- ano
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Passion : poli(tique, tesse, ...)
Notre culture : la passion des sens !
Jeu 11 Fév 2016 - 11:21
Ballet de l’Opéra de Paris : la valse des directeurs
11 février 2016(Source)
Communiqué du CAP culture
Après deux petites années passées à la tête de la célèbre institution, Benjamin Millepied renonce. Pas vraiment une surprise, tant il est vrai que le personnage collait mal à son rôle. On reprochait en effet au sémillant chorégraphe sa méconnaissance du fonctionnement du ballet parisien, et des idées hasardeuses concernant sa promotion. Griefs auxquels s’ajoutait un management peu adapté à la rigueur d’une phalange qui prétend défendre l’académisme le plus pointilleux.
Certes, le ballet de l’Opéra de Paris n’aborde pas seulement le répertoire classique. Toutefois c’est surtout dans l’interprétation des Lac, Don Quichotte et autres Giselle que l’on mesure la qualité et l’élitisme d’une telle formation. Or ces productions nécessitent une implication et un travail sans faille : le prix à payer pour l’excellence. Combien ont brisé leur rêve d’étoile sur cette rigueur de fer ? Benjamin Millepied n’avait sans doute pas le caractère de cette exigence.
Aurélie Dupont sera la prochaine directrice. Elle a au moins l’avantage d’appartenir au sérail. Danseuse reconnue et grandement appréciée, elle fit ses adieux à la scène du Palais Garnier en 2015 sous les vivats d’un public reconnaissant. Sera t elle une grande directrice, c’est ce qu’il lui est souhaité.
Le Front National, par la voix de Serge Horvath, ancien conseiller artistique d’opéra et membre du CAP culture, tient a féliciter la nouvelle directrice. Mais il s’interroge de savoir pourquoi ne pas avoir proposé tout bonnement le poste à un directeur de ballet reconnu : il en existe plusieurs en France, par exemple à Biarritz, dont la réussite et d’humilité sont rayonnantes. Le profil du directeur ou de la directrice de l’Opéra de Paris est fondamental pour le rayonnement d’une institution séculaire, au cœur de la culture. C’est une charge particulière qui doit transcender les visions personnelles, pour se mettre au service d’un des symboles de la France
Serge Horvath – Membre du CAP Culture
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Serge Horvath
Conseiller municipal Front National de St-Etienne
Conseiller communautaire de Saint-Etienne
Responsable 17éme canton Loire
Membre du CAP Culture
Chargé de communication du Front national de la Loire
Ancien directeur artistique à l'Opéra-Théâtre de Saint-Etienne
https://twitter.com/shorvath42
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L’art c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie de la splendeur du beau !
(Victor Hugo)
(Victor Hugo)
- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Lun 22 Fév 2016 - 16:01
Assurer le rayonnement de la culture française
(Source)INTRODUCTION
Les arts et notre langue forment une dimension essentielle de notre identité. Plus que dans d’autres nations, la Culture est inséparable de l’histoire et du rayonnement de la France. La France est une vieille terre humaine, héritière de plusieurs des plus grandes civilisations qu’a connues l’Histoire, qu’elle a su réunir dans une culture originale. Au fil des siècles l’esprit d’innovation n’a cessé d’enrichir la civilisation française. Tout politique nationale authentique doit prendre appui sur cet atout majeur, le valoriser, maintenir une ambition qui soit à la hauteur de cette exception française.
ANALYSE
Le ministère de la Culture a été relativement choyé par les gouvernements de droite et de gauche, mais pour quels résultats tangibles ? Des menaces pèsent sur notre patrimoine et sur notre vie culturelle, de plus en plus d’acteurs osent le dire et le dénoncer :
– Trop fréquemment notre vie culturelle souffre d’opacité, et de clientélisme, ne sachant pas se mettre suffisamment à l’écoute des goûts et des attentes de notre peuple -comme Jean Vilar et son Théâtre National Populaire ont su le faire un temps -temps hélas révolu. .
– La démocratisation culturelle est en panne, l’État raisonne trop en termes d’offre, ou de modes, ignorant les attentes des Français qui, les statistiques le prouvent, se rendent à peine plus nombreux qu’il y a trente ans au théâtre, au concert ou n’achètent plus guère de livres.
– L’État est coupable de multiples abandons de patrimoine, de nombreux monuments historiques étant dans un état déplorable, quelquefois livrés au vandalisme -ou vendus. Des pans entiers de notre patrimoine littéraire, théâtral, musical, ou régional ne sont plus défendus.
– L’exception culturelle française, et notre langue même, sont menacées par la globalisation mondialiste. Une véritable politique nationale doit relancer l’excellence et l’originalité de la création culturelle française et sa diffusion dans le monde, en liaison avec les Ministères des Affaires étrangères, de la Coopération et de la francophonie.
MESURES
1 – Redonner la parole au public : nous favoriserons la création d’associations du public et nous leur donnerons une place dans les conseils d’administration des institutions culturelles. Les subventions seront plus liées qu’aujourd’hui aux recettes propres, les structures subventionnées devront prouver qu’elles touchent un public important. Par ailleurs, le processus de nomination à la tête des institutions culturelles sera rendu transparent, les postes les plus importants seront pourvus, après audition des candidats, devant une commission de parlementaires, les débats étant publics.
