Le 6 Juin 1944, les Canadiens-français débarquent en Normandie

La chute de la France en 1940 a eu un impact considérable au Québec où l'on éprouve un vif sentiment de sympathie et de chagrin pour la France, l'ancienne patrie. Les québécois se portent volontaires et s'engagent dans les troupes royales canadiennes ou viennent grossir les rangs des régiments francophones de la Chaudière, de Maisonneuve et des Fusiliers de Mont-Royal. Il existait également un régiment d'artillerie francophone, le 4ème Régiment d'artillerie moyenne, le seul régiment d'artillerie de langue française de l'Armée canadienne durant le conflit. Le 21 juillet 1941, le Régiment de la Chaudière est envoyé en Angleterre où il reçoit un entraînement intensif. En 1944, l'entraînement redouble d'intensité et l'on sent qu'une opération de grande envergure se prépare. Le 3 juin, les troupes sont mises en état d'alerte et le 5 juin au soir, l'opération du 6 juin est annoncée.

A l'aube, au milieu de la Manche, la mer était démontée, dans quelques heures cette magnifique unité francophone va se montrer extraordinaire de courage au milieu de l'enfer des plages normandes. Pour tous ces gars du Québec l'émotion est grande car pour eux, l'assaut sur les plages normandes constitue un formidable symbole, celui du retour au pays de leurs ancêtres. Le Régiment de la Chaudière est la seule unité canadienne-française à participer au débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Les autres régiments francophones rejoindront les "Chauds" au début de juillet 1944.

Vers 8h45 du matin, le Régiment de la Chaudière débarque sous un feu ennemi intense à Bernières-sur-Mer, code "Juno Beach". Le premier objectif était d'abord de contrôler les neuf kilomètres de Juno Beach pour assurer la jonction entre les plages britanniques Gold Beach et Sword Beach. Ensuite, il s'agissait d'effectuer une percée entre Bayeux et Caen, puis prendre l'aéroport de Carpiquet en dehors de Caen. Le débarquement était fait sur une base de sauts de grenouilles. On débarquait, on devait courir le plus vite possible loin de la plage, puis se creuser une tranchée pour se protéger. Puis allant de l'avant on recommençait en gagnant du terrain par petits pas. C'est ainsi que le régiment, au prix de nombreuses vies humaines, progressera de quelques dizaines de kilomètres quelques jours après le débarquement.

https://quebec.huffingtonpost.ca/2014/06/05/chronologie-du-debarquement-en-normandie-des-troupes-canadiennes-en-1944_n_5454302.html#gallery/5ccdba75e4b0bb2de0e75ed1/33

Les gars de la Chaudière vont affronter la 716ème Division d'infanterie allemande et ils savent qu'ils vont subir de nombreuses pertes. Ils réussissent cependant à éliminer les défenses côtières allemandes de Grayes à saint-Aubin et entre dans Bernières-sur-Mer. Puis ils empruntent la direction de Beny-sur-Mer, qui est le premier objectif du Régiment. Les combats se déroulent au milieu de la population civile durement éprouvée. Ils s'insèrent à plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres en nettoyant les bourgs de la Thue et de la Mue, ainsi que les bourgades de Colombey, Basly, Beny sur l'axe routier Caen-Courseulles. Le soir du jour "J" les "Chauds" ont atteint tous leurs objectifs. Le gros du régiment est à Colomby-sur-Thon ou occupé à batailler les allemands dans les carrières de Fontaine-Henry. Autour de deux heures du matin se produit un échange de coups de feu avec une colonne allemande appartenant au 192ème régiment de Panzergrenadieren qui fonce sur les "Chauds" au pas de charge. Heureusement, les Canadiens-français possèdent des canons de 57mm antichars qui créent le chaos parmi la colonne allemande. Un combat sanglant va se poursuite toute la nuit et les troupes allemandes qui se trouvent en rase campagne sans pouvoir se mettre à couvert, sont littéralement décimées par les fusils mitrailleurs québecois. A la mi-juin, le Régiment de la Chaudière arrive à Rots. Le Régiment qui a combattu tout le mois de juin aux alentours de Caen, va entreprendre dès le 4 juillet avec d'autres unités canadiennes et anglaises, la reconquête de l'aérodrome de Carpiquet qui est défendu par la 12ème Division blindée SS << Hitlerjugend >>.

