Les États-Unis ne sont plus le plus grand pays du monde

Avec un conseiller comme John Bolton en matière de sécurité nationale, il était plutôt difficile d'imaginer une << America great again >>. Trump a pris la sage décision de le renvoyer mais on peut bien se demander pourquoi il a engagé un individu aussi dangereux que ce specimen. Il était impossible qu'il ne connaissait pas les vues radicales de Bolton. La nomination de ce belliciste au poste de conseiller à la sécurité nationale a été effrayante pour bon nombre de politiciens de par le monde. Car Bolton était connu depuis de nombreuses années pour favoriser les guerres d'agression contre les rivaux des Américains. Sous prétexte d'une prétendue menace pour son pays, il conseillait les présidents de déclencher des attaques preventives aux conséquences incalculables. Il a notamment préconisé de frapper l'Iran militairement, en disant que pour arrêter la bombe de l'Iran, il fallait bomberder l'Iran. Il a même proposé de prendre des mesures drastiques envers la Chine, dans la mer de Chine, afin de contester les revendicatiopns chinoises. Cela malgré la détermination des chinois et l'augmentation considérable du risque d'un conflit majeur dans la région, pouvant jusqu'à déclencher un échange nucléaire. Il ne fait aucun doute que Bolton était incontestablement le conseiller le plus dangereux de l'Administration Trump. C'est le genre d'individu quji était convaincu que les États-unis pouvait entreprendre ce qu'ils voulaient sur cette planète, en dehors de l'ONU et du droit international. Ce grand dÉfenseur des guerres criminelles hors-la-loi, ne pensait qu'à utiliser la puissance militaire américaine, pour consolider et élargir l'ordre et la position géopolitique de son pays dans le monde.

Certains politiciens avisés à Washington, pensent qu'actuellement, Bolton était l'un des architectes du chaos dans lequel se trouve aujourd'hui, la politique étrangère américains sur plusieurs fronts géopolitiques. Malgré les menaces verbales, les tweets belliqueux et les grands airs de bravado de Trump vis-à-vis de certaines nations qui osent lui tenir tête, en réalité, le bouffon Trump n'est pas enthousiaste d'aller en guerre. On peut comprendre qu'après une sérieuse prise de conscience, Trump ait décidé de se dissocier des mauvais conseils du faucon numéro un de la Maison Blanche, car maintenant, Bolton était un obstacle. Peut-être que Trump a soudainement réalisé que Bolton avait fait partie d'une bande de criminels du gouvernement Bush, un de ceux qui avait inventé et promu les mensonges sur les soi-disant armes de destruction masssive en Irak. Encore une fois, il semble incompréhensible que Trump ait choisi Bolton pour conseiller alors qu'il existait entre eux une différence idéologique fondamentale : Trump une fois au pouvoir avait promis de mettre fin aux guerres perpétuelles des États-Unis, trop coûteuses, tandis que Bolton favorisait la politique du coup de poing sur la gueule, comprenant l'utilisation massive de la puissance militaire américaine.

Un pays qui abandonne ses alliés à ses pires ennemis ne peut pas être une grande nation mais un pays sans grandeur et sans honneur. C'est une honte et une lourde faute politique que d'abandonner des alliés comme les Kurdes qui ont tant contribué à vaincre Daesch en Syrie. Une honte absolue mais prévisible au regard de l'idole des médiocres qui siège à la Maison Blanche.

Après l'annonce du retrait des troupes américaines en Syrie, les Kurdes vont se retrouver seuls et sans soutien, en première ligne. Les troupes turques ennemis du peuple Kurde ont commencé à envahir le nord-est de la Syrie afin de repousser les Kurdes. La Syrie vient d'annoncer qu'elle tiendrait les États-Unis responsables pour la prévisible catastrophe humanitaire en cas d'invasion générale turque. Car la puissance de feu de l'armée turque est sans commune mesure avec celle des milices Kurdes privées du soutien des États-Unis. Devant la disproportion des moyens engagés, il est peu probable d'espérer dans la résistance Kurde sur la durée. Dans ces conditions défavorables, les Kurdes ne peuvent espérer que dans des actions de guérilla contre les turcs.