2 – Favoriser l’accès de tous à la culture : le budget du ministère de la Culture privilégie trop Paris, et ses stériles copinages par rapport à la province; il faudra inverser ce rapport. Les pratiques amateurs devront être mieux prises en compte. La création de bibliothèques et d' »animateurs lecture » dans les écoles sera peu à peu généralisée.
3 – Soutenir le livre et l’écrit. Le prix unique du livre sera maintenu, comme sera protégé le droit d’auteur, l’un et l’autre remis en cause par l’UE. Les actions du Centre National du Livre (CNL) devront privilégier la création francophone et la traduction. Les maisons d’édition françaises seront protégées contre les rachats par des groupes internationaux.
4- Valoriser notre patrimoine et notre culture : la défense du patrimoine sera remise au premier plan, qu’il s’agisse des monuments historiques ou du patrimoine rural (églises ou autres), faisant l’objet d’un plan d’urgence. A ce titre, un audit sera réalisé sur les cessions du patrimoine national effectuées par France Domaine durant les cinq dernières années, souvent en catimini, et les cessions seront désormais organisées à l’avenir avec parcimonie, et dans le strict respect de l’intérêt patrimonial français, avant toute considération financière. Le mécénat, comme le marché de l’art, sera encouragé par des mesures fiscales.
5 – Soutenir l’exception culturelle française : les dispositifs favorisant notre exception culturelle (quotas de diffusion d’œuvres françaises, aides spécifiques à l’industrie française, etc.) relèvent d’une logique de priorité nationale, l’exception culturelle n’étant rien d’autre que la priorité nationale appliquée à la culture. Les quotas de diffusion d’œuvres françaises à la télévision et à la radio seront garantis, comme seront encouragées les grandes productions illustrant l’histoire de France, et la vitalité du monde francophone.
6 – Seul véritable concurrent du cinéma américain, le cinéma français fera l’objet de mesures d’encouragement particulières, notamment quant à la promotion des films français par le service public audiovisuel. Le système de l’avance sur recette sera préservé, tout en devenant plus transparent et équitable. La cinémathèque française sera restaurée et la (re)diffusion des grandes œuvres du patrimoine cinématographique encouragée.
7 – Garantir le dynamisme de la création vivante : le statut des intermittents sera réformé pour en stopper les déficits tout en gardant la souplesse nécessaire au métier d’artiste. Les structures d’insertion professionnelle (dans les opéras, les orchestres, les théâtres) seront développées ou créées et réservées aux nationaux.
8 – Restaurer la politique de la langue française, tant abandonnée aujourd’hui, notamment par une législation renforçant les dispositifs de la loi dite Toubon. L’Académie française deviendra l’autorité de référence de la langue, aidée des commissions de terminologie. Une grande banque de terminologie en langue française sera créée en partenariat avec les banques du Québec et de l’ONU. La France dénoncera le protocole de Londres favorisant l’anglais dans les brevets internationaux.
9 – Dans le secteur de la Communication, il faudra s’attacher à restaurer l’indépendance de la presse écrite et audiovisuelle : le fait que les grands groupes de médias appartiennent à des sociétés en étroite relation avec l’État (armement, BTP) pose un vrai problème de liberté; une loi interdira cette possibilité. Dans la même logique, la neutralité politique de l’audiovisuel public devra être réaffirmée.
10 – Internet – La communication ne se rapporte pas qu’aux groupes de presse, elle concerne tous les Français, notamment à travers les médias audiovisuels Internet (blogs, forums, etc.). Leur liberté d’expression doit être garantie et renforcée dans ce domaine. Une licence globale sera instaurée pour les échanges privés sur Internet, qui doivent rester libres. La liberté sur internet sera fermement défendue contre toute tentative (HADOPI, LOPPSI 2 Traité ACTA) visant sous divers prétexte de la restreindre.
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Ven 11 Mar 2016 - 12:07
L'ART ET L'ENFANT
MUSEE MARMOTTAN MONET
2, rue Louis Boilly
75016 PARIS 16
Du jeudi 10 mars 2016 au dimanche 03 juillet 2016
à partir de 13€00
Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h et jusqu'à 21h le jeudi.
ATTENTION ! Aucun retrait des billets n’est possible au musée. Le retrait s’effectue dans les magasins du réseau.
- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Sam 14 Mai 2016 - 10:01
Les économies de bouts de ficelles de l’Etat sanctionnent toujours la France périphérique
Communiqué du Collectif Culture
le 27 juin 2015
(Source)
Les voix s’élèvent déjà contre la perte des subventions de nombreux conservatoires en régions. Notre état mal géré, et sans projet prospectif pour la France depuis bien trop longtemps, a décidé de revoir à la baisse – et parfois de supprimer – les aides accordées aux conservatoires de musique qui ne sont pas adossés à des universités.
