XVIème Congrès du Front National à Lille

Jupiter a écrit:Le nom proposé par Marine Le Pen pour succéder au Front National est : Rassemblement National.
Qu'en pensez-vous ?
Pour ma part, j'aime beaucoup, je suis pour.

Jupiter a écrit:Le nom proposé par Marine Le Pen pour succéder au Front National est : Rassemblement National.
Qu'en pensez-vous ?
Pour ma part, j'aime beaucoup, je suis pour.

Jupiter a écrit:Louis Aliot indique et confirme que non seulement nous sommes propriétaires du nom "Rassemblement national" par un dépôt antérieur à celui de ce monsieur (prétendu propriétaire) mais que de surcroît nous allons le poursuivre pour utilisation frauduleuse de notre emblème "la flamme".

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Le nom "Rassemblement national" cédé à un avocat du FN le 22 février, selon le FN  AFP, publié le lundi 12 mars 2018 à 13h32

Le nom "Rassemblement national", proposé par Marine Le Pen comme nouvelle appellation du Front national, appartenait au président d'une petite association qui l'a cédé le 22 février à un avocat du FN, a précisé ce dernier lundi dans un communiqué.

Le président de cette association, qui est en cours de dissolution, Frédérick Bigrat, avait déposé il y a plusieurs années la marque à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Elle a été cédée le 22 février à un avocat du FN, Me Frédéric-Pierre Vos, joint par l'AFP.

Le Front national indique avoir "chargé depuis deux mois un de ses avocats d'acquérir les droits de cette marque, ce qui a été fait par acte sous seing privé le 22 février 2018".

La "cession est en cours de publication à l'Inpi", ce qui prendra environ 6 mois, ajoute le FN dans son communiqué.

Le nom "Rassemblement national", proposé par Mme Le Pen dimanche, doit être soumis à un vote par courrier des militants.

Si les adhérents approuvent le nouveau nom, "il est d'ores et déjà convenu" que Me Vos cédera ses droits au Front national, indique le FN.

Un membre de la même association "Rassemblement national", Igor Kurek, qui se présente comme "gaulliste", avait publié dimanche soir un communiqué, sans l'accord de M. Bigrat, contestant que ce nom puisse être repris par le FN. Il assurait que l'association "continuera d'exister en présentant notamment des listes aux municipales de 2020".

Source : Orange.fr

CoqGaulois a écrit:Pour moi il est clair que je vote et continuerai à voter Marine et FN quelque soit le nom proposé je reste fidèle au seul parti qui soit susceptible de défendre mes idées et plus simplement ma nation la France. Tant que je n'aurai pas trouvé mieux je resterai fidèle et pour trouver mieux il faudra autre choses que de pâles copies comme on peut en voir aujourd'hui, je n'ai jamais aimé les copies et je leur ai toujours préféré les originaux.
Vive Marine et vive... le FN sous quelque nom que ce soit! Peu importe l'étiquette je soutiens le parti.

Marine Le Pen et la tornade Bannon
Publié le 12 mars 2018 par Francoise Monestier

Au congrès du Front national

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Pluie battante sous le ciel plombé de Lille et longue file d’attente devant un palais des congrès fonctionnel mais loin de tout. Les journalistes du système ont eu beau jeu de souligner que l’ambiance du 16e congrès du Front national était morose. Certes, le changement de nom en contrariait beaucoup. Il suffisait cependant de pénétrer dans l’amphithéâtre pour mesurer l’enthousiasme des militants présents lors de la présentation du questionnaire de la refondation, du discours de Steve Bannon ou du discours de Marine Le Pen. Un public nombreux est venu, souvent de fort loin comme ces sudistes frontaliers de l’Italie ou de l’Espagne qui ont pu constater que Lille regorgeait également de migrants africains et de Roms quémandeurs.
Toujours les mêmes fidèles, qui ont pris de la bouteille, mais aussi et surtout de nombreux jeunes. Et toujours, ce même public qui arpentait les allées des défuntes BBR ou peuplait les allées des meetings frontistes et qui, maintenant, est devenu la cible privilégiée du pouvoir macronien, tant sur le plan fiscal que comme têtes de Turc de ce défenseur du nomadisme culturel et financier.
Le symbole de la boussole
Un mot d’ordre : Rassembler.

