La véritable Brioche des Rois !

Bonne fête de l'Epiphanie à toutes et tous !

La véritable recette de le Brioche des Rois à la fleur d'oranger. (miam ! )

Dans le sud de la France, pour l'Epiphanie, nous dégustons plus souvent la brioche des rois à la fleur d'oranger que l'on nomme "gâteau des rois" plutôt que galette à la frangipane. En principe, cette brioche ne se déguste qu'en janvier.

****pour 12 personnes

500 g de farine T55
25 cl de lait
20 g de levure fraîche de boulanger
2 œufs dont 1 pour la dorure
150 g de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
50 g de beurre doux
1 cuillère à café de sel
1 1/2 cuillères à café d’arôme naturel d'orange
2 cuillères à soupe de fleur d'oranger
du sucre en gros grains
des fruits confits pour la décoration

Sirop :
50 g d 'eau
50 g de sucre
1 cuillère à café d’arôme orange

Réalisation

Difficulté : Facile
Préparation : 20 mn
Cuisson : 30 mn
Repos : 5 h
Temps Total : 5 h 50 mn

Préparation

Brioche des rois à la fleur d'oranger : Etape 1

Tiédir le lait au micro-onde 30 sec à 1 min.
Délayez la levure dans le lait (petite astuce mettre un peu de sucre, ça active la levure).
Mélangez la farine, le sucre, le sel dans le bol du robot, rajoutez la fleur d’oranger, l’arôme d’orange, le lait avec la levure, commencez le pétrissage.
Ajoutez l’œuf.
Réalisez le mélange jusqu'à ce que la pâte ne colle quasiment plus (10 min), votre pâte doit être souple.
Ajoutez le beurre coupé en petits morceaux, petit à petit en continuant à pétrir jusqu'à ce que la pâte se décolle du bol du robot (10 min).
Placez au four (préchauffé à 50°C et arrêté) de préférence dans un bol en inox (bon conducteur de chaleur) pendant 2 h recouvert d'un torchon.
Écrasez doucement la pâte avec les poings, séparez en 2 la pâte, formez une boule, au centre faites un trou et écartez la pâte en forme de couronne vous façonnez votre brioche des rois.
Placez sur une plaque recouverte d'un papier de cuisson et laissez reposer de nouveau au four recouverte d'un torchon 2h30 à 3h, voire toute la nuit.

Brioche des rois à la fleur d'oranger : Etape 2

Battez le 2e jaune d'œuf avec du lait et dorez la brioche au pinceau.
Ajoutez le sucre en grains (il est moins dur, ça ne fond pas à la cuisson).
Faire cuire à 180 °C pendant 30 min pour une grosse brioche.
Mettez le sucre et l'eau dans une casserole, faites chauffer, lorsque le sucre a fondu, continuez à faire chauffer pendant 8 à 10 min, le sirop va se faire, laissez tiédir, ajoutez l’arôme orange. Badigeonnez le gâteau des rois refroidi avec le sirop, ajoutez les fruits confits.
Si vous aimez les fruits confits vous pouvez en rajouter dans la pâte lors du pétrissage, je n'en mets pas car je préfère la brioche des rois sans les confits sauf pour la déco.

Pour le conserver une fois froid, vous le mettez dans un sac de congélation, il sera moelleux plusieurs jours.

Cela change de la sempiternelle galette (imposée par les Parisiens). Enfant, à Nice, on ne voyait que la brioche pour l'Epiphanie.
Bon appétit et bonne fête de l'Epiphanie.

Tu as raison... Toute ma jeunesse, j'ai mangé cette délicieuse brioche des Rois.
Il n'y a qu'en arrivant plus tard à Paris et dans la partie nord de la France que l'on m'a fait manger de la galette frangipane. Je ne déteste pas, c'est même bon mais c'est lourd et pour moi, ça n'a jamais représenté les Rois et l'Epiphanie comme la Brioche des Rois...

Vive la Brioche des Rois !

Ha ha, le choc des régions !!
Pour ma part je n'ai connu que la galette, avec frangipane. J'ai été outré lorsqu'en arrivant en Alsace j'en ai vu contenant de la compote.

