LA PAYSANNERIE, FER DE LANCE DE L'OCCIDENT

On ne cesse de nous bassiner, de nous rebassiner et de nous re-rebassiner avec notre soi-disant inévitable et récurrent manque de main-d’œuvre. De la main d'œuvre on en a. Il suffit de redonner sa vraie valeur aux études. Il suffit de refaire des « examens-barrages » comme autrefois… barrages que seuls passaient les meilleurs et non des examens tremplins comme aujourd’hui qui propulsent une énorme partie de nos jeunes dans des études qu’ils ne terminent jamais et qui les mènent irrémédiablement à des emplois de fonctionnaires-bidons tout spécialement créés pour eux. Fonctionnaires-bidons qui, automatiquement, s’empresseront de voter pour leurs merveilleux « sauveurs-du-travail-manuel ».

Parallèlement aux examens-barrages, il faut revaloriser le travail manuel. Le revaloriser financièrement et psychologiquement. Non seulement il est la base de tout, mais contrairement à l’idée reçue depuis des siècles et des siècles, le travailleur manuel n’est pas un idiot et il a très souvent des dons rares. Les paysans par exemple. Les paysans ont non seulement un grand sens de la famille, un grand sens moral, mais ils ont aussi le sens de la terre, du terroir, de la propriété, des limites et des frontières. Ils sont la force vive de notre Nation, de notre culture. Ils sont l’âme du pays. Mais bien sûr les PENSEURS vous diront que ces gens-là ne sont que vétilles, bien sûr, bien sûr, bien sûr, évidemment.

Mon beau-père était paysan, d'origine italienne. Un italien du nord aux yeux clairs. Un grand gaillard, avec des mains deux fois comme les miennes. Un type qui était allé à l'école primaire seulement 2 ans, de 7 ans à 9 ans. Il parlait un français impeccable, pratiquement sans accent et écrivait presque sans fautes, alors que l'on sait la difficulté de notre écriture, et quand il entendait chanter la Marseillaise il avait les larmes aux yeux... oui, les larmes aux yeux ! Travailleur infatigable, c'était un père, un époux, un voisin, un ami et un beau-père parfait. Je ne lui connaissais aucun défaut, sauf justement, peut-être, celui de ne pas en avoir, et je me suis mis à penser tendrement à lui hier soir. Je me disais : "que serait la France sans des gens comme lui ?"... "Que serait le monde ?"...

Les peuples du tiers-monde sont de plus en plus nombreux parce que plus féconds. Nos femmes ayant moins d'enfants que les leurs, notre population diminue pendant que la leur augmente à la vitesse grand V. Ce qui les gonfle de fierté, d'orgueil, leur donne toutes les arrogances du monde et leur font caresser les espoirs les plus fous et les rêves le plus stupide s: ils vont nous remplacer... d'autant que tous nos grands cerveaux, statisticiens, calculateurs, puissants cogiteurs et nobles PENSEURS devant l'éternel, chiffres en main, raisonnements par A plus B en main, leur donnent raison: leur grand nombre et notre faible nombre fera, peu à peu et inéluctablement qu'ils seront un jour les maîtres du monde.

Mais voilà, tous ces beaux messieurs oublient une chose... oh ! Une toute petite chose... une chose ridicule, insignifiante... une chose qui va de soi... une chose dont il n'est même pas nécessaire de parler tellement elle est futile, sans importance... une chose si dérisoire, tellement ordinaire, commune... une chose d'un quotidien, d'un banal... bref, une chose tout à fait négligeable: NOUS MANGEONS TOUS LES JOURS.

Eh oui, ne vous en déplaise messieurs les cerveaux, nous mangeons, et tous les jours... vous, moi, même les gens du tiers-monde. Et s'ils mangent, c'est grâce à nous et uniquement grâce à nous, grâce à nos paysans qui se crèvent pour vous, pour nous, et pour EUX, entre 12 heures et 14 heures par jour, toute l'année, le plus souvent sans week-end, sans congés, sans fêtes, par tous les temps, et même la nuit pour les labours, avec les phares.

Seul l'Occident est en auto-suffisance alimentaire. Seuls l'Occident produit des aliments en excédent et il les vend pour trois fois rien, quand il ne les donne pas. Tous ces islamistes agressifs qui nous toisent du haut de leur toute-petitesse et qui ne cessent d'essayer de nous détruire ou de nous dominer, tous ces africains d'Afrique ou des îles qui ne cessent de nous traiter de sales colonisateurs, de sales exploiteurs, sont parfaitement incapables de subvenir à leurs simples besoins alimentaires. Ils sont totalement inconscients du fait qu'ils ne vivent ou ne survivent que grâce à nous. Ce qu'ils ont dans leur assiette, le plus souvent vient de chez nous, vient du travail de nos paysans.

L'agriculture occidentale, c'est l'arme absolue contre tous ces minables, ces imbéciles et ces ingrats, toujours prêts à mordre la main qui les nourrit. Ce sont nos paysans qui font que ces pays ridicules existent. Sans eux c'est la famine et la dépopulation. Depuis la nuit des temps, depuis que le monde est monde, l'agriculteur a toujours été considéré comme un être vil, un sous-homme, un esclave, juste bon à nourrir ceux qui ne faisaient rien... et qui étaient tellement plus importants, vous pensez bien !