Ces temples de la culture classique française sont parfois de véritables institutions historiques, tel le conservatoire de Tourcoing qui a plus de deux cent ans d’existence. La directrice des affaires culturelles de la région Nord Pas-de-Calais a annoncé que l’Etat ne subventionnera plus les conservatoires en 2015, à l’exception de celui de Lille. Une fois de plus, c’est la France périphérique, celle des oubliés, qui pâtit du désinvestissement de l’état. Une fois de plus, ce sont les mêmes, les sans-grades ou les sans-dents pour reprendre l’expression favorite de notre président de la République, qui n’auront plus accès à un service public culturel qualitatif de proximité. Le manque à gagner sera de 10 % du budget, signifiant la fermeture de nombreux cours et peut-être des licenciements d’enseignants. Est-ce bien raisonnable au moment où les inscriptions à Pôle Emploi explosent (+ 200.000 en 2014) ?
Autre exemple, celui du conservatoire de la ville de La-Roche-sur-Yon, préfecture du département de la Vendée dans la région Pays de la Loire. La DRAC ne versera plus aucun subside à ce lieu d’enseignement, la perte nette s’élève à 93.218 Euros, soit 3,75 % du budget. Cela n’est pas négligeable, car c’est tout le fonctionnement du lieu qui en sera perturbé.
Nous, membres du Collectif Culture du Rassemblement Bleu Marine, estimons qu’il est du rôle de l’Etat de promouvoir, de transmettre, et d’amener la culture dans des territoires régionaux trop souvent négligés. L’Etat a bien d’autres économies à réaliser (Aide Médicale d’Etat, subventions accordés à des associations qui fonctionnent en lobbys de pression pour saper les valeurs de notre nation …) avant de s’attaquer à des sanctuaires qui transmettent notre patrimoine national indivis, notre mémoire collective.
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- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Mer 18 Mai 2016 - 8:27
L'art en Liberté
(Fréjus du 12 au 23 août)(Source)
L’art contemporain sous toutes ses formes : tel est le concept de l’Art en liberté.
À travers des sculptures monumentales qui fleurissent dans 11 sites différents de Fréjus, entre bord de mer et centre ancien, œuvres de Salem, Deverchère et Sancelot (exposition jusqu’au 31 août).
L’art se découvre en plein air encore, avec un village d’artistes du côté de la Villa Aurélienne et du parc Aurélien. Là, une quarantaine d’artistes, à l’audience internationale, exposent leurs œuvres, et l’un des plus grands maîtres verriers du monde, Mihaï Topescu, présente sa collection personnelle avant de s’envoler pour la Chine et la biennale d’art contemporain de Pékin !!!
Le week-end des 15 et 16 août sera réservé à l’Art des rues, avec le collectif niçois « Los Gringos Crew », parmi les meilleurs performeurs du street art.
logo orange contourLes 17, 18 et 21 août, l’Art en liberté, ce sera aussi des concerts offerts par la ville de Fréjus et l’association Le Point K, organisateurs de l’événement ! Des concerts (avec Galle Manarini, Pur Malt, Pilgrims et Flawn), présentés sur le parvis de la Villa Aurélienne !
Enfin, des spectacles de rue dans le cœur historique de Fréjus (échassiers, musiciens, acrobates, danseurs, jongleurs…) viendront conclure la manifestation les 22 et 23 août…
Du mercredi 12 au dimanche 23 août, Villa Aurélienne et cœur historique de Fréjus
Renseignements : Le Point K – contact@lepoint-k.com et 06 41 37 11 95 ; Mairie Fréjus – w.aureille@ville-frejus.fr et 06 82 82 25 39
www.lepoint-k.com ; www.lartenliberte.com ; facebook.com/lepointk ; facebook/festivalartenliberte
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Remettez la culture Française à l'honneur, déplacez-vous !
Pour le FN, la culture doit redevenir le plaisir d'avancer dans la bonne direction !
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Sam 28 Mai 2016 - 9:51
Ville de Villers-Cotterêts
(Source)ART'HEQUE (La nouvelle Galerie)
Femme singulière, Yvette KULWIKOWSKI (Peintre)
Exposition 2016 du 3 mai au 11 juin (entrée libre)
MédiAthèque, Samedi 14 mai 16h (vernissage)
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- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Mer 1 Juin 2016 - 12:16
Sébastien Chenu sur I>Télé
1 juin 2016(Source)
Sébastien Chenu, Président du Collectif Culture Libertés et Création (CLIC) et Conseiller régional de Hauts-de-France, était l’invité d’Olivier Galzi sur I>Télé.
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- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Sam 8 Avr 2017 - 7:28
Marine Le Pen visite le château de Jaunay-Clan
7 avril 2017(Source)
Marine Le Pen visite le château de Jaunay-Clan.
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Sam 8 Avr 2017 - 8:17
ano a écrit:
Marine Le Pen visite le château de Jaunay-Clan
7 avril 2017
(Source)
Marine Le Pen visite le château de Jaunay-Clan.
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C'est chez moi !
Je suis né à Poitiers (à 10 kilomètres) et j'y ai passé de nombreuses années...
Je connais très bien.