Aujourd'hui, le peuple Kurdes allié des États-Unis, subit l'abandon et la lâcheté de Donald Trump.

Les Kurdes ont joué un rôle majeur dans le démantelement de l'Etat Islamique, et pour tout remerciement, Trump les livrent au dictateur Erdogan qui n'attendait que l'occasion de les massacrer en toute légalité. Car tout ce que veut ce boucher sanguinaire, c'est liquider le plus de Kurdes possible. Ce sont les kurdes qui, les premiers, ont tenu en échec les islamistes de Daesch et contribué de beaucoup à éradiquer ce fléau. Voila qui mérite notre reconnaissance, pas l'abandon. Si les Kurdes sont éliminés par la puissante armée moderne turc, nous pouvons nous attendre à revoir surgir les djihadistes, toujours présents dans la région.

Écoutez l'argumentaire de cet ignorant, de ce crétin qui laisse sans voix. Il prétend "aimer" les kurdes tout en les abandonnant à la persécution, à la torture et au massacre par les Turcs d'Erdogan et les islamistes. Il défend l'abandon de ces précieux alliés qui ont versé tant de sang face à l'Etat Islamique, en disant qu'ils n'ont pas aidé les Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Argument débile comme le personnage. Nous ne sommes plus dans l'incompétence mais dans le pitoyable.

Donald Trump le lâche << Bone spur coward >> qui au moment de la guerre du Vietnam était un athlète en superbe forme avec un dossier médical irréprochable, ce qui faisait de lui un parfait candidat pour le service militaire, a évité de se battre pour son pays, grâce aux relations de son riche papa. Il n'a donc jamais servi un jour en uniforme et n'a jamais connu les horreurs de la guerre.

Aujourd'hui, ce grand lâche qui est devenu le commandant en chef des forces armées américaines, vient de prendre la décision insensée de retirer les troupes américaines de Syrie et de laisser à eux-mêmes les combattants Kurdes alliés des États-Unis. Abandonner les alliés Kurdes à un triste sort alors qu'ils ont perdu plus de dix mille combattants face aux djihadistes de Daesch, est une trahison ignoble qui ne grandit ni Trump et ni son pays.

Les kurdes sont depuis longtemps les alliés des États-Unis, même lorsque d'autres ne l'étaient pas. Le retrait des troupes américaines de Syrie va mener à un effroyable massacre d'innocents, qui ont tant soutenu les américains à travers toutes sortes d'épreuves et versé leur sang. Les américains avaient pourtant promis à ce peuple qui se bat pour le droit de vivre et la liberté, un partenariat durable et continu, ainsi que la protection en échange de leur alliance.

Les États-Unis qui avaient promis aux Kurdes la survie, viennent de planter un poignard dans le dos des kurdes qui se retrouvent seuls dans un combat inégal. Car si les forces kurdes ont la maîtrise de la guérilla urbaine face aux Turcs, devant les blindés et l'aviation Turcs, ils ne font pas le poids. On peut donc s'attendre à des coûts humanitaires incalculables. Abandonner un allié pour apaiser un dictateur sanguinaire est une erreur stratégique d'une grande importance.

Les russes voient d'un mauvais oeil l'invasion militaire turc en Syrie, et Vladimir Poutine n'a pas manqué de recommander à Erdogan de "bien réfléchir" aux conséquences. Une de ces conséquences étant que des milliers de djihadistes de l'Etat Islamique emprisonnés dans les camps kurdes, profitent de cette invasion pour s'échapper et se regrouper en force militaire. Voila qui pourrait bien forcer Poutine de passer à l'action. Attendons-nous à ce que Poutine fasse une fois de plus, la démonstration de son sens politique, pendant que les Européens sont aux abonnés absents.

