Moi, électrice de François Hollande

Moi, électrice de François Hollande

Lou FITZGERALD réalisatrice et blogueuse 2 juin 2015 à 11:01

"Ci-gît, ma carte d'électrice".

TRIBUNE J'ai trinqué à la victoire, maintenant je trinque tout court. Aujourd'hui, c'est mon CV électoral qui compte, et on y lit : électrice démissionnaire.
Moi, électrice de François Hollande je sais faire des anaphores.
Moi, électrice de François Hollande j’ai honte de m’être réjouie un instant.
Moi, électrice de François Hollande je dénonce le viol conjugal et quotidien de mon vote.
Moi, électrice de François Hollande je n’ai pas signé pour ça.
Moi, électrice de François Hollande, je n’ai pas choisi le programme de Manuel Vals aux primaires.
Moi, électrice de François Hollande, je ne trouve pas l’alternative. Verts pas mûrs, Rouges colères, Centre droit.
Moi, électrice de François Hollande, je vomis d’entendre les claquements de bottes de la traque aux fainéants de chômeurs, aux sans dents. Salauds de pauvres.
Moi, électrice de François Hollande, je ne veux pas croire que l’on profite de la sidération de janvier pour accélérer les réformes buissonnières. Qu’aurait dessiné Charb de votre chasse aux faibles.
Moi, électrice de François Hollande, je me désolidarise de l’anathème que jettera l’histoire sur les linceuls de la Méditerranée.
Moi, électrice de François Hollande, vous avez trahi ma voix, volé ma confiance, j’arrête et je m’indigne.

Lou Fitzgerald, ci-gît ma carte d’électrice.

Lou FITZGERALD réalisatrice et blogueuse

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Lou FITZGERALD c'est surtout grâce à vous aussi que nous avons toute cette merde...

Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien une carte d’électrice, sans doute.
Le gôchiste, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Oh Tiaré tu fais fort, poète en début d'après-midi, le soir tu dois fumer .....

Bien à toi, Quiberon

QUIBERON a écrit:Oh Tiaré tu fais fort, poète en début d'après-midi, le soir tu dois fumer .....

Bien à toi, Quiberon

Je ne bois pas ni ne fume mais je me suis fait aider par Jean.

Très joli texte Jupi. Sauf qu'en ce qui me concerne, je ne suis plus une électrice démissionnaire et ne le serai plus jamais, tant que Marine sera parmi nous.

Tiaré, j'ai voté pour François Hollande. Oh, sans le plus petit espoir, mais le précédent, je ne voulais plus le voir, pas même l'apercevoir du coin de l'oeil par hasard sur une photo et puis, Marine n'était plus là...

Tu sais, j'ai longtemps été socialiste, peut-être même tout au fond de moi le suis-je encore. Je rêvais d'équité et de partage. J'en rêve encore. En réalité, j'en rêverai jusqu'à mon dernier souffle. Penser qu'une infime partie de la population mondiale détient toutes les richesses pendant que l'immense majorité, en occident, ailleurs, n'en parlons même pas, possède à peine de quoi achever le mois me révulse.

Voilà mon petit socialisme à moi. Je veux croire qu'il est celui de beaucoup. Mais ce socialisme là, en admettant que l'on puisse ainsi nommer mes rêves de justice, n'a rien à voir avec le leur. Absolument rien. Je les déteste. Tous. Sans exception.

Le faire savoir est une bonne chose.
J'espère que cela fera beaucoup d'émules.

sedna a écrit:Très joli texte Jupi. Sauf qu'en ce qui me concerne, je ne suis plus une électrice démissionnaire et ne le serai plus jamais, tant que Marine sera parmi nous.

Tiaré, j'ai voté pour François Hollande. Oh, sans le plus petit espoir, mais le précédent, je ne voulais plus le voir, pas même l'apercevoir du coin de l'oeil par hasard sur une photo et puis, Marine n'était plus là...

Tu sais, j'ai longtemps été socialiste, peut-être même tout au fond de moi le suis-je encore. Je rêvais d'équité et de partage. J'en rêve encore. En réalité, j'en rêverai jusqu'à mon dernier souffle. Penser qu'une infime partie de la population mondiale détient toutes les richesses pendant que l'immense majorité, en occident, ailleurs, n'en parlons même pas, possède à peine de quoi achever le mois me révulse.

Voilà mon petit socialisme à moi. Je veux croire qu'il est celui de beaucoup. Mais ce socialisme là, en admettant que l'on puisse ainsi nommer mes rêves de justice, n'a rien à voir avec le leur. Absolument rien. Je les déteste. Tous. Sans exception.

Bonjour Sedna: Comme je te comprends de ne plus voir cet affreux personnage qu'est Sarko et comme je me doute aussi que tu te sois laissé enfumer par un Hollande aux dents acérées et longues à un point tel qu'il s'est laissé porter par ses mensonges dont il ne sait aujourd'hui se dépêtrer, englué qu'il est dans son incapacité à gouverner et à nous sortir du marasme économique qui fait suite à celui de Sarko.
Je comprends aussi ton côté social (isme) et tes rêves de bonheur pour ta famille et pour notre France. Malheureusement nous ne sommes pas en pays Bisounours et les problèmes de chacun pèsent de plus en plus chaque jour et il faudra maintenant un dirigeant qui prennent les affaires en main de manière cohérente par exemple en ne faisant pas entrer chaque année des tonnes d'immigrants alors que nos anciens ont du mal a s'acheter les pansements adéquat pour une guérison rapide et totale et que les chômeurs représentent 5 millions passés. Quel avenir sont-ils en train de nous concocter, ces socialistes ? Je suis comme toi dans le fait de les détester et même un peu plus. De toi à moi chère Sedna, j'en veux aux électeurs qui ont voté Socialiste aux dernières élections tout en ayant compris tes rêves. Mais maintenant nous avons la triste réalité des choses, 1000 chômeurs par jour, une dette qui gonfle et a l'air inarrêtable, des payes de plus en plus petites et une misère en train de se généraliser absolument partout et touche maintenant les classes moyennes. Dans quel état serons-nous dans 2 ans, en 2017 ?

