La Guyane que j'aime

UN COUPLE DE FRANCS-COMTOIS EN GUYANE. Qui n'a pas rêvé dans sa jeunesse d'aller ailleurs ? C'est le cas de Louis et Marie, un jeune couple franc-comtois un peu loufoque mais terriblerment sympathique et attachant. Après un périple à travers l'Asie, la Polynésie et l'Amérique du Sud, ils sont venus en Guyane afin de découvrir ses merveilles et y passer des jours heureux. Suivre la vie de ce jeune couple, c'est découvrir un peu plus ce beau pays car Marie a un don pour la photographie. Elle est passionnée de nature avec sa faune et sa flore exceptionnelle, elle sait la capturer en photos pour notre plus grand plaisir. A ceux qui aurait du mal à les comprendre, ce jeune couple pense que c'est la vie occidentale actuelle qui est incompréhensible. Ils sont de ceux qui sont convaincus que nous sommes fous d'accepter cet ordre mondial, qui sous couvert de mondialisation, pille et appauvrit les nations. Pour eux, la richesse appauvrit tandis que la liberté enrichit.

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La forêt amazonienne, c'est un monde à part, immense et inextricable. Le silence accablant n'est interrompu que par quelques cris d'oiseaux et de singes hurleurs, dans une atmosphère étouffante. Marie possède un sens de l'observation extraordinaire, ses photos parlent par elles-mêmes.

Un boa émeraude aussi appelé boa canin.
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Serpent corail.
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Le fer de lance, appelé grage.
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Le serpent liane.
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Le grage grands carreaux juvénile appelé le maître de la brousse. C'est le plus grand serpent vénimeux du Nouveau Monde.
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Un tapir.
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Une iguane.
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Un ibis rouge.
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Un agouti.
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Une mante couleur tronc d'arbre.
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Une mygale squelette.
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La grenouille poisonneuse dendrobate à tapirer.
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Un scorpion noir.
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La chauve-souris guyanaise.
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L'araignée scorpion.
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Le crapaud à crète.
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Tortue d'enticulée.
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Un phasme.
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Un butor mirasol.
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Un tamarin à mains jaunes.
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Une matoutou.
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Un scarabée rhinocéros.
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Un tangara lévêque.
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Un saïmiri.
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En Guyane la vie est calme et paisible, on prend le temps de se détendre.
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Je ne sais pas mais ces deux-là ont quelque chose de rafraîchissant.
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Les ballades sont plaisantes et riches en découvertes, la faune et la flore absolument magnifiques.
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La vie au carbet, c'est un havre de paix dans un milieu magiquement hostile.
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Marie fait face au serpent liane.
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La nature est belle et le paysage est magnifique. Souvent on aperçoit des grenouilles arboricole de grande taille et des lézards aussi. Qui a-t-il de plus beau qu'un vol d'Aras qui sont des oiseaux majestueux. Parfois on passe son temps à pêcher des poissons aux couleurs magnifiques tandis que d'autres ont des dents très acérées.
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En voila une belle prise, un aïmara, le poisson carnassier et vorace de la Guyane.
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Un filet de poisson grillé au feu de bois avec juste de l'huile d'olive et du sel.
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Un plat à base de feuilles de fleurs de bananes, un régal !
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La forêt à perte de vue, 8 millions d'hectares, soit le tiers du couvert forestier français et 95% du territoire guyanais.
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Pour Louis, le moment de prendre les grandes décisions est arrivé car Marie a un petit problème qui ne cesse de grandir.
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La décision est prise, on reste en Guyane où l'on va se construire un habitat et des jours heureux. On s'empresse donc de prendre possession d'un terrain d'un hectare de forêt sur la rive de la rivière Orapu, à une quarantaine de kilomètres de Cayenne. Il faut quand même une sacré dose de courage et de détermination pour s'installer dans un tel environnement. Mais nos francs-comtois ont l'esprit pionnier et les valeurs entrepreneuriales des premiers colons de Guyane.

L'Orapu à 100 mètres du terrain.
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Le point d'accès du terrain en pleine forêt tropicale, dans un endroit désert et sauvage.
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L'ancien propriétaire du terrain avait fait construire cette cabane rongée par les termites.
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On commence par démolir la vieille cabane et construire un abri pour le bois
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Avec les matériaux de récupération on se construit un squat provisoire que Louis nomme "Freedom hut".
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Chacun sa cabane.
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On brûle tout, mais on garde quelques morceaux de bois encore bons, qui serviront à construire le poulaillier.
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C'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Il y a du pain sur la planche. Il va falloir faire de la place pour la construction du carbet, couper les arbres, déraciner, brûler et ratisser, en un premier temps.
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Transformation des arbres à la tronçonneuse.
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Maintenant qu'on a fait de la place pour le carbet, il faut commencer à creuser pour les fondations.
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Les fondations et l'emplacement définitif du futur carbet.
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A la Crique Marguerite ça ne chôme pas.
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Même le chien Damai est de la partie.
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L'endroit désert et sauvage prend un tout autre visage.
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Il est incroyable que dans une forêt où il n'y a pas grand monde au kilomètre carré, des gens font leur apparition pour prêter main forte à une nouvelle famille qui s'installe. Quelle belle leçon de vie.
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En Guyane, même en plein milieu de la jungle on reçoit son courrier.
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Bravo les artistes et Bonne chance !
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En face de la plage de Rémire-Montjoly, se trouve l'îlet la Mère qui fait partie d'un groupe de cinq autres îles, le Père, l'Enfant perdu, le Malingre et les Mamelles. Seul l'îlet la Mère est ouvert au public. Ces îlets se sont formés il y a 150 millions d'années à partir d'une roche volcanique. C'est un espace naturel et historique rare du littoral guyanais. L'accès de l'îlet est possible, on y trouve un carbet pour se protéger du soleil ou accrocher son hamac pour une petite sieste mais le séjour nocturne est interdit. 


