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Qui sont les femmes adeptes des drogues ? Empty Qui sont les femmes adeptes des drogues ?

Sam 11 Oct 2014 - 17:34
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Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, la consommation féminine de drogues représente un enjeu sociétal. Entre 2005 et 2010, la hausse de la consommation quotidienne de tabac chez les 18-75 ans a été davantage importante chez les femmes que chez les hommes. Constat similaire du côté des anxiolytiques, en 2011, on constate que 18% des filles et 10% des garçons en on consommé à 17 ans. En revanche, l’alcool et les drogues illicites restent à tendance « masculine », avec en 1er lieu le cannabis, dont l’usage régulier concerne 9,5% des jeunes garçons contre 3,4% des filles. Alors que dans l’imaginaire social, les comportements à risques sont perçus comme masculins, les chiffres permettent de nuancer quelque peu cette représentation. Quel est le parcours des femmes usagères des différentes substances psychoactives ? Quel regard la société, les instances médicales, etc. portent sur elles ? Rencontre avec François Beck, directeur de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.

Existe-t-il des drogues plus expérimentées par les femmes que d’autres ? Depuis 10 ans, comment évolue la consommation féminine de drogues ?


Les comportements d’usages de substances psychoactives diffèrent suivant le genre, c’est-à-dire en fonction de la dimension sociale des différences et des spécificités des sexes, et non pas de leur ancrage biologique. L’épidémiologie accorde une place importante à la question de la différenciation homme/femme et, depuis peu, à sa dimension sociale. Si les pays anglo-saxons ont une longue expérience des « gender studies », la France accuse un certain retard dans ce domaine. Néanmoins, nous disposons de données récentes, notamment grâce aux enquêtes et aux études menées à l’OFDT. Alors que la proportion d’hommes fumeurs a nettement décru depuis l’apparition des campagnes d’information sur sa nocivité, la fréquence du tabagisme chez les femmes est restée relativement stable depuis 30 ans, malgré la mise en place d’une politique active de dénormalisation du tabac qui consiste à changer l’image du tabagisme en le rendant moins acceptable et moins accessible (par exemple en augmentant les taxes sur les produits du tabac au travers de taxes, en veillant au respect des lois d’interdiction de fumer dans les lieux publics…). On a même assisté à une hausse entre 2005 et 2010 du tabagisme féminin, en particulier chez les femmes âgées de 45 à 65 ans.

Cette hausse s’explique à la fois par le fait que les femmes de cette génération ont été les premières à rentrer véritablement dans le tabagisme, et par le fait qu’elles arrêtent de fumer moins souvent que leurs aînées. En fait, les femmes sont les victimes de l’industrie du tabac qui en ont fait leur cible dès les années 50, avec un marketing ciblé sur des idéaux de beauté et de minceur et des produits au design très spécifiquement conçu pour les femmes, avec des références à la liberté mis en avant, cette notion de liberté étant cruciale pour ce produit qui provoque une dépendance si forte. Actuellement, 26% des femmes entre 15 et 75 ans fument régulièrement ou occasionnellement, une proportion relativement proche, quoiqu’inférieure, à celle des hommes (32%).

La consommation d’alcool apparaît au contraire très sexuellement différenciée. Sur ce point, les femmes sont trois fois moins nombreuses que les hommes à déclarer une consommation régulière d’alcool, c’est-à-dire au moins trois consommations d’alcool par semaine durant l’année passée (10 % des femmes de 18 à 64 ans contre 29 % des hommes), ou à avoir connu l’ivresse (7 % contre 22%). Parmi elles, la consommation régulière d’alcool concerne surtout les plus âgées et ce sont en, revanche, les plus jeunes femmes qui déclarent le plus souvent, et en plus grand nombre, les ivresses récentes. Néanmoins, les jeunes hommes restent encore nettement plus concernés que les jeunes femmes, mais comme on le constate dans d’autres pays d’Europe depuis quelques années, il y a un rapprochement des comportements des deux sexes.

