ce pays étatsunien qui fut indispensable à la sécurité et à l'équilibre du monde, ne peut maintenir son niveau de vie sans les subsides du monde. Son agressivité et son activisme militaire inquiétant dirigé contre des Etats insignifiants, est une indication de la décomposition du système américain et un signe de déclin.

En effet, aujourd'hui, les USA qui furent un géant autonome, ne sont plus autonome, ils dépendent du monde. Ils n'ont plus les moyens de lutter contre les grandes puissances de ce monde et sont obligés de s'en prendre à des petites nations inoffensives, et de se servir comme bon leur semble, de l'OTAN comme force d'appoint. Voila une réalité qui cache la décomposition de sa puissance économique. Car il s'agit bien d'un recul de la puissance économique américaine, face à l'émergence de puissances compétitives telles que le Japon, la Russie, la Chine et l'Europe. Les USA ne sont plus en mesure de contrôler ces acteurs économiques stratégiques majeurs. C'est la raison pour laquelle il ne pourront plus maitrîser le monde comme dans le passé et redeviendront une grande puissance parmi d'autres. D'autre part, le nouveau dynamisme mondial se refuse à accepter la prédominance d'une seule puissance. Nous assistons donc à la fin de la domination totale des USA sur le reste du monde. Les étatsuniens sont de plus en plus dépendants économiquement des autres nations, avec une balance commerciale largement déficitaire. Ils n'arrivent même plus à attirer dans leur giron, des pays susceptibles de faire contre-poids à la re-émergence de la Russie. A noter que des nations comme le Brésil et l'Inde deviendront eux aussi dans le futur, des joueurs géopolitiques majeurs.

Le vent a changé de direction et pratiquement personne ne considère plus cette société américaine comme un modèle du genre. Car les américains qui veulent tout dominer, on pour base... la violence. On ne s'étonnera donc pas que de plus en plus, les populations de ce monde soient hostiles aux USA et détestent même cet empire capitaliste prédateur, qui demande la soumission à ses idées et à son hégémonie.

Le président George W. Bush était certainement le président le plus drôle que ce pays étatsunien ait jamais eu. Drôle mais terriblement stupide et effrayant à la fois, comme il se doit. Malheureusement, tant que ce pays se laissera mener par le bout du nez par des dirigeants comme lui, les USA ne seront pas une grande nation.

Dans ses mémoires George W. Bush précise que c'est en entendant un sermon du pasteur méthodiste de Dallas, le  révérend Mark Craig, qu'il comprit où était son destin : devenir président des Etats-Unis et devenir une sorte de nouveau Moïse. Avant de se mettre sur le chemin de Pennsylvania Avenue qui mène à la Maison Blanche, "mommy's big man" se décida de rompre avec la bouteille. Le nouvel élu de Dieu qui pensait avoir une mission biblique, devint donc le président des États-Unis, tout en recevant moins de votes populaires que son adversaire.

Après la terrible tragédie de l'attaque du World trade Center qui fit tant d'innocentes victimes, ce nouveau génie de président a pris la décision d'envahir l'Irak afin de désarmer l'Irak, disait-il, de ses armes de destruction massive, lesquelles étaient purement illusoires. Il affirmait de même, botter le cul de Saddam Hussein, un bon allié des États-Unis qui avait fait une guerre par proxy pour le compte des USA contre l'Iran, laquelle coûta la vie à des centaines de milliers de soldats irakiens. George W. Bush voulait mettre fin au soi-disant soutien de Saddam Hussein au terrorisme non prouvé et libérer le peuple irakien.

Le but de cette invasion massive était bien sûr tout autre, et Saddam Hussein qui ne s'y trompa pas, affirma publiquement que les États-Unis n'avaient pas besoin d'envahir l'Irak pour contrôler le pétrole. Actuellement, le New York Times rapporta en février 2003, que l'Irak avait offert d'accorder la première priorité aux États-Unis en ce qui concerne les droits pétroliers de l'Irak, dans le cadre d'un accord pour éviter une invasion imminente.