Si le Kurdistan existe depuis longtemps comme région , quelqu ' un peut-il me dire , de quand date l' identité Kurde ?
N' était-ce pas à l' origine des nomades de passage qui ont voulu s' accaparer de certains espaces aussi bien sur le sol turc que irakien , que syrien ? et dont les premiers à vouloir s' opposer à la Turquie furent des terroristes sous la formation du P.K.K. à une époque où la Turquie était un état laïc et démocratique exemplaire ?
Ne serait-ce pas la répétition de la guerre en ex-Yougoslavie qui a permis à des bandits albanais de devenir les maîtres du Kosovo ?

curieux a écrit:Si le Kurdistan existe depuis longtemps comme région , quelqu ' un peut-il me dire , de quand date l' identité Kurde ?
N' était-ce pas à l' origine des nomades de passage qui ont voulu s' accaparer de certains espaces aussi bien sur le sol turc que irakien , que syrien ? et dont les premiers à vouloir s' opposer à la Turquie furent des terroristes sous la formation du P.K.K. à une époque où la Turquie était un état laïc et démocratique  exemplaire ?
Ne serait-ce pas la répétition de la guerre en ex-Yougoslavie qui a permis à des bandits albanais de devenir les maîtres du Kosovo ?  

curieux, l'histoire des Kurdes est très ancienne et détaillée, pas facile à résumer en quelques lignes. D'après mes recherches, le peuple Kurde commence à prendre forme dans les montagnes du Caucase que l'on appelle géographiquement parlant, le Kurdistan. La plus ancienne mention des Kurdes apparaît sur une tablette d'argile en cunéiformes sumériens du IIIème siècle avant J.C. Selon certains chroniqueurs du 7ème siècle, autour de l'année 641, les Kurdes menaient une vie partiellement sédentaire, ils élevaient du bétail et des moutons. Sur des documents Assyriens datant de l'an mille, les Kurdes étaient appelé les Kourkhi, un peuple qui vivait sur le Mont Azou près du lac de Van. En ce qui concerne l'identité des kurdes, on ne peut que formuler des hypothèses. Parmi leurs ancêtres les plus souvent cités, il y a les Kardouques de l'Antiquité. Les plus anciennes dynasties kurdes connues du Xème au XIIème siècle, sont les Hasanwayhides, les Marwanides et les Shaddadides, suivies de la dynastie des Ayyoubides fondée par le célèbre Saladin.

Aujourd'hui, les Kurdes sont entre 30 à 40 millions, c'est un peuple apatride. Depuis des siècles, ils occupent un territoire à cheval sur quatre pays : la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Malgré plusieurs tentatives dans l'histoire moderne, la création d'une nation Kurde indépendante n'a jamais vu le jour. L'histoire des Kurdes est une suite de conflits, d'oppressions et de persécutions sanglantes. Les pays concernés ne semblent pas prêts à permettre l'indépendance du Kurdistan.

Voici une vidéo sur qui sont les Kurdes laquelle je pense vous intéressera.

Merci pour cette historique que je ne connaissais pas .et comme il faut comparer que ce qui est comparable , je pense deviner que les kurdes ont été au Moyen Orient ce que les Celtes ont été au centre de l' Europe en des temps également forts éloignés , ce qui ne fait pas d' un celte une identité absolue .Dans le cas contraire on pourrait aller jusqu' à dire que les anciens terroristes bretons sont les frères d' armes des kurdes du P.K.K. ?

Comme il fallait s'y attendre, les kurdes lâchés par les américains qui se retrouvent seuls et isolés face à la puissante armée turque, viennent de s'allier à Bachar Al'Assad et ont demandé à la Russie d'être un médiateur. Ils ont demandé que l'armée syrienne soit déployée dans le nord de la Syrie afin de s'opposer à l'invasion du territoire syrien par les troupes turques. Pour les kurdes le régime de Bachar Al-Assad, à tout prendre, vaut mieux que la soldatesque turque, soiupconnée de visées de purifications ethnique. Quant à Vladimir Poutine qui est un grand joueur d'échecs et un manoeuvrier d'une d'extérité politique considérable, il faut s'attendre à un nouveau triomphe de sa part.

Oui, les Kurdes avaient profité du cirque islamiste pour faire leur petites affaires de leur côté, avant de combattre ces mêmes islamistes.
Quant à El-Assad, il a trouvé son compte aussi dans l'intervention de la Turquie: toujours ça de Kurdes en moins, plus d'idées indépendantistes ou autonomistes  et les voilà revenus à accepter la présence de l'armée syrienne comme avant l'Etat Islamique. L'intervention russe était tellement évidente que Bachar savait que les Turcs n'iraient pas trop loin...

