Mozart - Hommage au génie !!

Magique duo dans "die Zaüberflöte" (la flûte enchantée)

"Papageno ! Papagena !"

A écouter jusqu'au bout.

Une bonne interprétation de cet air d'opéra ...à la fois ésotérique et exotérique ..

Le jeu de scène m'a fait sourire ... mais ventrebleu pourquoi s'arrêtent-ils donc après avoir ôté leurs chapeaux ???? ....Cela commençait juste à devenir intéressant !!!

Hommage à Mozart !!

Cela fait aujourd'hui exactement 221 ans que ce génie nous a quittés.

Ayons une pensée d'admiration et de remerciements pour son œuvre inouïe qui nous enchante encore plus de deux siècles après et son talent incroyable.


Quand on demandait à Mozart comment il arrivait à faire d'aussi belles musiques, celui-ci répondait : "C'est facile. Je mets juste les notes qui s'aiment entre elles..."

Quelqu'un a dit (je ne sais plus qui) :

"Le silence qui suit la musique de Mozart est aussi de Mozart..."

"Mozart est mort beaucoup trop tôt. Dieu l'a rappelé au Paradis pour qu'il lui fasse de la musique rien que pour lui."

Jupiter a écrit:

Quelqu'un a dit (je ne sais plus qui) :

"Le silence qui suit la musique de Mozart est aussi de Mozart..."

Je crois bien que c'est le même qui a dit :

"Les femmes… Les femmes c'est charmant, mais les chiens c'est tellement plus fidèles."


ok je ....[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je viens de trouver pour le silence qui suit la musique de Mozart est encore de Mozart.

C'est signé Sacha Guitry.

Bravo Maïtre. remarquable et tellement vrai.

Jupiter a écrit:Hommage à Mozart !!
Cela fait aujourd'hui exactement 221 ans que ce génie nous a quittés.
Ayons une pensée d'admiration et de remerciements pour son œuvre inouïe qui nous enchante encore plus de deux siècles après et son talent incroyable.
Quand on demandait à Mozart comment il arrivait à faire d'aussi belles musiques, celui-ci répondait : "C'est facile. Je mets juste les notes qui s'aiment entre elles..."
Quelqu'un a dit (je ne sais plus qui) :
"Le silence qui suit la musique de Mozart est aussi de Mozart..."
"Mozart est mort beaucoup trop tôt. Dieu l'a rappelé au Paradis pour qu'il lui fasse de la musique rien que pour lui."

Merci Jupiter, d'avoir su penser à lui.

Oui, il nous a quittés à Vienne, à 1 Heure du matin dans la nuit du 4 au 5 décembre 1791, dans son dernier appartement, sur le Graben. une plaque y figure.

Hommage donc à ce puissant symphoniste germano-italien par sa mère, qui lui donna la mélodie "cantabile" et l'orchestration "allemande".

Grand compositeur de musique de chambre, pianiste et violoniste d'une incomparable habileté, il laisse dans l'Histoire de la Musique une trace ineffaçable.

C'était aussi un homme de théâtre, un puissant dramaturge et il a laissé des opéras tous célèbres.

J'ai déjà chanté Don Giovanni, Les Noces de Figaro et Cosi fan Tutte, c'est admirable.

Merci encore mon ami, en tant que français, que tu aies pensé ce grand génie autrichien, qui vécut aussi à Paris (où sa mère est morte non loin du musée Carnavalet) et qui donna aussi des concerts à Dijon et à Lyon.

Merci encore mon ami
Longue vie à Mozart

Alessandro

Wolfgang «Amadeus» Mozart naît le 27 janvier 1756 à huit heures du soir dans une belle maison bourgeoise de Salzbourg.

L'enfant révèlera très tôt des dons musicaux exceptionnels qui lui vaudront le qualificatif de «divin Mozart». Depuis deux siècles et demi, il figure parmi les plus aimables représentants de l'humanité.

Camille Vignolle


Fils prodige

Lors de la naissance de Mozart, Salzbourg, agréable cité alpine, est une principauté ecclésiastique indépendante gouvernée par un prince-archevêque et située entre la Bavière et les États autrichiens des Habsbourg. Elle sera rattachée à l'empire d'Autriche seulement en 1815, soit 25 ans après la mort du compositeur (ce qui fait de ce dernier un Allemand et non un Autrichien).

Wolfgang est le dernier-né d'une famille de sept enfants... et le seul survivant avec sa soeur Maria, de cinq ans plus âgée que lui, plus connue sous le petit nom de «Nannerl». Elle ne manque pas non plus de talent pour la musique et se révèle une virtuose du clavecin (l'ancêtre du piano).

De Theophilus à Amadeus

À son baptême, le lendemain de sa naissance, le futur compositeur reçoit les prénoms de Johannes Chrysostomus Wolfgang Theophilus (plus tard s'ajoutera à la liste Sigismond, par égard pour le prince-archevêque de la ville Sigismond von Scrattenbach).

Très vite, son père Léopold remplace le grec Theophilus par l'allemand Gottlieb (dans l'une et l'autre langue, le prénom signifie «Aimé des dieux» ; le correspondant français étant Amédée).

En 1770, lors d'un premier voyage en Italie, Mozart hérite de la traduction italienne de Gottlieb, Amadeo... Mais jamais il n'utilisera la variante latine Amadeus popularisée par le film de Milos Forman.