Et dans quel état serons-nous après 2017 si Marine ne passe pas (ce qui est hélas plus qu'envisageable) ?

La France est un pays qui se meurt, et à part le FN, je ne vois aucune autre force susceptible de changer la donne...

Mais malgré nos progressions constantes, j'ai bien peur que le pouvoir ne soit pas pour la prochaine échéance, ce qui augure un bien sombre avenir pour au moins 5 ans de plus.

Tu sais Sedna, on a tous quelque chose de social en " nous ". Moi, j'ai voté socialiste pour la dernière fois de ma vie en 1981, et oui, j'étais étudiante et je rêvais d'un monde meilleur avec plus de partage. Mais il y a longtemps que j'ai compris que le socialisme en France et dans d'autres pays, c'est du " foutage de gueule " ...... Moi d'abord, les autres ensuite et s'il en reste ...... ou prête-moi ta montre que je te donne l'heure,..... alors,  quand tu as compris cela, tu ne peux plus voter socialiste ! Sur le plan local, je votais à droite car je connaissais les élus, j'en ai fait partie pendant un certain temps et je me disais au moins, je vois ce qu'ils font pour mon territoire, par contre, sur le plan national, je votais déjà Jean-Marie Le Pen car je trouvais chez lui beaucoup de bon sens, il n'avait pas toujours la manière de l'expliquer mais il était french, me paraissait honnête même si dans ma famille, il fallait le dire avec des " pincettes ".

Comme beaucoup de gens, j'ai cru en Sarkozy, maintenant, j'espère  que l'on n'aura plus tous ces menteurs, voleurs, mais je ne voterai plus jamais autre chose que le Front National, c'est le seul en lequel je crois concernant ma Patrie, mon peuple qui est en grand danger !!!

Mais pour en revenir au social, crois-moi, c'est une utopie de croire qu'il n'y a que la gauche pour s'apaiser sur les gens en difficulté. Tu sais c'est comme la culture, on prétend qu'elle est à gauche ????? Mais de quel droit peut-on penser qu'il n'y a que les " gauchos " pour penser, réfléchir, échanger, donner, partager ........ et instruire les habitants de ce pays ??????

Je ne suis pas de gauche mais ça, je pense que tu le sais vu mes topics, mais cela ne m'empêche pas de m'investir dans le " bénévola t" auprès de femmes seules avec leurs enfants et de donner des cours de soutien aux enfants en difficulté scolaire....... Comme quoi, même les gens qui ne pensent pas comme eux, ont aussi du " cœur "

Bien à toi, Quiberon

Tiaré, je ne t’en veux pas de m’en vouloir, enfin, de nous en vouloir. Tu sais, lorsqu’on a passé autant d’années dans l’administration et qu’on a eu l’occasion d’observer tous ces beaux messieurs et ces belles dames en dehors des caméras, on ne se laisse plus abuser par personne et certainement pas par ce qui nous tient lieu de président. Encore moins lorsqu’on a toute la sainte journée le nez dans les textes, leurs textes, le fruit de notre malheur. On a juste envie de vomir et de pleurer. Je déteste la droite, je déteste la gauche.

Quiberon, l’empathie, la compassion, ne font pas de politique bien sûr. Mon papa, de droite, avait le cœur sur la main. Il était plus socialiste à lui seul que les fumiers qui le prétendent tout en fabriquant de la misère et du désespoir. Il aidait les gens, spontanément, en silence, en secret même. Lorsqu’il est parti, maman et moi recueilli de nombreux témoignages de sa générosité parce qu’il n’en avait jamais rien dit. Nous n’en fûmes pas étonnées pour autant. Il était comme ça mon vieux père.

Pour autant, il n’a jamais voté pour Jean-Marie Le Pen. La raison en est simple. Lorsque tu as passé 5 longues années dans un camp de travail de prisonniers, un camp voisin d’un camp de concentration, où, parfois, avec tes pauvres camarades, tous tellement misérables, tu devais te rendre pour… débarrasser les cadavres décharnés, ce qu’il restait des corps qui avaient brûlé, au nombre desquels des ossements d’enfants, tu ne peux pas voter pour quelqu’un qui prétend que les chambres à gaz ne sont qu’un détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale. La fameuse « blague » « Durafour crématoire » l’a atteint en plein cœur et je peux te dire que si M. Le Pen s’était trouvé face à lui à ce moment précis, il aurait pris son poing dans la figure. Papa n’aurait pas pu se contenir, parce qu’il avait vu. C’était juste impensable. C’eut été trahir la mémoire de tous ces pauvres gens, oublier, même l’espace d’un instant, l’horreur indicible, et mon père n’était pas de ceux qui trahissent ni de ceux qui oublient même lorsque cela est susceptible de servir leurs intérêts.

Pour autant, je l’ai entendu dire parfois « Jean-Marie a raison ». Mon père était suffisamment honnête pour le reconnaître même s’il n’a jamais voté pour lui, comment aurait-il pu, mais je sais qu’aujourd’hui, il voterait pour Marine. Nous irions ensemble voter pour elle. Marine c'est différent, c'est autre chose, sinon, je ne serais pas là...