Pour la recette de la brioche communiquée plus haut, êtes-vous sûrs de la quantité de sucre ? Ça me parait beaucoup 150 grammes pour 500 grammes de farine.
En attendant bonne fête !
(en Alsace elle se fête le six janvier).

Que pourrait-on proposer aux musulmans, comme équivalent religieux, afin de ne pas les stigmatiser dans la montée de l'islamisation de notre France trop catholique ?
Il faudrait peut-être demander à A. Hidago qui a sûrement sa petite idée pour une campagne publicitaire en 4 X 3 sur les panneaux parisiens...
Cette démarche pourrait peut-être couper court à une revendication communautariste toujours possible, et plaire à cette sympathique communauté qui cherche à nous intégrer ?

Ceci dit cela n'est pas intéressant de savoir ce genre de truc. On fête l’Épiphanie, le reste...

frederic itta a écrit:Ha ha, le choc des régions !!
Pour ma part je n'ai connu que la galette, avec frangipane. J'ai été outré lorsqu'en arrivant en Alsace j'en ai vu contenant de la compote.

Pour la recette de la brioche communiquée plus haut, êtes-vous sûrs de la quantité de sucre ? Ça me parait beaucoup 150 grammes pour 500 grammes de farine.
En attendant bonne fête !
(en Alsace elle se fête le six janvier).

Cela peut paraître beaucoup, pourtant, il s'agit de la bonne quantité...
Je confirme !

Je vous montre aussi celles que je viens (avec mon amie) de réaliser. Elle la petite, moi la grosse !!
Réalisées selon la recette décrite plus haut...
Terminées ce matin, bien chaudes, elles sentent délicieusement bon............................

J’en aurais bien mangé un bout.

C'est bien appétissant tout ça  ! Mais j'avoue que dans ma Normandie je n'ai connu que des galettes feuilletées qui sont devenues au fil du temps des galettes à la pâte d'amandes que j'apprécie beaucoup, surtout lorsque c'est de la vraie pâte d'amandes. Il faut compter 20 € pour une galette pour 6 chez le pâtissier. Pas à la portée de tout le monde !
Le mieux est de la faire soi-même, comme vous Jupiter ! Bravo !

Petite recherche :

A l'origine, il s'agissait dans l'antiquité de fêter le dieu Dionysos et on évoque aussi la fête païenne dite des " Saturnales " pour expliquer l'origine de l'Epiphanie.

Quant à la fève, elle aurait précédé la galette puisqu'elle date elle aussi de l'empire romain. Il était d'usage en effet dans la Rome antique de tirer au sort le roi d'un festin grâce à un jeton noir ou blanc.

Une " légende " rapporte également une autre origine de la fève : la légende de Peau d'âne, inspirée du conte de Charles Perrault. C'est ainsi en oubliant sa bague dans un gâteau destiné au prince que Peau d'âne aurait inspiré cette étrange coutume.

A l'origine, du moins à ce que nous en savons, les galettes des rois étaient de simples pains dans lesquels un haricot était utilisé en guise de fève. Mais progressivement, plusieurs régions ont ajouté à cette galette de pain sa spécificité.

La brioche, encore en usage dans de nombreuses régions, notamment dans le sud de la France, serait donc la forme la plus traditionnelle de la galette des rois, puisqu'elle est la plus proche d'une boule de pain. Dans le Nord, mais aussi en Provence et dans le Languedoc, elle est devenue le " gâteau des rois ", recouverte de sucre et de fruits confits. La frangipane quant à elle serait née au XVIIe siècle sous l'impulsion d'Anne d'Autriche et de son fils Louis XIV. La galette feuilletée aurait ainsi vu le jour à Paris, à tel point qu'elle sera un temps surnommée " la Parisienne ".

Au début du XXème siècle dans certaines familles, on dissimulait un haricot et une fève objet dans le gâteau : l’un désignait la reine et l’autre le roi. Le roi doit un cadeau à sa reine : il offre à boire et un autre gâteau la semaine suivante. Privilège coûteux qui aurait incité certains à avaler le légume.
C’est ainsi qu’à la fin du XIXème siècle, avec l’industrialisation, la mode du bibelot et de la poupée, apparaît la fève en porcelaine, moins digeste.

Bonne dégustation et joyeuse Épiphanie  !