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Mar 25 Jan 2011 - 22:05

Emmanuel : Que pensez-vous de la politique mise en place par le gouvernement d'Orban en Hongrie, et plus particulièrement de la loi sur le contrôle des médias ?


Marine Le Pen : Je suis pour la liberté de la presse et accepte, même si c'est pénible, les excès de celle-ci. Mais je suis peut-être plus attachée encore à la liberté et la souveraineté des peuples. Si le peuple hongrois vote une loi de limitation du droit de la presse, c'est son droit.

Fernand : On ne vous a guère entendue sur la Tunisie. Vous réjouissez-vous de la chute de Ben Ali ?


Marine Le Pen : Je voudrais d'abord m'inquiéter de deux graves incompétences du gouvernement français qui sont apparues à l'occasion de ces événements. La première, c'est que le niveau d'impopularité de M. Ben Ali a été manifestement totalement sous-estimé.

La deuxième, c'est que le refus d'accueillir de manière temporaire M. Ben Ali sur le territoire français a été pris non pas en tenant compte des intérêts nationaux français, mais à raison de l'inquiétude liée à des émeutes qui auraient pu survenir sur le territoire français de la part d'une partie de la communauté tunisienne ou franco-tunisienne présente chez nous, dont on apprend par ailleurs qu'elle est extrêmement importante.

Sur le fond, je crois que tous les peuples ont le droit à leur souveraineté et à la démocratie. J'aimerais que le peuple français ne soit pas le seul à ne pas y avoir accès.

Je ne vous cache pas que je nourris tout de même des inquiétudes sur l'avenir de la Tunisie et, notamment, sur l'émergence de mouvements islamistes radicaux qui étaient jusqu'à présent contenus par le régime totalitaire de Ben Ali, qui avait par ailleurs imposé à la Tunisie la laïcité. Je n'oublie pas l'Iran, l'Irak, la victoire du FIS aux élections démocratiques algériennes (annulée postérieurement), l'Afghanistan.

Maleek : Que dit le Front national sur la question palestinienne ?


Marine Le Pen : Le Front national défend, en matière de politique étrangère, la spécificité de la voix de la France. Il a toujours plaidé pour la reconnaissance d'un Etat israélien et d'un Etat palestinien, dont chacun devrait pouvoir bénéficier de l'étendue de sa souveraineté, avoir des frontières sûres et pouvoir assurer la sécurité de son territoire.

Nous regrettons vivement la soumission, maintenant systématique, de la diplomatie française à celle des Etats-Unis et la soumission de Nicolas Sarkozy à la défense des intérêts américains. Cela fait perdre à la France sa crédibilité et sa particularité.

Alexandre : Iriez-vous au dîner du CRIF si vous étiez invitée ?

Marine Le Pen : Pas du tout. Je considère que le communautarisme est un élément de dislocation de notre nation. Tous les communautarismes. Et je ne vous cache pas que je suis assez choquée de voir l'ensemble d'un gouvernement, chaque année, aller au dîner du CRIF, parfois d'ailleurs pour s'y faire donner des leçons sur la politique étrangère qui doit être celle de la France.

La République, je le rappelle, est une et indivisible, et ceci me pousse à rejeter toute participation des institutions ou des représentants politiques à des manifestations communautaires.

Emilie : Madame, je suis musulmane, d'origine et de culture française, je porte le voile par choix et pratique ma religion dans la paix. Serai-je contrainte de quitter la France pour demeurer celle que je désire si vous êtes élue en 2012 ?

Marine Le Pen : Madame, je ne mène pas de combat contre la religion musulmane, ni d'ailleurs contre aucune autre. Je suis attachée à la liberté de culte. En revanche, je suis également attachée au principe de la laïcité, qui permet d'éviter aux religions de déborder sur la sphère publique et de refuser les revendications multiples et variées qui visent à modifier les lois, les codes, les rites, les valeurs, les mœurs ou les modes de vie français.

Je suis à titre personnel opposée au port du voile, dont je considère qu'il est une revendication ostentatoire de l'appartenance à une religion. Je ne mets absolument pas en doute votre sentiment d'être française, et je m'en félicite. Mais étant française, vous savez que les guerres de religion dont notre pays a été victime ont fait naître une règle d'équité et d'équilibre qui est la laïcité et qui est aujourd'hui en train de reculer sous la pression de groupes politico-religieux musulmans.