Un conseil : Allez visiter Poitiers et le Poitou. C'est magnifique.
- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Mar 4 Juil 2017 - 13:43
Malgré leur haine, nous nous battrons toujours pour eux !
Communiqué de Dominique Bilde
Député français au Parlement européen
4 juillet 2017
(Source)
Ce mardi 20 juin, était voté en commission culture du parlement européen, un avis sur l’application du droit d’auteur pour les rediffusions et retransmissions sur internet. Première étape avant que, dans quelques mois, les institutions européennes émettent un règlement sur le sujet, auquel les droits nationaux devront se soumettre.
J’ai défendu la territorialité du droit d’auteur – c’est-à-dire son caractère national – face aux mondialistes qui souhaitent sa disparition. Je continuerai à le défendre, chaque fois qu’un texte sur le droit d’auteur sera présenté, comme de nombreux auteurs et artistes français en ont publiquement fait la demande pour la sauvegarde de leurs arts.
Je ne peux évidemment que regretter le manque de gratitude que bon nombre d’entre eux manifestent à l’égard de nos engagements politiques. J’ai été la seule à voter contre le texte final de mardi dernier, seule donc à défendre la survie de nos auteurs et artistes, et malgré cela, je sais que certains d’entre eux continueront de se présenter publiquement comme des opposants farouches au seul Front national.
Durant la campagne présidentielle, des artistes ont même soutenu publiquement Emmanuel Macron au travers de déclarations ou de tribunes, caricaturant notre parti avec le vocabulaire habituel : haine, repli sur soi, fermeture, racisme… Durant les présidentielles et les législatives, la SACD demandait aux élus de prendre des mesures pour défendre le droit d’auteur via deux tribunes (9 avril et 22 mai). A chaque fois, elle a estimé nécessaire de rappeler qu’elle condamne la haine et le repli sur soi.
Fidèles à nos convictions et loin de tout électoralisme, nous continuerons de défendre ces travailleurs français, même s’ils usent d’une célébrité acquise avec l’aide des contribuables pour nous honnir, quand ce n’est pas pour nous injurier.
Nous persévérons dans la défense des travailleurs en faisant du protectionnisme intelligent. Les artistes français, par ce que l’on nomme l’exception culturelle, bénéficie de subventions pour favoriser une production nationale et leur garantir la possibilité de vivre de leurs arts. Cette préférence nationale, nous souhaitons l’étendre à tous les secteurs fragilisées par une économie mondialiste forcément déloyale. Nous ne luttons pas seulement contre le dumping culturel, mais contre tous les dumpings car tel est le rôle de l’Etat.
Pendant que certains artistes feront campagne pour les mondialistes qui votent pourtant leur mort au Parlement européen, nous continuerons de les protéger malgré notre amertume, car tel est notre devoir !
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À chaque fois que le score du Front National augmente, la France se redresse !
- ano
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Mar 25 Juil 2017 - 17:04
Quand le marché rend les jeunes imperméables à la culture
Communiqué de presse de Dominique Bilde
Député français au Parlement européen
25 juillet 2017
(Source)
C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Favoriser l’accès des jeunes à la culture via la mise en place d’un « pass culture ». Octroyé aux jeunes le jour de leurs 18 ans, le dispositif devrait leur permettre de toucher 500 euros destinés à acheter des livres, des places de spectacles, des tickets d’entrée aux musées ou aux monuments historiques. Une mesure populaire, pour ne pas dire « démagogique ».
Comme toujours, Emmanuel Macron est allé chercher l’inspiration à l’étranger. Le faux héro italien des classes populaires, Matteo Renzi, a adopté ce système dès 2016 via un chèque culture de 500 euros. Le problème, c’est que depuis son entrée en vigueur il y a moins de deux ans, ce chèque culture n’aurait séduit que 350.000 jeunes italiens sur 570.000 concernés. Pire, les dysfonctionnements voire les fraudes se succèdent : entre discussions sur les réseaux sociaux permettant la revente des fameux chèques à moitié prix et petits arrangements avec les commerçants du coin qui échangent le précieux sésame contre du liquide, il semblerait que le rêve de Messieurs Macron et Renzi soit devenu réalité : certains jeunes européens préfèrent l’argent à Molière, l’euro à Botticelli.
Qui pourrait s’en étonner quand on explique aux jeunes depuis bientôt 30 ans – et encore récemment dans la bouche du candidat Macron – que la culture nationale n’existe pas ? Que l’argent est l’idole d’une culture universelle et mondialiste, bercée par les « success story » dans lesquelles les personnages phares sont ceux qui connaissent la gloire, la notoriété et l’opulence grâce au vide intellectuel ? Enfin, que peut-on demander de plus à une génération de jeunes jetés en pâture aux loups de la concurrence sauvage et qui s’en sortent par le système D ?
Au pays de Monsieur Macron, tout s’achète, tout se vend. Même l’élévation intellectuelle et culturelle de nos enfants.
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De l'éducation de son peuple dépend le destin d'un pays !