Un héros du glorieux Régiment de la Chaudière qui a débarqué sur la plage de "Juno" raconte ce que fut son expérience.

La 12. SS-Panzer Division "Hitlerjugend" avait été créée en 1943 par Himmler. Cette division était composée essentiellement de jeunes gens nés en 1926, provenant des Jeunesses hitlériennes. Quelques 16.000 jeunes fanatiques de 17 ans reçurent un entraînement très poussé en Belgique. En Avril 1944, la division déclarée fin prête pour le service actif, prit ses quartiers dans le Nord de la France. Et lorsque les alliés débarquèrent en Normandie, la "Hitlerjugend" reçut l'ordre d'avancer vers les plages de débarquement et d'entrer en action. Ils montent donc vers le front sans couverture aérienne et sont sans cesse mitraillés et pilonnés par l'aviation alliée. La division se regroupe à l'est de Lisieux, puis gagne les faubourgs ouest de Caen, menacés par la 3ème Division d'infanterie canadienne. Des unités alliées ayant atteint les abords de l'aérodrome de Carpiquet, la division "Hitlerjugend" se doit d'empêcher les Canadiens d'atteindre cette position clé. Le 7 juin alors que la 9ème Brigade canadienne se dirigeait vers l'aérodrome de Carpiquet en traversant les villages de Villon-les-Buisons et Buron, la Brigade fut prise en embuscade à Authie par un bataillon de chars de la 12.SS-Panzer Division. Les jeunes nazis repoussèrent les canadiens qui perdirent 28 chars de combat. Les forces allemandes qui étaient sous le commandement du sinistre criminel Kurt << Panzer >> Meyer, s'adonnèrent au meurtre de prisonniers de guerre canadiens le même jour et le 8 juin. Pour les canadiens, l'occasion de prendre l'aéroport de Carpiquet avait été perdue. Il faudra un mois avant que les canadiens soient en mesure de lancer une nouvelle attaque sur l'aéroport car Carpiquet, c'était une forteresse autour d'une piste d'atterrissage. Les défenses allemandes possèdaient six canons de 75mm dans des tourelles de béton et d'acier, ainsi que douze canons antiaériens, dont certains étaient des redoutables 88mm. Des bunkers et des tranchées étaient entourés de barbelés et protégés par plusieurs mitrailleuses qui pouvaient balayer les approches. Les allemands avaient également placé des pièges antichars et des barricades de barbelés autour du village et autres grands bunkers en béton. Plusieurs mitrailleuses antiaériennes de 50mm défendaient l'emplacement ainsi que des mortiers de 80mm. Le terrain autour l'aéroport était miné et des obstacles de char avaient été construits aux points stratégiques. De plus, les allemands pouvaient se déplacer d'un point à un autre via un réseau de tunnels. La Division "Hitlerjugend" tenait le village et l'aérodrome. Non loin de là, vers Eterville se trouvait un Régiment de la 1.SS- Panzergrenadier du << Standartennfuhrer Albert Frey  >> tandis que le côté ouest de Carpiquet était tenu pa des éléments de la SS Division << Leibstandarte Adolf Hitler >>. Plus que toute autre unité d'élite de la Waffen SS, les adolescents de la 12ème Panzerdivision se montraient impitoyables au combat et faisaient preuve d'une détermination et ténacité sans faille.