Et c'est ce qu'il s'est passé. Poutine a sifflé la fin de la récréation. Tout s'est arrêté et tout le monde a gagné. Sauf les Kurdes qui jouent leur survie via des retournements d'alliance.
Poutine s'est affirmé comme le maître du jeu, Trump a conforté son électorat plutôt isolationniste et bien fait mentir ceux qui l'accusaient de 3ème guerre mondiale.

Macron a comme d'habitude ridiculisé la France. Pour sa défense, c'est surtout Hollande qui nous a mis hors jeu en Syrie sous son mandat.

Un grand nombre d'américains sont consternés devant la lâcheté et l'incompétence de Donald Trump qui vient d'abandonner les alliés Kurdes sur le champ de bataille. Les élus aussi bien démocrates que républicains, critiquent ouvertement la décision de Trump de lâcher les Kurdes mais aussi d'imposer des sanctions à la Turquie. C'est à ne plus s'y retrouver. Quant à l'armée américaine forcée d'avoir dû honteusement abandonner l'allié kurde en pleine tourmente, elle n'a pas manqué d'exprimer sa réprobation à travers ces généraux. cette nouvelle incohérence de Trump livre au monde entier le message que les États-Unis peuvent trahir leurs alliés et leurs idéaux. Par contre, quelle bonne nouvelle pour les djihadistes de l'Etat Islamique dispersés mais toujours aux abois. Leurs cellules dormantes vont maintenant pouvoir se réveiller et continuer leur oeuvre malfaisante. Cette décision pitoyable et irresponsable de Trump, va sans aucun doute contribuer à déstabiliser un peu plus une région déjà grandement troublée. Elle vient de jeter un allié et un partenaire important dans lutte contre l'islamisme, dans les bras de russes et des syriens. Comment les blâmer car abandonnés par leur protecteur, les kurdes se sont logiquement tournés vers les vainqueurs de la guerre contre l'Etat Islamique.

Depuis plusieurs jours, l'artillerie et l'aviation turcs pilonnent les territoires du nord de la Syrie tandis que leurs chars sont en territoire syrien. Ces troupes sont accompagnées par des milices soi-disant "rebelles" qui en fait, ne sont rien d'autres que des islamistes. Elles accompagnent l'armée turque et leur serve de fantassins en soutien. De plus, comme on le craignait, des centaines de prisonniers  islamistes se sont échappés du camp d'Ain Issa. Ces gens-là ne vont pas tarder à reprendre du service. Aux dernières nouvelles, les troupes turques se serient emparées de la ville frontière de Tal Abyad, face à une farouche résistance Kurde. Pendant ce temps, les troupes russes qui observent la situation et patrouillent dans le nord de la Syrie, prennent possession des camps américains dès que les troupes américaines quittent la région. Quelle que soit son issue, cet affrontement turco-kurde risque fort bien de profiter à  la Russie et à la Syrie dont l'objectif est de reconquérir l'intégralité de son territoire. De son côté, l'armée syrienne a commencé à faire mouvement vers le nord, à Manbij notamment. On peut se demander ce qui va se passer lorsque les  troupes syriennes et turques vont se retrouver face à face.

Du début à la fin de la guerre froide les Etats-Unis étaient une démocratie absolument extraordinaire, le champion du camp occidental avec un système qui marchait bien. Puis après la chute de l'URSS alors que les russes étaient maintenant ouverts envers nous, Les américains se sont radicalisés. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la première démocratie au monde a légalisé la torture sans que cela produise une protestation en masse. Ils ont mis sur écoute la totalité de leur population, trahi leurs alliés et soutenu les pires régimes qui soient, qui sont à l'origine du terrorisme islamique. C'est une véritable dérive quasi-fasciste qui se déroule aux États-Unis. De plus, ils bafouent le droit international en envahissant des nations souveraines ainsi que les accords qu'ils ont pourtant signé. A noter également que ce pays est entré dans une dérive policière car le droit américain permet d'arrêter de manière quasi-arbitraire n'importe quel individu tandis que certains policiers ne se privent pas de faire des cartons sur les noirs, souvent en dehors de la légitime défense. On ne peut pas dire que nous sommes là sur un régime qui répond aux normes démocratiques.