Léa : Le port de la croix chrétienne fait-il partie de ce "mode de vie français" ?

Marine Le Pen : En France, la liberté est la règle. On a le droit de croire et le droit de ne pas croire. Le port d'un bijou religieux ne choque évidemment personne, m'apparaît tout à fait naturel. Et puis je vais être obligée de rappeler, tout de même, que la France est un pays de racines chrétiennes, forgée par cette religion, que nos églises participent de notre patrimoine et ne sont pas seulement des lieux de culte, que les vacances de nos enfants se déroulent à la Toussaint, à Noël, à Pâques, que le 15 août est férié, que notre identité est imprégnée de ces racines chrétiennes, qu'il serait d'ailleurs absurde de nier.

Jaurès : Qu'est-ce qui vous rapproche et vous oppose concrètement de Mélenchon ?


Marine Le Pen : M. Mélenchon, dont je rappelle qu'il a été vingt et un ans au Parti socialiste, a découvert récemment les ravages de la mondialisation. Je me félicite de cet éclair tardif de lucidité. Nous pouvons donc, sur un certain nombre de sujets, partager un même constat.

Je trouve en revanche son programme particulièrement incohérent, puisque, luttant soi-disant contre la mondialisation, il reste un internationaliste, favorable à l'ouverture totale des frontières, et donc à la concurrence déloyale faite par les pays émergents à nos industries et à nos ouvriers. Il reste pour une augmentation de l'immigration, alors même que celle-ci sert à peser à la baisse sur les salaires des Français.

Il a participé à un gouvernement qui a procédé à des privatisations confiscatoires pour les Français sans jamais s'en offusquer. Il a enfin été un défenseur résolu de Maastricht, et donc de la libéralisation des services publics, ainsi que la promotion d'une monnaie, l'euro, qui a contribué à l'effondrement du pouvoir d'achat des Français.

Voilà quelques-unes des incohérences que je reproche à M. Mélenchon ; mais il y en a bien d'autres.

Julia : Quel est votre projet pour la France en matière de politique sociale ?

Marine Le Pen : Je crois que l'avenir des politiques sociales de notre pays est en réalité lié à l'euro. Je m'explique. Il ne vous a pas échappé que pour sauver l'euro, les institutions mondialistes, avec la complicité du FMI et de nos dirigeants nationaux, sont prêtes à effectuer un véritable saccage social du type de celui qui est d'ores et déjà appliqué à la Grèce, à l'Irlande, et demain au Portugal, à l'Espagne et peut-être à la France.

Baisse de 12 % du smic, baisse du traitement des fonctionnaires, baisse des allocations familiales, baisse des indemnités de chômage : voilà ce qui est d'ores et déjà imposé à certains peuples européens et qui le sera demain à d'autres. Nul n'ignore que la réforme des retraites a été effectuée par Nicolas Sarkozy dans l'urgence, à la demande et sous le chantage des agences de notation. Le choix que je fais d'un recours à la monnaie nationale est un des moyens majeurs de sauver l'avenir de nos politiques sociales.

De surcroît il est illusoire d'imaginer que nous pourrons maintenir le niveau de protection sociale que nous avons atteint en France en acceptant la mondialisation de notre système. C'est la raison pour laquelle je pense qu'une grande part des aides sociales doivent être réservées aux Français.

Les étrangers qui viennent dans notre pays devant pouvoir subvenir à leurs propres besoins. Il est inadmissible qu'un clandestin puisse se faire soigner sans débourser un centime, y compris pour des soins tels que les traitements contre l'infertilité ou les cures thermales, alors qu'une proportion de plus en plus importante de la population française renonce à se soigner par manque de moyens financiers.

Il est aussi inadmissible que nos jeunes compatriotes guadeloupéens, martiniquais qui viennent faire leurs études en France ne puissent avoir un accès prioritaire au logement étudiant parce que la venue d'étudiants étrangers a explosé. Ces principes sont issus du concept de préférence nationale que nous voudrions voir appliquer.

Collaro : Soutenez-vous le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, dans sa décision de célébrer le cinquantième anniversaire de la mort de l'écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline ?