L'aérodrome de Caen-Carpiquet restant un objectif prioritaire des Alliés, le 4 juillet, le général Dempsey lance l'opération "Windsor". La 3ème division canadienne attaque donc le village et l'aérodrome mais la première vague d'assaut est décimée par un violent barrage d'artillerie allemande. Dans le village les combats sont acharnés et c'est au prix de lourdes pertes qu'en fin de journée les Canadiens se rendent maîtres des lieux et de l'extrémité nord de l'aérodrome, face aux adolescents de la "Hitlerjugend" qui défendent leurs tranchées jusqu'au bout. Les allemands contre-attaquent trois fois avec leurs chars mais en vain. Leurs pertes sont considérables. Il faudra encore trois jours de sanglants combats pour s'emparer de l'aérodrome. Le 9 juillet, les gars de la Chaudière s'emparent des derniers hangars au sud de l'aérodrome. La prise de l'aérodrome était une priorité absolue pour les Alliés car c'est de là que les bombardiers allemands effectuaient jusqu'à quatre missions par jour contre l'Angleterre. Le Régiment de la Chaudière fut un des régiments qui se lancèrent à l'attaque du village où les troupes allemandes avaient mis en place une défense féroce et meurtrière. Encore aujourd'hui, les survivants de cette opération parlent de Carpiquet comme étant le "cimetière", un théâtre des horreurs où chaque pas en avant signifiait la mort possible.

Les différentes unités des divisions SS sont désormais éparpillées au nord et à l'ouest de Caen, durement éprouvées par deux semaines de combats intensifs. Elles commencent à manquer de carburant et de munitions, car les convois allemands sont impitoyablement pilonnés par l'aviation alliée.

Le 18 juillet, les "Chauds" participent à l'opération "Atlantic" et combattent vers Colombelles puis font route vers Bellemaist qui se rend. Ils commencent la reconquête des faubourgs de Caen et le 30 juillet, le Régiment pénètre dans la ville qui est détruite à 90%. Le Régiment de Maisonneuve qui a débarqué début juillet, participe lui aussi aux combats pour la libération de Caen, du 19 au 23 juillet. Il se bat dans la région d'Authie, de Vaucelles, de Fleury-sur-Orne et de saint André. Le 4ème Régiment d'artillerie moyenne combat également à vaucelles et contribuera à la fermeture de la poche de Falaise. Quant au Régiment des Fusiliers de Mont-Royal, il participe à la campagne de Normandie, à Beauvoir et à Troteval.

Le 8 août, le Régiment de la Chaudière participe à l'opération "Totalize" dont l'objectif était l'encerclemnt des troupes allemandes dans la poche de Falaise. L'assaut est donné pour s'emparer de Falaise tandis que les "Chauds" s'emparent de Rouvres faisant de nombreux prisonniers. Le 16 août marque la fin des espoirs allemands car le front normand vient de s'effondrer. Le Régiment est placé de telle façon qu'il interdit aux éléments allemands de percer l'étau. Le 25 août 1944, la bataille de Normandie est terminée.

La bataille de Normandie est terminée mais la guerre n'est pas pour autant achevée, les gars de la Chaudière vont écrire leur nom sur le livre de l'hèroïsme en maintes occasions encore. En 76 jours de combats, les régiments francophones du Québec ont contribué de façon extraordinaire et glorieuse à la libération de la Normandie, au prix de milliers d'hommes.

Les régiments Canadiens-français participent maintenant à la poursuite des troupes allemandes le long des ports de la Manche et de la Mer du Nord. La conquête de ces ports est extrêmement importante car elle va permettre de faciliter le ravitaillement des troupes alliées. Dès le 21 août, le Régiment de Maisonneuve a entreprit une course-poursuite contre l'ennemi en déroute. Il s'agit également de détruire les bases de missiles V1 qui menaçent Londres et d'autres villes anglaises. La Seine se trouve à environ 150 km de Falaise et ce qui reste de la 7ème armée allemande s'apprête à franchir la Seine à tout prix, de peur d'être encerclée par les troupes du général Patton. Pendant la poursuite des forces allemandes battent en retraite en direction de Rouen. Le Régiment de la Chaudière se bat aux alentours de Rouen mais c'est le Régiment de Maisonneuve qui, après des combats à Clair-Tizon et à Versainville, libère la ville le 30 août 1944.