Que l'on ne nous dise pas que le supplice du << waterboarding >> ou << noyade simulée >> n'est pas une torture. Non seulement c'est une torture mais un crime. Actuellement, en 1946, les américains exécutaient des soldats japonais qui avaient pratiqué le << waterboarding >> sur des soldats américains prisonniers de guerre. A noter également qu'en 1968, un soldat américain qui avait pratiqué cette forme de torture sur un prisonnier Nord-Vietnamien a été condamné pour torture par une cour-martial, à 20 ans de prison militaire. Comment peut-on expliquer que la torture qui était illégale en 1946 et 1968 pour les américains mais légale en 2002 ? Le fait qu'aux États-Unis la torture soit officiellement acceptable, est la honte de la nation américaine et lui porte préjudice à travers le monde. Car une véritable démocratie ne peut ni s'accommoder ni pousser outre la torture qui est illégale et immorale selon le droit international. Elle avilie une nation et la couvre de honte.

La perte des valeurs est telle aux États-Unis qu'on a normalisé les sévices comme la torture, laquelle est devenue une routine. Aujourd'hui, dans le pays d'Abraham Lincoln et de George Washington, on torture sous prétexte de sécurité nationale. Toute justification publique de la torture par un représentant de l'Etat est inacceptable. Ce n'est qu'en attirant l'attention de la communauté internationale sur de tels actes qu'ils pourront être éliminés. Un certain nombre d'institutions existent pour lutter contre la torture, il est important de veiller à ce que des informations fiables lui parviennent si nous vouloir ouvrir les yeux du monde entier.

Quand on pense que ce sont les États-Unis qui ont conduit le monde à signer la Déclaration Universelle des Droits de l'Jomme des Nations-Unies en 1948 et la Convention de Genève en 1949 alors que la CIA développait en secret de nouvelles techniques de torture en violation des mêmes conventions internationales. On se souviendra du tristement célèbre projet Manhattan destiné à découvrir une nouvelle forme de torture psychologique. Après des années de recherches pour contrôler l'esprit humain, ces découvertes sont devenus la base d'une nouvelle méthode de torture psychologique qui s'est répandu dans le monde entier. A nouveau en 1990, les Ètats-Unis ont recommencé à promouvoir les Droits de l'homme et à ratifier la Convention de l'ONU contre la torture en 1994, laquelle interdisait d'infliger d'extrêmes souffrances psychologiques et physiques. La CIA a arrêté les formations à la torture et l'utilisation des violentes techniques d'interrogatoire qu'elle donnait dans le Tiers-Monde. Sous l'administration Clinton une campagne secrète fut lancée contre Al-Qaeda et la CIA ne voulant pas être impliquée dans les violations des droits humains, envoya ses suspects de terrorisme dans des pays alliés afin qu'ils y soient torturés. A noter que cette pratique connue sous le nom de "externalisation extraordinaire" avait été bannie par la Convention de l'ONU.

Puis, après la tragédie du 11 septembre 2001, le crétin George W. Bush a donné des ordres pour l'utilisation de méthodes d'interrogatoires musclées, ignorant la loi internationale, précisant qu'il allait botter quelques culs. Ce fut le commencement de l'ouverture des "sites noirs" de la CIA à travers le monde, et les tortures psychologiques abandonnées à la fin de la Guerre Froide furent remises à l'honneur. A noter qu'un rapport de 2015 en provenance du conseil d'administration de << l'American Psychologial Association >> nous a révélé que cette institution s'était entendue avec la CIA et le Département de la Défense, pour appliquer le programme de torture. Les secrets de la CIA en matière de torture ont été dévoilés au grand jour et pris en flagrant délit avec son compère l'American Psychological Association dans des "sites noirs" clandestins et sadiques.

il n' en demeure pas moins qu ' El Assad est toujours au pouvoir et est entrain de gagner .On en revient au point zéro c' est à dire la lute contre les islamiste que Bachard voulait éliminer au début des manifestations rebelles ; et dont la France s'était précipitée en armant les rebelles qui en réalité étaient menés par de islamistes .
Que de morts ont aurait pu éviter si on avait laissé Bachard El Assad gouverner de droit , son pays !