(Benjamin Disraeli)
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Mar 12 Sep 2017 - 8:55
Octave Mirbeau, le provocateur oublié par le ministère de la Culture
figaro, le 12 septembre 2017(Source)
Redoutable pamphlétaire, l'auteur du Journal d'une femme de chambre semble avoir été relégué aux oubliettes rue de Valois. Pierre Michel qui œuvre pour que l'on commémore dignement le centenaire de sa mort dénonce un incompréhensible ostracisme.
«... Il n'est pas étonnant que Buñuel, dont l'œuvre est anarchiste et forte, ait été attiré par Mirbeau...» C'est ainsi que Jeanne Moreau présenta l'adaptation du Journal d'une femme de chambre en 1964 par le cinéaste espagnol. La grande actrice connaissait le talent et la redoutable réputation d'Octave Mirbeau qui avant de devenir un auteur de théâtre respecté fut un critique d'art au goût infaillible. C'est sa plume qui aida à la gloire des Rodin, Van Gogh, Monet et autre Cézanne....
En cette année 2017, qui commémore le centenaire de la mort d'Octave Mirbeau, le souvenir des combats éthiques du pamphlétaire - il fut l'un des plus ardents défenseurs de Dreyfus - semble avoir été enfoui par les quatre dernières locataires de la rue de Valois.
Pierre Michel, professeur agrégé de lettres modernes et président de la société Octave Mirbeau le déplore. Il essaie vainement depuis 2013 - et le ministère Filippetti - de promouvoir les commémorations du centenaire de la mort de l'écrivain.
Dans une lettre ouverte publiée sur le compte Facebook Commémoration Octave Mirbeau, le responsable de cette association sans but lucratif revient cet infructueux parcours du combattant. Sur le réseau social , il débute son « J'accuse » de la manière suivante: « Quatre ministres se sont succédé, à qui j'ai adressé quatre lettres par la voie postale, du 28 novembre 2013 au 16 juin 2017. Totalement en vain, jusqu'à ce jour. L'arrivée d'une ministre qui connaît, qui aime et qui édite la bonne littérature suscitait de légitimes espérances, qui ont été cruellement déçues. »
Le Figaro résume en quatre grands points ses principaux reproches au ministre de la Culture:
«...Aucun soutien du ministère de la culture...»
« ...Malheureusement, à notre grand regret, nous n'avons, à ce jour, reçu aucun soutien du Ministère de la Culture, pas même le haut patronage, purement symbolique, vainement sollicité à plusieurs reprises, alors que l'Académie Royale de Belgique nous a accordé aussitôt le sien et organise une journée en l'honneur du maître écrivain, qui aura lieu le 18 novembre prochain. C'est tout juste si Mirbeau a eu droit à une petite notice de 4 000 signes, dont j'ai été chargé, dans le volume 2017 de Commémorations nationales… »
«...Le Musée d'Orsay refuse d'honorer le chantre attitré de Monet, Van Gogh et Rodin...»
« ...C'est d'autant plus maigre que, de son côté, après des tractations qui ont duré, le Musée d'Orsay a, pour finir, inexplicablement refusé d'honorer le chantre attitré de Monet, Van Gogh et Rodin... »
La Comédie-Française oublie l'un de ses auteurs historiques.
« ...et que, pour sa part, la Comédie-Française a refusé de programmer cette année des œuvres de l'auteur du plus grand triomphe du siècle écoulé, Les affaires sont les affaires, lors même que Mirbeau est étroitement lié à l'histoire de la Maison de Molière : c'est en effet au cours de la bataille des Affaires qu'a été supprimé le comité de lecture, et c'est après la bataille du Foyer qu'il a été rétabli… »
Le désamour des chaînes publiques.
« ...Maintenant, pour pouvoir bien apprécier la vacuité de la réponse officielle du ministère, il convient de savoir : que le haut patronage du ministère ne nous a jamais été accordé et qu'il n'en a même jamais été question dans les réponses dilatoires que nous avons reçues. Que personne, au ministère, n'a été chargé de suivre la commémoration et de nous aider de ses conseils, comme nous l'avions humblement demandé. Qu'aucune DRAC ne nous a apporté le moindre soutien, les projets en cours dans les régions concernées n'entrant jamais, paraît-il, dans leurs objectifs... Que le Musée d'Orsay a refusé de participer à la commémoration, après des mois de vaines discussions et d'atermoiements. Que la Comédie-Française n'a monté aucune œuvre de Mirbeau et n'a même pas accepté une conférence sur Mirbeau et la Comédie-Française. Que les deux documentaires sur Mirbeau, dont la Société Mirbeau a avancé les fonds nécessaires à l'écriture des scénarios, se sont perdus dans les sables et qu'aucune chaîne publique n'a manifesté le désir de les mener à terme et de les diffuser. Que le ministère, pour sa part, n'a pris aucune initiative, n'a fait aucune proposition, n'a rien fait pour relayer l'information dans les institutions culturelles en France et à l'étranger, n'a pas sollicité de projets… »
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Re: Notre culture : la passion des sens !