Les ports les plus importants sur la Manche sont Le Havre qui est un point fort du Mur de l'Atlantique où sont retranchés d'importantes troupes allemandes, Boulogne, Anvers et Rotterdam. La capture de ces ports est critique car la route d'approvisionnement depuis les plages de Normandie était de plus en plus longue. Pendant tout le mois de septembre 1944, la 3ème division canadienne mit toute son énergie à dégager ces ports stratégiques. Le 31 septembre, le Régiment des Fusiliers de Mont-Royal defile dans les rues de Dieppe sous les acclamations de la foule en l'honneur de leurs camarades tombés durant la désastreuse bataille de Dieppe le 19 août 1942.

Normandie 1944 - La retraite des troupes allemandes après la bataille de Falaise.

C'est vraiment un plaisir de lire que des Québecois se sont engagés.
Ils avaient déjà reçus un accueil extrêmement chaleureux lors de leur venue en 14-18.

Napoléon I a écrit:C'est vraiment un plaisir de lire que des Québecois se sont engagés.
Ils avaient déjà reçus un accueil extrêmement chaleureux lors de leur venue en 14-18.

A travers les siècles, il est toujours resté dans les coeurs des Canadiens-français, un mystérieux et tendre attachement pour leur pays d'origine. Ces braves gens sont animés de sentiments d'amour et d'affection profonde pour la France de leurs ancêtres.

Le Régiment de la Chaudière prend maintenant la route de la Belgique où il va participer aux actions de la bataille de l'Escaut, notamment dans les actions de la poche de Breskens. La bataille de l'Escaut s'est déroulée au nord de la Belgique et au sud-ouest des pays-Bas, entre le 2 octobre 1944 et le 8 novembre 1944. Cette opération avait pour but de prendre le contrôle des deux rives de l'estuaire de l'Escaut en vue d'ouvrir le port d'Anvers aux bateaux de ravitaillement alliés afin de faciliter l'approvisionnement du front. La bataille de l'Escaut va se révèler particulièrement pénible et coûteuse car la défense allemande est bien installée. Cinq semaines de combats attendent les "Chauds" avec des assauts amphibies et des luttes en terrain découvert. Les terres et les eaux avaient été minées par les allemands qui possèdaient une artillerie lourde. Le Régiment de Maisonneuve vient se joindre aux combattants. Les allemands lancent des contre-attaques qui causent de lourdes pertes aux assaillants qui se trouvent dans une région peu propice aux blindés qui s'embourbent facilement. Le Régiment de Maisonneuve qui participe à l'opération "Vitality" progresse vers le Beveland-Sud. Le régiment s'enlise dans les polders inondés et essuie le feu intense de l'ennemi mais après dix jours de combats acharnés, il libère Woensdrecht. Pendant ce temps, le Régiment de la Chaudière contribue au nettoyage de la poche de Breskens. Les fantassins du Maisonneuve montent à l'assaut de la longue bande de terre qui màne à l'île de Walcheren, dans la boue et la pluie. L'île commande l'embouchure de l'Escaut, c'est-à-dire l'accès au port d'Anvers. Elle sera libérée le 8 novembre au prix de sanglants combats. Une fois les abords du canal libérés, les premiers convois alliés arrivent dans le port d'Anvers.