Concernant les drogues illicites, le cannabis est le produit psychoactif le plus consommé, en particulier par les jeunes. Son usage est masculin, mais de manière moins nette que dans le cas de l’alcool. Le caractère masculin de l’usage de cannabis s’accentue avec le niveau d’intensité de consommation. Parmi les 15-64 ans, 23 % des femmes (respectivement 38 % des hommes) l’ont expérimenté ; 2,5 % des femmes (respectivement 7 % des hommes) en ont consommé dans le mois. Les consommations d’autres drogues illicites, beaucoup plus rares que le cannabis, sont elles aussi nettement plus masculines. Ce décalage se traduit par exemple dans les statistiques de recours au soin ou d’interpellation par exemple.

Quels sont les facteurs de cette évolution ? Les jeunes femmes sont-elles plus susceptibles que leurs ainées d’expérimenter des drogues ?

Explorer les usages des différentes substances psychoactives suivant les situations sociales permet de nuancer le caractère masculin ou féminin de ces usages. Si certaines substances sont plus consommées par les hommes (alcool, cannabis et autres drogues illicites) et d’autres par les femmes (médicaments psychotropes), ces tendances peuvent néanmoins varier selon l’âge, le niveau d’éducation et le milieu social des individus. Les modes de consommation apparaissent moins liés au sexe des individus qu’aux rôles sociaux, c’est-à-dire au genre. C’est lui qui modèle en grande partie les rapports aux produits des hommes et des femmes en fonction des places qui leur sont assignées dans la société et des représentations attendues de leurs comportements. La plus grande clandestinité des pratiques addictives des femmes, généralement imputée à leur plus forte stigmatisation, est observée depuis longtemps.

Prenons l’exemple de l’alcool : au début du siècle, boire était un comportement familier et « naturel » seulement chez les hommes. En particulier, la consommation d’alcool et le contrôle relatif de ses effets par les jeunes garçons étaient un rite de passage obligé vers le monde adulte. La consommation d’alcool des femmes était alors considérée comme un danger pour la famille. Ainsi, alors que le fait de boire pour les hommes était de longue date un symbole de force, de vitalité et de virilité, la sobriété représentait une expression de la féminité, de la pureté et de la sécurité. Aujourd’hui, ce modèle apparaît radicalement modifié, presque inversé, du fait, entre autres, d’un changement dans le modèle masculin au sein duquel boire ne renforce plus forcément sa masculinité. Et même, le fait de devoir boire pour assumer son rôle de « mâle » peut devenir un signe d’impuissance. Peut-être est-ce parce qu’il est désormais admis que les femmes puissent boire en public que l’alcool a perdu sa valeur de symbole de la masculinité pure ?

L’alcoolisation féminine est un corollaire de l’émancipation féminine : plus l’égalité des sexes est respectée dans un pays, moins les différences de genre sur l’alcoolisation s’avèrent importantes. Ne pas boire est devenu plus simple pour les hommes et plus compliqué pour les femmes. Comme pour le tabac, l’industrie des alcooliers n’a pas manqué sa cible en développant des produits très clairement orienté vers les femmes, empruntant les codes de la haute couture et de la cosmétique. L’objectif est de légitimer l’alcoolisation des femmes tout en la rendant attractive, et les hausses récentes des ivresses et des consommations ponctuelles importantes chez les femmes françaises, en particulier chez les jeunes femmes, tendent à montrer que les alcooliers ont bien réussi leur pari.

La surconsommation féminine de médicaments psychotropes n’est pas une spécificité française. Des études suggèrent qu’elle est fortement induite par une approche sexuée des problèmes de santé. Entre hommes et femmes, les troubles et les diagnostics diffèrent en effet fortement. Des représentations sexuellement différenciées peuvent aussi expliquer cet écart : les médecins ont plus volontiers tendance à diagnostiquer chez les femmes une origine psychologique à certains désordres physiques, de même que les femmes investissent plus aisément le rôle de patient là où les hommes tenteraient volontiers de nier une souffrance psychologique ou de la gérer différemment, souvent en ayant recours à d’autres substances. Plusieurs travaux montrent qu’un certain rapprochement des conduites d’usages de substances psychoactives des hommes et des femmes semble aller de pair avec une dynamique d’uniformisation des rôles sociaux, qui apparaît plus importante dans les classes favorisées que dans les classes populaires, et parmi les actifs occupés que les inactifs ou chômeurs.