Pourtant les paysans sont la base des bases. J'ai vécu 5 ans à la campagne, avec ma femme, quand nous étions jeunes. Je les ai vus travailler. Incroyable ! Ah bien sûr, ils sont libres... « C’est le temps qui commande » comme ils disent... mais quel boulot bon Dieu quel boulot. Ce sont de petits chefs d'entreprise. Il faut avoir beaucoup de qualités pour mener une exploitation, même petite. Il faut savoir gérer, donc ne pas être idiot, il faut être un peu mécanicien, un peu vétérinaire, un peu chimiste, avec tous les produits qui sont utilisés et il ne faut surtout pas compter son temps et sa peine. La Sécurité sociale ne les rembourse qu'à 50% (100% pour les gitans, les clandestins et les fonctionnaires-bidon... qu'ils font manger). Ils sont écrasés d'impôts et de taxes de toutes sortes et on s'arrange toujours pour leur acheter leurs produits pour trois fois rien.

En plus, la société entière les snobe... on fait comme s'ils n'existaient pas, on les évite, les ignore... on fait tout pour ne pas en parler... un paysan... vous pensez bien ! Pourtant ce sont des gens qui ont souvent un grand sens de la famille et un grand sens moral. C'est honteux ! Comment les gens les plus indispensables à notre vie peuvent-ils être les plus méprisés. Sans doute la nature humaine... C'est vrai qu'il est très difficile de supporter de se sentir en dette envers quelqu'un... C'est peut-être ça, mais je n'en sais rien. Pour moi, cela restera toujours un mystère. Toujours est-il que la paysannerie est le fer de lance de l'Occident. Il l'a toujours été et il l'est aujourd'hui plus que jamais.

Tous les pays minables qui nous jalousent, nous insultent et viennent trépigner et baver jusque devant notre porte sont totalement dépendants de nos paysans : l'Algérie importe 60% de son alimentation, l'Egypte 70%, l'Arabie Saoudite, qui essaie de dominer le monde, 100%, les autres pays du tiers monde entre 30 et 80%. Seule la Chine est en auto-suffisance alimentaire, et encore pas tous les ans. L'Inde en est encore très loin.

La France est beaucoup plus puissante qu'il n'y paraît car elle possède une paysannerie nombreuse, travailleuse, efficace, très productive : "L'Agriculture française est la deuxième du monde en productivité". Les paysans... voyez un peu la beauté de leurs campagnes, de nos campagnes... ces paysages enchanteurs, bucoliques... Quel travail ! C'est incroyable, colossal. Bravo mesdames, bravo messieurs... sans vous... Même pour marcher sur la Lune il faut d'abord manger. Sans paysannerie, aucun pays n'existe ? Aucun, aucun, aucun ! Malheureusement les nouveaux immigrés ne sont pas des paysans… qui nous nourrira dans une ou deux générations ? Qui ?!

Le mépris total, l'ignorance totale du paysan, qui est fortement ancrée dans notre culture, fait qu'on se laisse imposer des prix exorbitants pour les matières premières. Le pétrole par exemple. Un sac de pomme de terre devrait valoir mille fois un baril de pétrole. Manger est quand même plus important que tourner une clef de contact. Eh bien non ! Il semblerait que non.

On en est arrivé à ce point d'aberration que l'on nourrit des gens qui non seulement nous ruinent, nous épuisent mais nous menacent. Que nos lamentables kapos du « sémitiquement-correct », nos sublimissimes agacés-du-cortex, nos divins « PENSEURS » cessent un moment leurs cogitations, leurs élucubrations, leurs tirades et péroraisons pseudo-savantes, car ils ne savent rien, RIEN ! Que savent-ils au juste de ces gens venus du désert avec une religion soi-disant de paix et d’amour, qu’en savent-ils en fait si ce n’est ce que l’Histoire Officielle en dit, redit, re-redit, rabâche et re-rabâche ?
Ils n'ont rien vu, ils ne voient rien et ils ne verront jamais rien... ils ne font que réciter ce qu'ils ont appris.

@Ethnophile, il se peut que je me répète (ayant déjà posté cette réponse sur LA PEUR), cependant, je ne pouvais pas laisser votre excellent message du 13 juil dernier dans l'obscurité.

Que de vérités dans tout ce que vous avez écrit et quel hommage à tant d'hommes et de femmes de la terre qui ont façonné de leurs mains NOTRE belle France à travers les siècles. Je ne peux que vous en remercier. Si vous me le permettez, j'aimerais moi aussi vous faire part de mon expérience de la vie paysanne vécue à la ferme au cours de mon enfance.