Départ du port Dégrad de cannes à Rémire-Montjoly.
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L'embarcadère façonné par les bagnards au 19ème siècle.
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L'îlet la Mère est aussi nommée l'île aux singes.
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Au cours de la randonnée on peut remarquer de nombreux vestiges du passé car l'ile a été occupée par les amérindiens. Sur la plage on trouve des polissoirs qui servaient à affuter les outils.
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Au 17ème siècle, l'îlet a été colonisé en même temps que la Guyane. Une léproserie y fut installée par les Jésuites ainsi qu'une église et des cases. C'est alors que le défrîchement et les plantations ont débutés. Au 19ème siècle il se transforme en bagne avec environ 600 bagnards. De cette époque, on peut voir les ruines de l'église, du clocher, de quelques bâtiments des condamnés et de l'hôpital.

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Cette île ne manque pas d'atouts et ne demande qu'à être valorisé.
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Le tour de l'île peut s'effetcuer par un sentier balisé, à la découverte des vestiges du bagne et des traces d'occupation plus anciennes. C'est un circuit de 3,5 km qui dure environ une heure trente.
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Les singes Saïmiris ne sont pas sauvages ni agressifs, ils sont curieux et adorent poser pour les photos. Cependant, ils essaieront tout pour vous voler votre pique-nique.
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La station atmosphèrique au sommet de l'île
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Lobservatoire.
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Au début du 20ème siècle, la femme d'un bagnard décida de louer l'île la Mère pour y mettre en place une ferme. Une vingtaine de bagnards assignés mettrons en valeur cet îlet en y élevant des boeufs et des porcs et en cultivant la terre. Leurs produits seront vendus sur les marchés à Cayenne. Les seules traces visibles de cette expérience sont les arbres fruitiers qu'ils ont plantés. Cette ferme modèle fut en activité jusqu'en 1933 puis laissée à l'abandon.

En 1981, les chercheurs de l'Institut Pasteur établir une antenne sur l'île la Mère afin de faire des recherches pour un vaccin. Ils implantèrent un élevage de singes écureuils saïmiris sur l'île. Les singes étaient réservés pour le prélèvement de sérum servant à l'élaboration d'un traitement anti paludique : certains étaient en cage, d'autres en liberté. En 2001, les chercheurs de l'Institut se retirent et relâchent les singes dans la nature, ce qui explique leur grand nombre aujourd'hui dans cette toute petite île.

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LE CARBET qui est d'origine amérindienne veut dire << Grande Case >>. En Guyane, le carbet c'est le bonheur et un véritable art de vivre. C'est une véritable institution des fins de semaine, la possibilité de passer de bons moments avec la famille et les amis dans un havre de paix et de verdure. Un moyen d'évasion de la ville afin de passer un moment hors du temps et loin de la civilisation, autour de grillades et de sports aquatiques.

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Dans la forêt amazonienne il est impossible de trouver un hôtel cinq étoiles, c'est un rude environnement et la forêt n'offre que ce qu'elle a. Dans sa forme la plus simple, le carbet c'est quatre piliers sur lesquels reposent un toit et donc fait office de maison secondaire. On accroche son hamac entre deux piliers sur lesquels on tend sa moustiquaire, l'heure venue on passe une nuit à la belle étoile, bercé par les sons de la jungle. C'est un habitat parfaitement adapté au climat et à un certain mode de vie guyanais.

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QUELQUES BONNES ADRESSES DE CARBETS TOURISTIQUES EN GUYANE.

Carbet Moutouchi - Saint-Laurent-du-Maroni.
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Carbet Kalina Tapala - Saint-Laurent-du-Maroni.
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Carbet Roubo - Saint-Laurent-du-Maroni.
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Carbet Palambala - Saint-Laurent-du-Maroni.
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Carbet Saut-Léodate - Kourou.