Dans le même ordre d’idée, des études internationales ont montré que plus l’égalité des sexes est respectée dans un pays, moins les différences de genre sur l’alcoolisation par exemple, s’avèrent importantes. L’élévation dans l’échelle sociale s’accompagne pour les femmes d’un rapport plus étroit aux produits, qui pourrait être une conséquence de leur émancipation. En effet, pour les femmes de milieux favorisés, un alignement de leur comportement sur celui des hommes signifie une augmentation de leur consommation : c’est le cas en particulier pour l’alcool, mais aussi pour le cannabis. Des données internationales suggèrent que ces observations ne sont pas propres à la France. Les différences de comportements entre hommes et femmes sont moins marquées dans les milieux favorisés que dans les milieux populaires, suggérant que la prévention, si elle a à gagner à prendre le genre en considération, ne peut faire l’économie d’accorder une place centrale aux contextes sociaux de consommation.

Hommes et femmes sont-ils égaux face aux dangers (sanitaires et sociaux) des substances psychoactives ?

Si l’on met à part la période de la grossesse au cours de laquelle le fœtus est fortement exposé aux éventuelles consommations de la femme enceinte, il reste certains risques spécifiques aux femmes, liés notamment au fait que leur pratique addictive peut être plus stigmatisée qu’elle ne l’est pour les hommes. Les consultations des dispositifs spécialisés en addictologie reçoivent régulièrement des femmes, mais elles sont toujours moins nombreuses que les hommes. Les femmes ayant un usage problématique de drogues représentent une population particulièrement précaire marquée à la fois par un état de santé (psychique et somatique) dégradé et par des trajectoires de vie chaotiques, souvent dès l’adolescence. Elles connaissent un certain nombre de problèmes spécifiques : plus grande vulnérabilité sociale, dépendance plus fréquente, accès plus limité aux soins médicaux, exposition plus importante à la violence, inadaptation des structures mixtes aux besoins et aux demandes spécifiques du public féminin et quasi absence de structures de soins spécifiques disposant de services adaptés aux femmes (douches, conseils médicaux, écoute…).

Il arrive fréquemment que ces femmes soient très dépendantes de leur conjoint, souvent lui-même consommateur et/ou revendeur, notamment pour l’obtention du produit. Leur exposition au risque est très forte : manque d’autonomie dans les choix relatifs aux contextes de consommation, risque liés au partage de matériel pour les femmes pratiquant l’injection, avec une double fragilité face aux virus des hépatites (VHC en particulier) et du VIH en raison des risques liés à l’injection et ceux liés aux rapports sexuels. En effet, ceux-ci interviennent parfois sous contrainte et les relations non protégées avec un partenaire occasionnel et le recours à la prostitution sont fréquents. Par ailleurs, l’épidémiologie des cancers liés au tabagisme a montré que s’ils restent plus fréquents chez les hommes, le taux de décès par cancer du poumon, qui est en baisse parmi les hommes depuis plus de dix ans et en revanche en forte hausse parmi les femmes (doublement en moins de deux décennies).

Pour aller plus loin :

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Obradovic I., Beck F., 2012, Jeunes femmes sous influence. Une féminisation du public reçu pour usage de cannabis dans les dispositifs d’aide ?, Travail, genre et sociétés, 29, 107-128.

Beck F., Legleye S., Maillochon F., de Peretti G., 2010, Femmes influentes sous influence ? Genre, milieu social et usages de substances psychoactives Médecine/science, 26(1), 95-97.

Beck F., De Peretti G., Legleye S., 2006, L’alcool donne-t-il un genre ?, Travail, genre et sociétés, n°15, pp. 141-160. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


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