curieux a écrit:il n' en demeure pas moins qu ' El Assad est toujours au pouvoir et est entrain de gagner .On en revient au point zéro c' est à dire  la lute contre les islamiste que Bachard voulait éliminer au début des manifestations rebelles ; et dont la France s'était précipitée en armant les rebelles qui en réalité étaient menés par de islamistes .
Que de morts ont aurait pu éviter si on avait laissé Bachard El Assad gouverner de droit ,  son pays !  

curieux, Bachar est au pouvoir depuis 2000 grâce à la volonté du peuple syrien, et on peut prédire qu'il va rester à la tête de la Syrie pendant encore longtemps. Il bénéficie de la protection de la Russie et de son aide militaire considérable. Mais avant tout, il jouit du soutien de son peuple, sans lequel il n'aurait jamais pu résister et vaincre ses ennemis.

Bien sûr, l'Occident rend Bachar responsable du chaos qui règne en Syrie, en se gardant bien de préciser que les terroristes se sont infiltrés en Syrie avec l'appui d'Etats régionaux et occidentaux. Ces gens-là se sont adonnés à de nombreux crimes et exactions contre le peuple syrien resté fidèle à Bachar. Bachar n'a pas favorisé l'émergence de l'Etat Islamique dont on l'accuse souvent. Cette organisation terroriste a été créée en Irak en 2006 sous la supervision des américains. Bien avant que les terroristes de l'Etat Islamique viennent en Syrie, Al-Nostra qui fait partie d'Al-Qaïda y était déjà. Quand le chaos règne dans un pays comme la Syrie, il est facile aux terroristes de s'y infiltrer. Le gouvernement français est en partie responsable de ce chaos, étant donné qu'il a décidé de soutenir les djihadistes. L'Etat français ainsi que d'autres pays occidentaux ont fourni des armes à l'Etat Islamique, c'est ce qu'affirmait le ministre de la Défense. Le vocabilaire a changé et les terroristes sont devenus des rebelles modérés. Drôles de modérés qui diffusaient des vidéos dans lesquels ils dévoraient le coeur d'un soldat syrien, mutilaient les corps et décapitaient copieusement la population.

Dans l'Ouest on a souvent accusé Bachar de tuer son propre peuple aveuglément. Cela ne fait aucun sens car tuer les civils syriens serait extrêmement contre-productif pour le régime de Bachar. Dans ce genre de guerre il est hautement important de gagner le coeur de la population, non de la massacrer. Comment rester au pouvoir sans le support des citoyens ? Maintenant, Comment peut-on affirmer que la coalition occidentale a été efficace alors qu'elle se disait contre le terrorisme tandis qu'en même temps elle soutenait les terroristes ? Tous les pays qui sont intervenus en Syrie lequel est un Etat souverain, sont condamnables. A l'exception de la Russie qui elle, a été invitée par le gouvernement syrien. Il faut rappeler que nul pays n'a le droit d'intervenir en pays souverain sans y être invité. Le contraire est une violation pure et simple du droit intrnational. De plus, est-ce la démocratie que d'envoyer des armes et équipements aux terroristes, de les financer et les appuyer ? Plus de 300 000 morts auraient pu être évités si les armées étrangères n'étaient pas intervenues en Syrie.

Chevalier du Temple , nous sommes d' accord .

Napoléon I a écrit:Oui, les Kurdes avaient profité du cirque islamiste pour faire leur petites affaires de leur côté, avant de combattre ces mêmes islamistes.
Quant à El-Assad, il a trouvé son compte aussi dans l'intervention de la Turquie: toujours ça de Kurdes en moins, plus d'idées indépendantistes ou autonomistes  et les voilà revenus à accepter la présence de l'armée syrienne comme avant l'Etat Islamique. L'intervention russe était tellement évidente que Bachar savait que les Turcs n'iraient pas trop loin...

Et c'est ce qu'il s'est passé. Poutine a sifflé la fin de la récréation. Tout s'est arrêté et tout le monde a gagné. Sauf les Kurdes qui jouent leur survie via des retournements d'alliance.
Poutine s'est affirmé comme le maître du jeu, Trump a conforté son électorat plutôt isolationniste et bien fait mentir ceux qui l'accusaient de 3ème guerre mondiale.