Mer 14 Fév 2018 - 8:33
Le bouquet de tulipes de J. Koons : les fleurs de la décadence
Tribune de Patricia Chagnon
Conseillère régionale groupe Front National – Rassemblement Bleu Marine,
Membre de la Commission permanente,
Conseillère municipale d’Abbeville,
Déléguée de la Communauté d’Agglomération Baie de Somme
10 février 2018
(Source)
Quand l’homme préhistorique a pris un silex, l’a taillé en biface, mais a décidé ensuite d’y ajouter des éléments purement décoratifs, il a créé le premier objet d’art.
L’œuvre d’art, au sens originel du terme, nait d’une transformation positive de la matière par l’artiste. L’objet ainsi créé a un caractère unique, lié à la singularité de celui qui l’a engendré. L’artiste est celui qui façonne des œuvres, avec plus ou moins de maîtrise, de profondeur et de talent. Si l’œuvre est réussie, elle peut se passer de discours explicatif, son mode de relation étant fondé sur la contemplation et la communion.
L’art préhistorique, l’art premier, l’art sacré, l’art impressionniste …. et même l’art moderne (abstrait ou figuratif) se rattachent, à quelques très rares exceptions, à cette définition du mot ART.
Avec l’émergence du terme « art contemporain », deux nouveaux phénomènes se glissent insidieusement dans le monde de la création.
D’abord, en mêlant « art » et « contemporain » on sous-entend qu’il s’agirait d’une nouvelle forme d’art, tandis qu’il ne s’agit aucunement d’art, mais d’une pratique conceptuelle. On dévalorise la main de l’homme jusqu’à son exclusion et on n’accorde aucune valeur au savoir-faire, à la recherche de l’harmonie et à la beauté.
Ensuite, à travers l’adjectif « contemporain » on annihile le lien intrinsèque et millénaire entre l’artiste et son œuvre au profit du lien entre l’œuvre et « le regardeur ».
Désormais, si le « regardeur » reconnaît que c’est une œuvre d’art, c’est que l’œuvre est réussie.
Dans ce nouveau monde, les termes de peintre, de sculpteur ou de graveur font désormais référence à des métiers artisanaux, ne relevant plus de l’ART. Les artistes contemporains sont désormais plasticiens : vidéastes, designers, performers, photographes.
Et tout est permis au plasticien, car tout peut devenir ART !
(Extraits du livre » Sacré Art Contemporain » d’Aude de Kerros)
L’art contemporain au service d’une nouvelle vision du monde :
Afin de compenser l’absence d’adhésion du public et pour imposer ce nouveau concept dans la société, la mouvance de l’art contemporain va déployer des méthodes inédites pour sa promotion :
•L’introduction dans la commande publique des œuvres d’Art contemporain et la mise en place du Fonds Régional d’Art Contemporain ( FRAC )
•L’utilisation de lieux prestigieux, tout particulièrement des monuments historiques et / ou religieux, pour leur servir d’écrin.
Abandonné depuis le début de la Troisième République, « l’Art d’Etat » refait son apparition en France. Cette fois-ci pour se mettre au service d’une vision politique mondialiste.
A cela, il convient d’ajouter la marque de fabrique de l’art contemporain : la provocation.
Tout le monde se souvient des polémiques créées par des œuvres d’art contemporaines, instrumentalisant le blasphème avec « Piss Christ » d’Andres Serrano, ou en utilisant des lieux hautement symboliques pour imposer le « Plug Anal » de Paul McCarthy sur la Place Vendôme en 2014, ou encore l’abject , « Le Vagin de la Reine » d’Anish Kapoor installé dans les Jardins de Versailles en 2015.
On impressionne le « regardeur » avec des œuvres présentées dans des écrins prestigieux, avec des références historiques, culturelles et religieuses qu’on détourne de leur contexte normal. On encourage le déracinement de ses repères.
On chuchote à son oreille qu’il est temps qu’il s’affranchisse, lui aussi, de ces chaînes qui le maintiennent dans le carcan dépassé de sa culture, son pays et de ses repères.
On complimente le « regardeur » pour avoir des sentiments devant les images choquantes, voire idiotes, et on le flatte, car désormais il fait partie d’une nouvelle communauté de « regardeurs ».
C’est lui le « regardeur » et avec lui des milliards de « regardeurs » dans le monde entier qui font l’ART .
Le « regardeur » est l’enfant désiré issu du mariage consanguin entre l’art contemporain et la mondialisation
La rencontre entre l’Art contemporain et la Finance
Une pièce d’art contemporain n’a aucune valeur intrinsèque et son prix dépend entièrement du réseau qui l’entoure qui va le créer artificiellement. Pour lui donner sa valeur, elle est d’abord exposée dans des lieux prestigieux. Quelques pièces sont ensuite vendues à des prix exorbitants, qui feront la une des journaux du monde et seront largement relayés sur les réseaux sociaux.
Ils vont intégrer des musées d’art moderne ou des collections privées.
Quelques artistes contemporains multimillionnaires sont les vedettes de ce nouveau marché spéculatif qui a immédiatement attiré certains nouveaux riches milliardaires.