De novembre 1944 à février 1945, le Régiment de la Chaudière combat dans le saillant de Nimegue avec le  4ème Régiment d'artillerie moyenne francophone. Le 8 janvier il est engagé dans la bataille de Leuth près d'un village situé à quelques kilomètres de Nijmegen. Le secteur a été complètement inondé par l'ennemi. Le 26 janvier il s'empare de Hollen après de durs combats. Entre février et mars 1945, il participe à la bataille de la Rhénanie en Pays-Bas et prend Hochwald puis Emmerich et Hoch-Elten sur le Rhin. Il nettoie le nord de la Hollande, Zutphen, Zwolle, Sneek, Lemmer, Bunde. Le Régiment de Maisonneuve participe aussi à l'opération. Partout les Canadiens-français se couvrent de gloire. Ordre est donné d'ouvrir le passage entre la Meuse et le Rhin. Le 21 février la ligne Siegfried tombe. Sur le chemin de la victoire, le régiment avance sur des terres inondées, dans la neige et sous le froid, dans la boue et les pluies diluviennes. Les "Chauds" traversent le Rhin en mars et avance en Allemagne jusqu'à Grossfehn, Aurich, puis Emden. Le 4 mai 1945, les armes se taisent dans le nord-ouest de l'Allemagne qui est prête à signer sa reddition sans conditions. A partir de 1946, les régiments Canadiens-francophones reviennent au Canada.  Du Jour-J jusqu'au Jour de la Victoire, les "Chauds" ont combattu avec héroïsme, courage et détermination.

Le soldat Léo Major fut le "Rambo" terminator des allemands du Régiment de la Chaudière pendant la deuxième guerre mondiale. Un homme exceptionnel et un soldat au sang froid remarquable, qui a libéré une ville entière occupée par les Allemands . . . à lui seul !



Au cours de sa participation au debarquement de Normandie, Léo Major prend un bulldozer et détruit un mur qui empêchait l'avance des troupes et en profite pour faire douze prisonniers. Plus tard, il capture un véhicule allemand contenant des codes secrets qu'il remet au commandant du régiment. Lors de la bataille de Caen, un allemand lance une grenade au phosphore dans sa direction. Il perd son oeil gauche mais refuse de se faire réapatrier au Canada, prétextant qu'étant un tireur d'élite, son oeil droit était bon pour le tir de précision. Il fut donc autorisé à continuer la guerre avec un cache-oeil. Lors de la bataille de l'Escaut aux Pays-Bas, il capture à lui seul 93 soldats allemands. En 1945, à bord d'un véhicule qui saute sur une mine antichar il souffre de plusieurs fractures et de côtes cassées. Il refuse encore d'être évacué. Par la suite, il va être impliqué dans la libération de la ville de Zwolle. En effet, alors que Léo est en reconnaissance avec un autre soldat, ils attaquent les patrouilles ennemies dans les rues de Zwolle, lançant des grenades pour faire croire que la ville est sous attaque. Il capture des dizaines d'allemands, qu'il remet à son régiment. Pour finir la journée, il attaque à lui seul le Q,G des SS et tue quatre officiers supérieurs. Puis, il met le feu au Q.G. de la Gestapo. La ville de Zwolle dont une des rues porte le nom de Léo Major, honore encore asujourd'hui la mémoire de ce grand héros Canadien-français.



En 1950, on le retrouve en Corée ou il fait partie du 2ème bataillon du 22ème régiment. Les américains qui a avaient perdu une bataille sur une colline au nord de Séoul y avaient laissé beaucoup de matériel. On demanda au soldat Léo Major s'il pouvait faire qurelque chose. Ayant carte blanche, il choisit 18 hommes, et au matin, ils prirent la colline aux Chinois, qui répliquèrent avec deux divisions. Pendant trois jours Léo et ses hommes repoussèrent sept attaques chinoises en provenance de quatre directions différentes. De retour au camp en portant un blessé sur ses épaules, il fit la rencontre d'un journaliste qui allait devenir très important dans l'histoire du Québec : René Lévesque. Avec ses 18 hommes Léo Major a fait plus que les hommes de la 3ème division américaine.

Le Musée du Régiment de la Chaudière à Lévis, Québec.

Hommage et reconnaissance éternelle aux Canadiens-français qui sont morts glorieusement sur le sol de France afin que nous puissions être libres aujourd'hui. Oublier les Canadiens-français tombés en Normandie et ailleurs, est une insulte à leur mémoire.

La vidéo représente un cimetière militaire canadien parmi tant d'autres, entre Caen et Falaise en Normandie.