Il est très intéressant de constater comment George W. Bush  a justifié sa décision d'envahir et d'occuper l'irak. Un acte qui en réalité n'avait absolument rien à voir avec les merveilleux sentiments exprimés dans ce discours préparé pour la circonstance : << Tant que des régions entières du monde couvent dans le ressentiment et la tyrannie, sujettes à des idéologies qui nourrissent la haine et excusent le meurtre, la violence s'accumulera et élèvera une menace mortelle. Il n'y a qu'une force historique qui puisse briser le règne de la haine et du ressentiment et exposer les prétentions des tyrans et récompenser les espoirs de l'homme honnête et tolérant, et c'est la force de la liberté humaine. Les évènements et le bon sens nous amènent à une conclusion : la survie de la liberté dans notre pays dépend de plus en plus de la survie de la liberté dans les autres pays. Le meilleur espoir pour la liberté dans notre monde est l'expansion de la liberté partout dans le monde. >>

Voila un discours qui ne peut que toucher les coeurs crédules des américains, car il invoque le meilleur du rêve et de leurs idéaux. Mais quand on connaît George W. Bush et que l'on sait analyser ses déclarations, on réalise combien il se servait simplement d'une grande idéologie comme d'un masque pour dissimuler ses véritables intentions.  Il aurait mieux fait de dire la vérité au peuple Américain dont beaucoup d'enfants perdront leurs vies dans cette région lointaine. Bush et Cheney auraient dû leur dire que la guerre était nécessaire afin de dégager des dizaines de milliards de dollars d'opportunité économique pour leurs petits copains des grandes entreprises et d'avoir accès au pétrole irakien. L'enthousiame général n'aurait certainement pas été le même, et beaucoup de vies humaines auraient pû être sauvées.

Aujourd'hui, nous savons avec tristesse que de jeunes hommes et femmes se sont sacrifiés sur des mensonges, tels que les armes de destruction de masse inexistantes, du soi-disant apport de la démocratie au peuple irakien. Comment les américains peuvent-ils accepter sans broncher les décisions de psychopathes comme Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz, Pearle, Rice, Feith, Bremer et quelques autres ? Après plus de quarante ans de vie dans ce pays, cela reste un mystère pour moi. Enfin, il n'y a pas que des imbéciles dans ce pays, comment peuvent-ils donc être convaincus que les criminelles et les psychopathes qui se succèdent à Washington, n'entrent en guerre avec la vie de leurs enfants, que dans des buts idéalistes et généreux ?

Avec un conseiller comme John Bolton en matière de sécurité nationale, il était plutôt difficile d'imaginer une << America great again >>. Trump a pris la sage décision de le renvoyer mais on peut bien se demander pourquoi il a engagé un individu aussi dangereux que ce specimen. Il était impossible qu'il ne connaissait pas les vues radicales de Bolton. La nomination de ce belliciste au poste de conseiller à la sécurité nationale a été effrayante pour bon nombre de politiciens de par le monde. Car Bolton était connu depuis de nombreuses années pour favoriser les guerres d'agression contre les rivaux des Américains. Sous prétexte d'une prétendue menace pour son pays, il conseillait les présidents de déclencher des attaques preventives aux conséquences incalculables. Il a notamment préconisé de frapper l'Iran militairement, en disant que pour arrêter la bombe de l'Iran, il fallait bomberder l'Iran. Il a même proposé de prendre des mesures drastiques envers la Chine, dans la mer de Chine, afin de contester les revendicatiopns chinoises. Cela malgré la détermination des chinois et l'augmentation considérable du risque d'un conflit majeur dans la région, pouvant jusqu'à déclencher un échange nucléaire. Il ne fait aucun doute que Bolton était incontestablement le conseiller le plus dangereux de l'Administration Trump. C'est le genre d'individu quji était convaincu que les États-unis pouvait entreprendre ce qu'ils voulaient sur cette planète, en dehors de l'ONU et du droit international. Ce grand dÉfenseur des guerres criminelles hors-la-loi, ne pensait qu'à utiliser la puissance militaire américaine, pour consolider et élargir l'ordre et la position géopolitique de son pays dans le monde.

Certains politiciens avisés à Washington, pensent qu'actuellement, Bolton était l'un des architectes du chaos dans lequel se trouve aujourd'hui, la politique étrangère américains sur plusieurs fronts géopolitiques. Malgré les menaces verbales, les tweets belliqueux et les grands airs de bravado de Trump vis-à-vis de certaines nations qui osent lui tenir tête, en réalité, le bouffon Trump n'est pas enthousiaste d'aller en guerre. On peut comprendre qu'après une sérieuse prise de conscience, Trump ait décidé de se dissocier des mauvais conseils du faucon numéro un de la Maison Blanche, car maintenant, Bolton était un obstacle. Peut-être que Trump a soudainement réalisé que Bolton avait fait partie d'une bande de criminels du gouvernement Bush, un de ceux qui avait inventé et promu les mensonges sur les soi-disant armes de destruction masssive en Irak. Encore une fois, il semble incompréhensible que Trump ait choisi Bolton pour conseiller alors qu'il existait entre eux une différence idéologique fondamentale : Trump une fois au pouvoir avait promis de mettre fin aux guerres perpétuelles des États-Unis, trop coûteuses, tandis que Bolton favorisait la politique du coup de poing sur la gueule, comprenant l'utilisation massive de la puissance militaire américaine.