Marine Le Pen : Il est rare que je soutienne Frédéric Mitterrand dans ce qu'il fait mais, en l'occurrence, Céline est à l'évidence un très grand écrivain français qui participe du patrimoine littéraire français. Par conséquent, cette décision ne me choque pas outre mesure.

Sébastien : Etes-vous favorable à l'euthanasie ?


Marine Le Pen : Je tiens à dire en préalable que je sais ces sujets extrêmement sensibles, car recouvrant des situations personnelles de souffrance intense. En revanche, il m'apparaît que la légalisation de l'euthanasie serait la négation des valeurs essentielles de notre civilisation.

La loi Leonetti, qui permet dans de bonnes conditions de limiter les souffrances des patients en fin de vie, m'apparaît suffisante pour répondre aux préoccupations humaines que soulève la douleur en phase terminale. La loi ne doit pas, à mon avis, aller plus loin.

Jérémy : Espérez-vous un rajeunissement des militants FN ?


Marine Le Pen : Les militants du Front national sont déjà jeunes. Je vous rappelle que le Front national est un parti qui a régulièrement effectué des percées électorales, spectaculaires d'ailleurs, chez les jeunes. Bien sûr, je souhaite que les jeunes Français s'engagent à nos côtés, comme sont en train de le faire assez massivement les 30-40 ans qui, en revanche, étaient sous-représentés pendant longtemps dans notre mouvement.

Tout devrait pousser la jeunesse française à s'interroger sur les choix politiques et économiques qui ont été ceux de l'"UMPS" dans les trente dernières années et qui contribuent à boucher totalement son avenir. Je rappelle qu'un quart des jeunes sont au chômage, et je pose la question : à qui la faute ?

Aurélia : Ne craignez-vous pas de perdre un certain nombre d'adhérents gollnischiens ?

Marine Le Pen : Je ne le crois pas du tout. Bruno Gollnisch a rappelé, avec un incontestable fair-play, que lorsqu'on participe à une compétition électorale, on en accepte le résultat. Si la ligne qu'il défendait et la mienne ont incontestablement des sensibilités différentes, nous partageons également des combats essentiels communs : la lutte contre le mondialisme, contre le diktat de l'Union européenne, la nécessaire protection de l'identité française, la lutte contre l'immigration, l'insécurité et tant d'autres.

Ces sujets majeurs pousseront les militants qui ont soutenu Bruno Gollnisch à rester dans la seule formation politique capable de changer l'avenir de la France. D'ailleurs, depuis dimanche, il n'y a plus ni gollnischiens ni marinistes, il n'y a plus que des militants Front national.

Erylena : Dans l'hypothèse où vous seriez élue à la présidence de la République, savez-vous qui serait susceptible de participer à votre gouvernement ?

Marine Le Pen : Bien sûr. Nous avons, au Front national, des cadres et des experts d'une très grande compétence. Un certain nombre se feront connaître dans les mois qui viennent ; d'autres préféreront sûrement rester encore dans l'ombre compte tenu des postes éminents qu'ils occupent. Nous n'avons aucun complexe d'infériorité à avoir lorsqu'on analyse les résultats économiques et sociaux pitoyables des soi-disant experts qui nous gouvernent. La qualité de notre programme, de nos analyses et de nos prévisions parle d'ailleurs d'elle-même.

Pollux : Pourquoi être devenue députée européenne alors que vous siégez très peu à Strasbourg ? Selon les registres de cette semaine, sur quatre jours, vous n'étiez présente qu'une journée (mercredi).


Marine Le Pen : Il ne vous a pas échappé qu'il s'est déroulé un événement, que vous jugerez certes mineur, dimanche dernier, à savoir mon élection à la tête du Front national. Ceci m'a éloignée cette semaine de Strasbourg. La présence n'est pas toujours un gage de compétence. J'ai des souvenirs de quelques collégiens systématiquement assis à côté du radiateur, qui pourtant ne brillaient pas par leurs résultats.

Ce mauvais procès m'a été fait lors des dernières élections européennes, et si les électeurs ont choisi de me faire à nouveau confiance, c'est qu'ils savent, eux, l'importance de la présence du Front national et de la mienne dans cette instance, que nous combattons.


Nathan Lefebvre : Concernant le mariage homosexuel (en ce moment étudié au Conseil consitutionnel) vous opposeriez-vous à une révision de la législation ?