Léopold, le père de Wolfgang, est maître de chapelle du prince-archevêque de Salzbourg et par ailleurs excellent pédagogue, auteur d'une célèbre Méthode de violon (1756). Il devine très tôt les extraordinaires dispositions de son fils pour la musique et il les cultive avec art et détermination, lui apprenant à jouer des instruments (piano et violon) et à composer.

C'est ainsi que le jeune prodige joue devant l'impératrice Marie-Thérèse dès l'âge de cinq ans et compose sa première oeuvre, un menuet pour piano. On admire ses dons d'instrumentiste et lui-même prend plaisir à donner des concerts les yeux bandés.

À l'âge de sept ans, il entame une tournée de presque cinq ans à travers l'Europe avec sa soeur, sous la houlette aimante de leurs parents. Se déplaçant d'une cour à l'autre, de Munich à Paris, Londres, Amsterdam, Genève etc, les enfants recueillent un immense succès.

À Londres, Wolfgang est pris en main par Johann Christian Bach, l'un des fils du grand compositeur, qui complète sa formation en matière d'opéra et de pianoforte. L'enfant, qui a déjà composé sa première symphonie à huit ans, se lance à onze ans dans un premier opéra, en latin : Apollo et Hyacinthus. L'année suivante, c'est Bastien et Bastienne, en allemand.

Chéri des dieux

Vivant intensément, dans un tourbillon de travail, de plaisirs et de mondanités, sujet à de fréquentes maladies, tourmenté par les tracas familiaux et financiers, le jeune Wolfgang navigue entre accès de dépression et d'excitation.

Il noue une amitié durable à Vienne avec le compositeur Joseph Haydn, qui prend la mesure de son génie. En 1778, il s'éprend à Mannheim de la cantatrice Aloysia Weber mais doit renoncer à ce parti jugé indigne par son père.

Il bénéficie d'un premier succès avec l'opéra Idoménée dont la première représentation a lieu à Munich le 29 janvier 1781. Peu après, le 9 mai 1781, à Vienne, il a une dispute mémorable avec son employeur, le prince-archevêque de Salzbourg, le comte Hieronymus Colloredo, qui le traite de gueux et de crétin. Il est vrai que ce personnage considère si peu Wolfgang qu'il lui fait porter la livrée des domestiques et l'oblige à manger en cuisine !

Mozart s'établit alors à Vienne, chez les parents d'Aloysia Weber, avec la perspective d'exercer son art en indépendant. Aloysia ayant fait un beau mariage, Wolfgang ne tarde pas à tourner son regard vers sa soeur Constance qu'il épousera malgré l'avis toujours défavorable de son père. Les deux époux auront six enfants dont deux seulement survivront.

Le 16 juillet 1782, l'empereur Joseph II assiste à la première représentation au Burgtheater de Vienne du singspiel(opéra populaire comique) L'enlèvement au sérail. Il s'agit du premier opéra en allemand (et non plus en italien). Après la représentation, l'empereur félicite le compositeur en des termes inattendus :
«Trop de notes, mon cher Mozart !
- Sire, pas une de trop !»

L'empereur s'attendait selon les usages de l'époque à quelques turqueries aimables et faciles, ne livrant au public que quelques ariettes. Il se demandait si le compositeur n'avait pas «saturé de musique» une oeuvre sans prétention.

Plusieurs autres opéras suivent, dont Les Noces de Figaro, Don Giovanni et Cosi fan tutte, tous les trois sur un livret en italien de l'abbé libertin Lorenzo da Ponte. Les Noces de Figaro est inspiré par la pièce de Beaumarchais, Le mariage de Figaro, qui a fait scandale à Paris et a été interdite à Vienne. L'opéra est néanmoins autorisé par l'empereur par le fait qu'il est en italien !

Le dernier opéra à succès sera la La Flûte enchantée, oeuvre populaire en allemand.


Drame

Mozart meurt d'épuisement à 35 ans, le 5 décembre 1791, sans venir à bout d'un Requiem commandé par un certain comte Walsegg, compositeur médiocre qui comptait le faire jouer sous son nom dans sa chapelle privée. L'oeuvre sera achevée par un disciple, Franz Xaver Süssmayr, conformément à ses ultimes instructions.

Wolfgang est inhumé dans la fosse commune du cimetière Saint-Marc, à quelques kilomètres de Vienne, mais l'on n'en retrouvera pas l'emplacement lorsque l'on voudra plus tard donner au musicien une sépulture digne de son génie.

Il nous reste l'essentiel : plus de 600 oeuvres de toute nature (opéras, sonates, concertos, quatuors à cordes, symphonies), dont la célébrissime Petite musique de nuit, qui marquent l'apogée de la musique classique occidentale.

On peut voir La Flûte enchantée au cinéma, joliment filmée par Ingmar Bergman, et la vie de son auteur, romancée par Milos Forman, dans le film Amadeus.


http://www.herodote.net/Wolfgang_Amadeus_Mozart_1756_1791_-synthese-211.php

Merci à Zabou et à Jupiter, frissons garantis !

Il y a 224 ans aujourd'hui, disparaissait un génie de la musique.
Pour lui rendre hommage, sans doute l'une de ses œuvres les plus emblématiques et célèbres : Son Requiem.