Jeff KOONS est par exemple « l’artiste » favori de Bernard Madoff et la collection d’art moderne et contemporain de François Pinault, estimée à 1,4 milliard d’euros, possède plusieurs œuvres du même plasticien (extraits biographie J KOONS – Wikipédia).
Pour le « regardeur » on sait lui vendre les multiples produits dérivés à portée de sa bourse, qu’il arborera avec fierté pour montrer qu’il a réussi sa mutation vers son appartenance au nouveau monde … et pour alimenter le portefeuille de toute la chaîne du business de l’art contemporain…
Qui est Jeff KOONS ?
Jeff Koons est un plasticien américain. Né en 1955 à York il travaille dans sa jeunesse avec son père pour vendre des rubans et des dentelles. Après des études d’art, il s’installe à New-York et travaille comme responsable de guichet du Museum of Modern Art jusqu’en 1979 et bricole des expériences artistiques. Il va être repéré par le milieu des bourgeois-bohêmes du milieu artistique New-Yorkais.
Jeff Koons va mettre en œuvre sa stratégie de communication et utilise démesure et écrins illustres pour doter ses œuvres, dépourvues de toute légitimité artistique, d’une aura de prestige.
En 2008 et 2009 il va ajouter le prestige du Château de Versailles à 13 œuvres qui sont installées dans le décor baroque des Grands Appartements Royaux des Rois de France… dont un homard suspendu dans le salon de Mars, un insipide bouquet de fleurs « très sexuelles et fertiles », un cœur suspendu, le « Hanging Heart » …
Et la formule marche ! En quelques années, il devient l’égérie de l’art contemporain et détient le record mondial de prix payé pour l’œuvre la plus chère jamais vendue par un artiste vivant.
Avec « Balloon Dog » vendu 58,4 millions de dollars chez Christie’s le 12 novembre 2013, il impose non seulement ce record, mais souligne avec la vente de cette représentation banale d’un chien géant que l’art contemporain dépend entièrement de sa promotion et représente un business model spéculatif très rentable pour certains (extraits biographie de Jeff Koons / BPA Histoire de l’Art).
« Le Bouquet de Tulipes »
Au sommet de la pyramide de l’art contemporain se croisent les élites de la mondialisation qui s’extasient devant une image du Christ dans un récipient rempli d’urine et de sang et qui utilisent les hauts lieux de notre histoire pour exposer ces objets conceptuels et détournés, juste pour faire parler d’eux.
Ils déboursent des sommes délirantes pour maintenir la bulle spéculative du marché de l’art de la décadence qui promeut leur vision mondialiste à travers la planète entière, tout en leur assurant de confortables revenus assortis de beaux bénéfices spéculatifs.
Sans cesse à la recherche de lieux prestigieux, de manifestations insolites, de ventes record ou de provocations à retentissement mondial, ce petit monde de l’art contemporain cherche toujours des actions pour inquiéter, brouiller et désorienter les « regardeurs » et créer le « buzz ». Tout est bon, pourvu qu’on parle de leurs œuvres !
Mais avec la proposition de Jeff Koons d’offrir à Paris son « Bouquet de Tulipes » en mémoire aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, l’immoralité abjecte de cette mouvance éclate au grand jour. Sur l’autel de l’art contemporain, le plasticien a perdu son humanité et son geste atteste de l’insidieuse perversité que cette mouvance abrite.
Tout est bon pour faire parler de ces œuvres insipides, qui seules ne valent RIEN.
Quand on n’hésite même plus à exploiter les horreurs et les morts du terrorisme pour propulser ces œuvres sans intérêt dans l’actualité, il n’y a plus de morale.
Si la science sans conscience n’est que ruine de l’âme, l’art de la décadence sans conscience mène l’ART à la ruine.
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Le grand ennemi de l'art, c'est le bon goût !
(Marcel Duchamp)
(Marcel Duchamp)
- ano
- Date d'inscription : 22/05/2015
Passion : poli(tique, tesse, ...)
Re: Notre culture : la passion des sens !
Sam 19 Mai 2018 - 15:02
L’art contemporain, le nouvel art officiel
Tribune Libre d’Aurélien Legrand
Secrétaire départemental du FN Paris
Conseiller régional d’Île-de-France
16 mai 2018
(Source)
Alors qu’en matière de politique culturelle il est souvent reproché au FN de vouloir jouer les censeurs chaque fois que nous nous prononçons publiquement contre l’une des nouvelles élucubrations que les exécutifs locaux cherchent à imposer à l’espace public ou à ajouter aux collections des FRAC, il est possible de leur rendre la pareille s’agissant du choix des œuvres.
Il apparaît en effet clairement aujourd’hui que l’ensemble de la commande publique et des subventions à la création artistique se concentre sur une portion très restreinte et clairement identifiable de la création contemporaine. Un courant artistique directement issu de l’héritage de Marcel Duchamp (l’urinoir devenu œuvre d’art…) et du courant dadaïste, et regroupé sous le vocable abusif d’ « art contemporain ». Un phénomène qui ne touche pas que les arts plastiques, mais aussi bien souvent (même si moins systématiquement) le spectacle vivant. Ce courant est également, en général, le seul à être enseigné aujourd’hui dans les écoles d’art.