Macron a comme d'habitude ridiculisé la France. Pour sa défense, c'est surtout Hollande qui nous a mis hors jeu en Syrie sous son mandat.

Les Kurdes ont bien vite réalisé qu'ils ne pourraient pas tenir longtemps face à l'armée turque, alors ils ont eu la géniale idée de se trouner vers Damas et Moscou afin d'éviter un bain de sang. L'armée syrienne a répondu à l'appel des Kurdes en progressant vers le nord et en entrant dans Manbij. De leur côté, les russes se sont conduits d'une façon exemplaire. L'armée russe présente dans les mouvements de l'armée syrienne, s'est interposée à chaque fois que l'armée syrienne risquait d'entrer en contact avec les troupes turcs. Ils ont tout fait pour éviter le moindre incident. Il est plus qu'évident que les russes sont les maîtres du jeu. Le  prestige de Poutine dans le monde est plus grand que jamais, il est reconnu par tous comme étant un grand pacificateur.

Tandis que Macron se montre contre-productif en frappant d'anathème Bachar al-Assad, le vainqueur de l'Etat Islamique, un homme qu'il fallait paraît-il absolument éliminer, Poutine, lui, parle avec tous les représentants des Etats concernés. Seule la Russie fait preuve de cohérence et de détermination. Quel contraste avec le bilan de l'engagement de la coalition en Syrie. Alors que les européens ont une fois de plus joué un rôle de supplétifs des États-Unis, la Russie dre Poutine écrit l'Histoire, jouant son jeu d'une main de maître et poursuivant ses objectifs. Grâce aux erreurs de Sarkozy, Hollande et Macron, la France perd toute crédibilité et influence dans la région. Il suffit d'observer la réception en grande pompe du président Vladimir Poutine en Arabie saoudite et aux Emirats arabes, pour comprendre que les puissances du Golfe basculent dans le camp russe.

Ne perdez pas de vue que ces fameux Kurdes sont aussi des musulmans, communiste et musulmans.

J' ai entendu parler des Kurdes pour la première fois en 1971 , comme terroristes voulant s' approprier une partie de la Turquie qui se trouve dans la région du Kurdistan .revendication légitime qui pourrait les assimiler à résistants plutôt que terroristes ? là est toute la question , alors qu ' ils se faisaient remarquer aussi bien en Iran , et en Syrie . C' est un peu comme les bandits de Bulgarie qui poursuivis par le régime , se sont échappés et se sont imposés en Ex -Yougoslavie en revendiquant le Kosovo .
Je le répète , l' occident avec le concours de l' OTAN , nous avons donné le Kosovo à des bandits .
En sera-t-il de même vis à vis des Kurdes ?

gemini a écrit:Ne perdez pas de vue que ces fameux Kurdes sont aussi des musulmans, communiste et musulmans.

La majorité des Kurdes sont de confession musulmane sunnite, ce serait une erreur de penser qu'il sont "tous" communistes. Le P.K.K. (Parti des travailleurs du Kurdistan) qui comprend environ 5 000 combattants, est une organisation communiste stalinienne irreligieuse qui voudrait que les Kurdes se détachent de Dieu. Mais la plupart des quelques 400 000 combattants Kurdes sont des religieux. Bien sûr, il ne faut pas perdre de vue certains faits importants mais ce qu'il ne faut surtout ne pas oublier, c'est qu'ils sont nos alliés dans la lutte contre le monstre que représente l'Etat Islamique. Les Kurdes sont sur la ligne de front à se battre contre une armée de tueurs sanguinaires, et ils ont perdu des milliers de combattants depuis le début de cette lutte acharnée. Ils ont aussi connu de nombreux succès et libérés une partie du Kurdistan syrien. Les combattants Peshmergas du Kurdistan itakien ont interdit l'accès du territoire kurde aux djihadistes de l'Etat Islamique, Ces gens-là servent depuis des années de fer de lance aux opérations anti Etat Islamique. Il est important de penser en terme de stratégie si nous voulons éradiquer la pieuvre islamiste.