Marine Le Pen : Oui. Je pense que cette revendication du mariage homosexuel est en réalité une revendication ultraminoritaire. L'immense majorité des homosexuels ne la réclame pas. De manière générale, ils ne réclament d'ailleurs pas le droit à la différence, mais le droit à l'indifférence.

Souvenez-vous que le pacs était soi-disant réclamé par les homosexuels. La réalité aujourd'hui, c'est que seuls 5 % des pacs visent des couples homosexuels. Les revendications qui sont portées par des associations soi-disant représentatives ne correspondent pas aux préoccupations essentielles des homosexuels.

Le mariage doit rester l'union organisée par la société entre un homme et une femme. Il en est ainsi d'ailleurs de la parentalité. C'est la raison pour laquelle je suis également opposée à l'adoption pour les couples homosexuels.

Yannick : En 2012, quelle consigne donnerez-vous à vos militants pour le 2e tour ?


Marine Le Pen : En 2012, le choix sera binaire : soit celui de la mondialisation, des délocalisations qui en sont la conséquence, de la disparition définitive de la souveraineté nationale, du chômage de masse et de l'effritement continu de l'identité ; soit celui de la nation, de la liberté du peuple, de la lutte contre les injustices, de l'arrêt de l'immigration. Si je ne suis pas au second tour, il n'y aura donc plus de choix puisque l'UMP et le PS défendent les mêmes orientations mondialistes. Entre Sarko et Strauss-Kahn, qui sont des jumeaux politiques, il n'y a pas d'autre choix que le ni l'un, ni l'autre.

Helder : Vous parliez récemment avec éloge des institutions helvétiques. Le Front national pense-t-il étendre la démocratie directe en France ?

Marine Le Pen : Le référendum d'initiative populaire existe dans le programme du Front national depuis des décennies. Je tiens d'ailleurs à attirer l'attention des internautes sur le soi-disant référendum d'initiative populaire promu par le gouvernement français, et qui en réalité est une vaste escroquerie, puisque celui-ci est soumis à l'autorisation d'une proportion très importante de députés.

Je suis maintenant consciente que les "votations à la suisse", c'est-à-dire très fréquentes, sont difficilement transposables en France. En revanche, un grand référendum par an pourrait être organisé sur les orientations essentielles pour l'avenir de notre pays et de notre peuple.

Fred : Quels sont les grands sujets pour lesquels vous organiserez un référendum des Français si vous êtes élue présidente de la République ?

Marine Le Pen : Si je suis élue présidente de la République, tout ce qui concerne par exemple la souveraineté de la nation n'aura pas besoin d'être soumis à référendum, puisque cela aura appartenu au programme que j'aurai porté. Je pense que les Français doivent pouvoir être interrogés, par exemple, sur la peine de mort, sur la réforme de la Constitution afin d'y intégrer la préférence nationale et le refus du communautarisme. D'autres référendums pourraient être envisagés, mais ils dépendront également du score de la présidentielle.

Flaub : Partagez-vous les principales idées et le sens de l'humour d'Eric Zemmour ?


Marine Le Pen : Un certain nombre de billets d'Eric Zemmour sont une véritable bouffée d'oxygène dans un monde médiatique souvent touché par l'unicité de la pensée. M. Zemmour ne manque pas de courage pour aborder des sujets qui fâchent et, en cela, il remplit sa mission de journaliste.

Je n'ai pas non plus une connaissance absolue de son intervention, puisque je rate systématiquement celle du samedi "On n'est pas couchés"… mais moi, oui.

Yuki Milhane : Est-ce que vous vous distancez des propos antisémites de votre père ?

Marine Le Pen : Je ne sais pas de quoi vous parlez.


Maxime : Quels sont, selon vous, vos points forts et/ou vos points faibles par rapport à votre père ?

Marine Le Pen : Mon point faible, c'est que je n'ai évidemment pas l'expérience qui est la sienne. Il a déjà vécu cinq présidentielles, il a soixante ans de vie politique derrière lui, il a été député à 27 ans, il a dirigé quarante ans le Front national.

En revanche, je pense être une jeune femme, mère de famille, proche des préoccupations des Français, et très au fait des problématiques nouvelles qui touchent notre pays et qui sont la conséquence, notamment, de l'aggravation du processus de mondialisation.

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