Entre subvention, commande publique et enseignement privilégié, il est donc possible de parler aujourd’hui, s’agissant de l’art contemporain (que l’on dissociera de la création contemporaine, beaucoup plus large, et où l’on trouve heureusement quantité d’œuvres de qualité) d’un véritable art officiel.
Entre cette réalité de fait et ses liens étroits avec la spéculation financière, on est donc loin de la transgression tant mise en avant pour justifier son existence et son succès.
Mais pourquoi un tel succès parmi les élites ?
Au-delà des liens déjà bien connus avec la spéculation financière, il est utile d’avoir à l’esprit quelques éléments de réflexion supplémentaires pour expliquer le succès de l’art contemporain parmi nos élites.
Aujourd’hui, ce n’est plus l’œuvre qui fait l’artiste, mais l’artiste qui fait l’œuvre d’art : vous n’êtes plus un artiste parce que, grâce à vos talents, vous avez su créer une œuvre remarquable. Au contraire, c’est parce que la société vous a octroyé le statut d’artiste que tout ce que vous ferez pourra se prévaloir du titre d’œuvre. Ainsi, ce n’est plus le talent qui fait l’artiste, mais les relations sociales et le réseau : si vous parvenez à vous faire connaître en tant qu’artiste supposé, par mondanité, relations, fréquentation des lieux appropriés, etc., vous pourrez alors présenter n’importe quoi comme étant une œuvre d’art et en tirer un bénéfice marchant. C’est le versant artistique de la « peopolisation » de notre société.
Si Picasso savait dessiner aussi bien que Michel-Ange (oui oui), la plupart des artistes actuels n’ont aucun talent particulier, sauf peut-être celui du marketing. Un constat pratique qui permet à n’importe qui de se prévaloir de la qualité d’artiste, et donc de gagner de l’argent. Si cela est moins vrai en France, dans d’autres pays les galeries sont donc remplies d’œuvres de « fille, femme ou fils de… ». Des œuvres ensuite vendues à des acheteurs ayant des intérêts commerciaux et marchands à faire valoir auprès du « de » en question. Là encore, un art avant tout monétaire.
Pour comprendre une toile de maitre, il faut bien souvent posséder un certain nombre de références aux cultures antique, chrétienne ou historique afin d’en saisir pleinement le sens. Pas besoin de tels prérequis pour l’art contemporain. À l’époque où même les élites souffrent de la dé-culturation ambiante, cela est bien pratique. Il suffit de hocher la tête en se tenant le menton et en mettant à la suite quelques mots conceptuels pour donner l’impression d’être quelqu’un de profond. Ce marché ne nécessite pas non plus de connaissance particulière pour un collectionneur en dehors de celle des marchés financiers : quel artiste la spéculation va-t-elle faire monter, dans qui ou quoi faut-il investir pour paraître d’avant-garde. Inutile d’avoir la moindre notion d’histoire et d’histoire de l’art pour savoir qui et quoi acheter, les connaissances des mécanismes boursiers suffisent. Comme acheteur ou amateur, c’est donc un art facilement accessible pour pouvoir paraître intelligent.
Soit autant de facteurs qui expliquent le succès et le monopole public de ce qu’il est convenu d’appeler l’art contemporain, et qui permettent de comprendre pourquoi, sans changement majeur de politique culturelle, cela n’est pas près de s’arrêter.
Il est donc indispensable de rompre avec le monopole actuel de l’art contemporain et d’élargir le spectre de l’action publique, commande et subvention, à l’ensemble des tendances et à toute la diversité et la richesse de la création contemporaine. Le mécénat public a en effet un rôle moteur dans une politique culturelle. Il encourage les artistes et il donne à voir leurs œuvres au peuple. Il ne saurait être question de renoncer à ce rôle de l’Etat et des collectivités. Une véritable politique culturelle nationale ne doit pas être une politique qui subventionne moins, ou qui subventionnerait uniquement le patrimoine, mais une politique qui subventionne mieux ! C’est à dire qui subventionne tout le spectre de la création française, de l’artisanat d’art aux arts plastiques et au spectacle vivant. Tout le spectre et pas uniquement le faisceau étroit de l’art dit contemporain comme nous le subissons actuellement. Cette demande existe, d’orchestres classiques sans un sou, d’artistes figuratifs sans commande, de mise en scène traditionnelle sans théâtre. Autant de situations que nos élus rencontrent régulièrement, au contact des artistes, dans les collectivités. À nous, une fois au pouvoir, de satisfaire enfin ces demandes-là, d’en faire une priorité de notre politique culturelle, pour rattraper le temps perdu et les années de mépris condescendant d’une certaine élite, et enfin offrir toute la culture à tous les Français.
À cette condition seulement il sera possible de renouer avec une certaine logique du beau, avec une certaine recherche de sens, et ainsi ramener davantage nos compatriotes vers nos musées et nos salles de spectacle, fiers de constater que la France compte de nombreux artistes de talent, fidèles à son héritage, et qu’elle reste la grande nation des arts qu’elle ne doit jamais cesser d’être.
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(Marcel Duchamp)
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