Je deviens de plus en plus égoïste devant les éclaboussures du moyen orient .
Acceptons que les ennemis de nos ennemis sont provisoirement nos amis .....Poutine joue très bien ce jeu là en devenant ami ( provisoirement ) de la Turquie alors qu ' il prend pour adversaire l' Otan qui a tiré les marrons du feu en Syrie dont il est l' ami pour d' autres intérêts...
.....et Macron qui ne sait pas jouer aux échecs , n' a toujours rien compris ,ou ne veut pas comprendre .

Aucun Américain de moins de 30 ans n'a su ce que c'était lorsque les États-Unis étaient grands, car ce pays fut à une époque une nation qui était admiré de tous car il était un modèle du genre et faisait de grandes choses. Mais maintenant, c'est juste une brute mondiale détesté un peu partout dans le monde. Après la chute de l'URSS lorsque les États-Unis sont devenus la seule superpuissance au monde, nous aurions normalement dû entrer dans une période de paix mondiale. Au lieu de cela, cette nation américaine qui était connue pour son "fairplay" est devenue arrogante voire menaçante et intéressée. A part le danger que représente cette nation pour la paix mondiale, la société américaine est dysfonctionnelle à bien des égards. L'économie américaine grandit avec les riches qui sont de plus en plus riches, tandis que le taux de pauvreté et d'itinérance ne cesse d'augmenter. Le système d'éducation est à l'image de leur société. Dans ce pays, une bonne éducation n'est disponible que si vous pouvez vous le permettre financièrement. Quant au célèbre slogan "Justice for all" c'est de la foutaise car il n'y a pas de justice pour les pauvres. Je pourrais également citer longuement les horreurs dont ce pays violent doit faire face quotidiennement. A titre d'exemple, les statistiques pour l'année 2018 montrent l'incroyable chiffre de 340 fusillades en masse, un nombre qui sera certainement dépassé dans un proche futur tant que leurs abrutis auront la possibilité de se procurer des armes de guerre librement en vente un peu partout.  Curieux pays dont la plupart des citoyens ne font pas confiance à leur gouvernement pour prendre les bonnes décisions.

Le quart des pesticides utilisés aux Etats-Unis sont interdits en Europe

Article du journal "Le Monde" Mis à jour le 07 juin 2019

Lien direct de l'article Le Monde

« A la traîne »

« A l’origine, le régulateur américain était très bien, dit l’auteur de l’étude, Nathan Donley, scientifique au Centre pour la diversité biologique, une ONG. Beaucoup d’Américains sont toujours dans cet état d’esprit. Ils ne se rendent pas compte à quel point les Etats-Unis sont maintenant à la traîne. »

Il n'y a que les profits qui comptent, le reste ne les intéressent pas.

Jupiter a écrit:Il n'y a que les profits qui comptent, le reste ne les intéressent pas.

C'est vrai, mais si les États-Unis ont bénéficie d'une domination sans partage du monde depuis 1945, aussi bien militairement qu'économiquement, aujourd'hui, on commence à percevoir des signes de déclin. C'est le début de la fin de l'hégémonie américaine sur le monde.

Les États-Unis se sont plus de 40 millions de pauvres, des infrastructures déplorables et un système de protection sociale loin derrière notre système européen. Dans la plupart des grandes villes américaines on peut constater l'immense problème de la pauvreté, rien qu'en voyant de véritables villages de tentes qui se dressent un peu partout. L'Amérique c'est aussi des millions de gens qui ne peuvent s'offrir des produits de première nécessité et des soins de base qui sont hors de portée pour les plus pauvres. C'est un pays où les plus modestes bourses meurent faute de pouvoir se soigner tandis que des sommes d'argent énormes sont consacrées à la destruction d'autres nations. Pour concrétiser le slogan de Donald Trump << Make America Great Again >> il faudrait que ce gouvernement de riches commence à ne pas gaspiller l'argent du contribuable et autres précieuses ressources, dans des guerres inutiles et ruineuses, pendant que des millions de pauvres bougres ont du mal à se nourrir. Il y a une certaine insanité dans un pays qui préfère s'engager dans des dépenses déficitaires pour la guerre, au lieu de répondre aux besoins humains pressants.

Il n'existe pas de système européen.
Chaque pays d’Europe a ses propres règles.
Oui, la protection sociale française est nettement au dessus de celle des états unis