Lorsque j'étais enfant en Normandie dans les années 50, j'étais absolument fasciné par le travail de ces hommes derrière la charrue par tous les temps. Pour moi, le laboureur a toujours été le type supérieur de nos nombreuses provinces. J'ai connu dans mon enfance bon nombre de ces hommes dures à la tâche, qui tenaient la charrue, faisaient leurs semailles et récoltait le froment. Ils avaient l'esprit lent, mais tout à fait solide, judicieux et hardi dans la riposte, extrêmement instruits dans les choses nécessaires. Ils ne changeaient que rarement de ferme dans leur vie, et demeuraient la plupart du temps sur le même sol qu'ils vénéraient devant le même horizon. Ce n'etaient pas des expansifs, ils racontaient difficilement leurs affaires, leurs rencontres, leurs observations des plantes, des betes et des hommes. Bien souvent ils ne causaient que du temps qu'il faisait. Ils redoutaient la curiosité des voisins et surtout des étrangers au pays. Ils pensaient que ce qu'ils savaient par expérience n'avait d'intérêt que pour eux-mêmes. Le paysan parlait peu car ces hommes et ces femmes étaient de grands silencieux.

Quel dommage que de nos jours il soit rare de voir dans nos campagnes, un attelage de labour. Si vous avez la chance un jour d'en voir un dans la campagne, je vous conseille de vous arrêter et de regarder avec l'attention qui s'impose. Aux mois d'automne, dans certaines terres montagneuses de France, on peut encore voir quelques rares attelages de boeufs ou de chevaux, tirant la charrue dont le laboureur, en arrière, tient et dirige les bêtes qui vont lentement. Sous l'effort du soc de fer invisible, la terre se fend, s'ouvre palpitante, se retourne et tombe sur les débris de moisson qu'elle portait encore, et qu'elle engloutit, herbes folles, chaume, luzerne, maïs, qui vont devenir un précieux engrais pour la moisson future. Puis le paysan revient, il sème, et le grain germe, pour que le monde continue à vivre. Le labour est le plus ancien des métiers et le plus universel. En vérité, il n'y a pas de plus vénérable outil que la charrue, noble par les services qu'elle a rendu à l'homme à travers les âges. Il n'y a pas non plus de métier plus complexe car le laboureur ne se contente pas de préparer la terre pour la semence du froment ou du seigle : c'est un homme qui doit connaître la culture de vingt plantes ou fourrage qui trouvent leur emploi dans la ferme : il doit nourrir et élever plusieurs sortes d'animaux dont chacune exige des soins différents : il doit être aussi un peu ingénieur, pour irriguer ses champs, dresser les talus, reparer les hangars : un peu veterinaire aussi, parfois un peu bûcheron et un peu marchand. Un fermier paysan est un chef car il commande sur son domaine. Il a besoin de faire preuves de qualités diverses telles que.....l'intelligence, l'ouverture d'esprit, la prévoyance, l'initiative, la patience, il n'excellera dans son métier que s'il les posséde toutes.

Ce métier, ancêtre des métiers et le plus noble qui soit, est aussi le plus nécessaire. C'est lui qui fournit le pain, la viande, et une foule d'autres richesses que la terre peut nous donner. le laboureur a joué dans l'histoire de NOTRE pays un rôle immense. Vous savez, parfois des historiens représentent les paysans comme des êtres toujours accablés de misère, ignorants de leurs droits et soumis à toutes les tyrannies. Non seulement une telle affirmation est déraisonnable, elle est surtout injurieuse pour nos ancêtres et pour nous-mêmes. Ils connaissaient leurs droits et leur devoir, et ils le remplissaient. Il a quand même fallu qu'ils eussent beaucoup d'esprit, beaucoup de courage, de bonté, de probité et d'honneur, puisqu'ils ont fait ce << CHEF-D'OEUVRE qui est NOTRE FRANCE >>, chef-d'oeuvre que nos rois tout seuls n'auraient pu faire, pas plus qu'un général ne gagne une bataille sans armée. Apprenons à estimer et à honorer ce métier si humble et si grand, qui ne pourrait mourir sans que la PATRIE mourût !

Ce sont de bien belles vérités à lire et un bien bel hommage aux paysans que je viens de découvrir dans vos deux posts.....
Merci à vous, Chevalier du temple et Ethnophile  
Eh! oui!! Je suis paysan, petit-fils de paysan....et sûrement plus encore, mais je n'ai jamais pris le temps de chercher.
J'ai préféré travailler, depuis mon plus jeune âge, cette terre à 850 mètres d'altitude sur les versants du Sancy qui est comme moi, elle ne donne que ce qu'elle a.
C'est que mine de rien, on  en a régalé du monde, elle et moi !!!
Vous savez quoi? Je me demande si avec mes Saint Nectaire, mes crottins de chèvres ou mes tommes je n'ai pas régalé quelques " agités-du-cortex " !!! 

Merci Rafarin de l'intérêt que vous portez à notre hommage des paysans, un hommage d'ailleurs bien mérité.

Dans ma jeunesse, j'ai eu la chance de faire des randonnées de vacances sur la face Sud du Sancy. Je me rappelle de la beauté inoubliable du haut plateau du Cézallier, ce territoire magnifique et immense. Comme ils sont rudes, ces paysans auvergnats, et quelles merveilles ils savent produire de leurs mains !

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