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Dès l’accueil, le ton est donné avec la distribution à chaque congressiste, dans un sac de toile, d’une boussole estampillée Front national. Comme la traduction d’un double langage signifiant que ce dernier n’a pas perdu le nord et invitant les électeurs à garder le cap. Ce que, chauffeur de salle avec Julien Sanchez et Sébastien Chenu, confirme Steeve Briois. Il rend surtout un hommage appuyé à Jean-Pierre Stirbois et précise qu’un hommage spécial lui sera rendu, en novembre prochain, pour le trentième anniversaire de sa mort accidentelle au volant de sa voiture après une campagne harassante en Nouvelle-Calédonie pour y défendre la présence française. Briois martèle que le Front national est avant tout un mouvement national, populaire et social. Une trilogie confirmée par les réponses au questionnaire qui a permis à plus de 32 000 militants de consacrer l’ancrage identitaire du mouvement. A l’image, d’ailleurs, de ce qui se passe, avec plus de succès cependant, en Italie, en Autriche ou en Hongrie.
La confirmation des quatre I
Le dépouillement du questionnaire, en effet, assure que la défense de l’Identité française et chrétienne, la lutte drastique contre l’Immigration et l’Insécurité, le rejet de l’Islamisme radical, sont autant de thèmes dont la défense et l’affirmation ont obtenu des scores de maréchal soviétique, montant parfois à plus de 98 %, s’agissant par exemple, de la préférence nationale pour les allocations familiales « afin de couper les pompes aspirantes de l’immigration ».
Les opposants au « mariage » pour tous, à la PMA ou à la GPA, ainsi qu’à l’euthanasie sont, bien sûr, majoritaires. Tout comme d’ailleurs ceux qui, à plus de 82 %, sont pour la sortie de l’espace Schengen cependant que plus de 92 % disent non à la repentance. Les adhérents s’expriment aussi pour la retraite à 60 ans, le maintien des 35 heures ou la non-suppression de l’ISF. Ce qui confirme, comme depuis des années au Front national, la présence d’un électorat populaire venu de la gauche, mais très attaché à la défense des fondamentaux nationaux défendus depuis des lustres par la droite nationale.
Bannon et les hamsters

Avec sa veste de chasse et sa dégaine de gentleman-farmer, on aurait pu croire que Steve Bannon débarquait de son ranch ou revenait d’une balade en forêt. Arpentant la tribune du palais des congrès – comme, en son temps, Jean- Marie Le Pen –, celui qui a hissé Donald Trump à la Maison-Blanche est venu asséner une leçon de patriotisme à une salle sous le charme. Constatant que « l’histoire est de notre côté », il fustige pêle-mêle « les élites, les médias, les chiens du système qui n’avaient jamais cru que le peuple pouvait voter dans son propre intérêt ». Ses mots les plus durs ont été pour les « banques centrales et les Davos’men qui veulent que vous soyez comme des hamsters dans une roue, esclaves de vos dettes ». Et ses mots les plus doux pour Marion qui a récemment conquis le public républicain. Il résume la victoire de Trump en trois points : « Stopper l’immigration massive pour aider les travailleurs américains, faire revenir les jobs manuels aux USA et sortir des guerres inutiles. » Son message est clair : les nationaux doivent être fiers de leurs pays et de leurs traditions, se moquer du tiers comme du quart « d’être traités de xénophobes ou de racistes : c’est leur badge d’honneur ». Un manuel de combat ovationné par une salle enthousiaste et qui montre combien le désir de dédiabolisation ne sert à rien, sinon à perdre du terrain.
Une nouvelle organisation ?
Comme dans tous les congrès, les militants ont élu les 100 nouveaux membres du conseil national, qui remplace le défunt comité central. Pas de grande surprise avec l’habituel peloton de tête qui regroupe les militants les plus populaires comme Louis Aliot, Nicolas Bay, Steeve Briois. On notera les bonnes places occupées par Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu et l’important contingent de femmes dans le nouvel organigramme. Un nouveau bureau politique a également été désigné avec l’arrivée notamment de Philippe Olivier, Julien Sanchez, Sébastien Chenu ou Sandrine D’Angio, maire d’arrondissement à Marseille. Bien sur le papier, à condition de garder le bon cap. Toujours une histoire de boussole…
Un discours rassembleur
Dans un discours de plus d’une heure qui avait la force de conviction de celui de la convention présidentielle qui avait fait naître tant d’espoirs, Marine Le Pen a fustigé le « nomadisme qui est l’inverse de nos valeurs de civilisation » et qui est incarné par Emmanuel Macron dont le « mouvement En Marche témoigne de cette appétence non pour le voyage mais pour l’errance ». Elle a attaqué les différentes puissances d’argent qui bloquent, en France, toute accession des nationaux au pouvoir et longuement évoqué le poids de l’islam dans notre pays, martelant que « sans transmission, il n’y a plus de pays. Il n’y a plus qu’un conglomérat d’individus disparates que les incantations sur le “vivre-ensemble”, les ruineuses dépenses de la politique de la ville, ne parviendront jamais à lier entre eux ».
Avec des mots très durs sur le laxisme de l’Etat et l’indulgence coupable de Macron à l’égard des nouveaux barbares présents dans notre pays, elle proposait enfin un nouveau nom pour le Front national, histoire de pouvoir unir toutes les bonnes volontés nationales. Conservée la flamme, conservé également l’adjectif « national », ciment de toutes nos causes. La salle retenait son souffle quand elle annonça le nom de « rassemblement national ». Un nom d’ailleurs connu des vieux militants frontistes, puisqu’il avait permis en 1986, accolé au nom de « Front national » de faire élire 35 députés. Aussitôt connu, l’appellation proposée a été décortiquée par les chiens de garde des médias. Ces derniers ont eu le culot de remonter jusqu’aux années 40 et au Rassemblement national-populaire de Marcel Déat – on ne voit pas le lien – avant d’évoquer Tixier-Vignancour taxé de collaborationnisme. Le choix est fait même si l’on peut regretter un changement de nom que l’actualité n’imposait pas. Les militants en décideront. Mais, une fois de plus, preuve est faite de l’immense nuisance des médias dominants qui veulent imposer leurs règles.

Francoise Monestier

SOURCE  : Présent