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Carbet Amazone nature lodge - Roura.
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Carbet Camp Mokata - Camopi.
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Carbet Bitassion Patawa - Kourou.
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Carbet du Camp Cisame - Régina.
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Carbet du Camp Trésor - Roura.
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Cabet Malou - Roura.
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Carbet Obungal'eau - Maripasoula.
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Carbet Wapa lodge - Kourou.
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Carbet flottant << Caïman >> - Roura.
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Carbet flottant << Ibis >> - Roura.
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L'association Cayenne Land Rover a pour but de rassembler des propriétaires de 4X4 Land Rover et de sillonner les pistes de Guyane, et éventuellement d'en trouver de nouvelles. Le reportage qui va suivre concerne une sortie des membres de cette association organisée sur la célèbre piste de Bélizon, qui est une entreprise qui sort de l'ordinaire de par sa difficulté et ses dangers.


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La piste de Bélizon, c'est 150 kilomètres jusqu'à Saül à travers la jungle profonde en provenance de Régina. En 1952, la piste a été ouverte par le Bureau Minier Guyanais, dans le but d'évaluer la richesse des gites aurifères dans cette région isolée du reste du monde. Les espoirs n'aboutissant à rien, dans les années 1960, la piste est laissée à l'abandon. De nos jours, ce qu'il reste de cette piste est rarement parcouru par quelques courageux randonneurs ou par des orpailleurs illégaux à la mauvaise réputation.

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Une petite photo avant le grand départ du groupe vers l'aventure.
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Arrivée à l'entrée de la piste de Bélizon.
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Malgré la période de saison sèche, la piste est toujours bien humide.
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La journée est belle et on a bien l'intention d'en profiter.
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Après quelques kilomètres ça commence à gadouiller sérieusement.
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Il a plu la veille et la petite colonne va de bourbier en bourbier.
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Après une pause crasse-croûte, on décide de camper au bord de la piste pour la nuit, car un des véhicules a besoin d'un peu de mécanique.
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Au petit matin on découvre avec surprise qu'un tracteur est en mauvaise posture à une centaine de mètres de là.
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Prêt à continuer le chemin et à faire face aux difficultés.
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Dès le départ, une nouvelle difficulté se présente à l'approche d'une crique dont les ornières sont trop profondes. Il n'y a pas le choix, il faut faire un peu de terrassement au risque de s'embourber à nouveau.
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Après plusieurs kilomètres. quelle joie de trouver un carbet flambant neuf au milieu de la forêt. Probablement construit pour les quelques gars qui travaillent dans la forêt aux alentours. On dirait qu'ils s'affèrent à ouvrir une portion de terrain à cet endroit.
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Pour une piste que l'on dit "désertée" on en rencontre des gens. Ici, un camion militaire se trouve dans une bien mauvaise posture, coincé dans un sacré bourbier. Nos militaires ont besoin d'aide, ils vont la recevoir gracieusement.
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Quelle journée !
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L'accès de la piste devient de plus en plus difficiles avec à chaque fois de nouveaux obstacles.
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La piste est de plus en plus étroite et sauvage, l'état du terrain ne semble pas s'améliorer avec ces foutues ornières tellement difficiles à négocier. A quoi ça doit ressembler cette région aux temps des pluies . . .

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La piste continue mais il faut se résoudre par prudence, à faire demi-tour car l'accès n'est plus possible. Mais avant de partir on marque pour la gloire, l'endroit où l'on a décidé de  faire demi-tour. La nature aura toujours le dernier mot.
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Certes, nos amis doivent s'arrêter et nous ne saurons pas vers quel mystère la piste continue. Mais un mystère est toujours moins attrayant lorsqu'il s'agit de marcher dans un environnement hostile, sous un soleil de plomb.
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LA CRIQUE GABRIEL est une des plus belles criques de la Guyane, à environ une vingtaine de kilomètres de Cayenne, en direction de Roura. L'embarcadère se trouve dans le village laotien de Dacca. C'est une superbe excursion pour les amoureux de la nature. La petite rivière s'achemine au milieu de la végétation qui est très dense, et caractéristique des étendues amazoniennes. Selon la saison, la crique pullule de morphos qui sont des papillons de couleur bleu métallique tandis que dans les arbres on peut apercevoir des singes et des paresseux. A un moment donné, la crique quitte la forêt pour la savane marécageuse ou dans un paysage superbe on peut apercevoir des caïmans.

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Cette magnifique auberge est située dans la commune de Régina, sur les rives de l'Approuague, en hauteur, à environ 250 mètres de la rivière. Le fait d'être en surplomb permet d'ermbrasser du regard une grande partie de la forêt. Ce lieu à l'environnement unique loin de toutes préoccupations, mérite que l'on s'y attarde. Le coin est superbe, le cadre y est agréable. Des carbets sont disséminés en pleine nature, l'auberge domine la rivière et la canopée. Les seules bruits viennent du chant des oiseaux et de quelques singes hurleurs. C'est le parfait endroit pour se reposer et recharger les batteries.


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QUELQUES BONNES ADRESSES DE RESTAURANTS pour ceux qui aiment la bonne nourriture.

A Cayenne, LE PARTAGAS.
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A Cayenne, L'HIPPOPOTAMUS.
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A Cayenne, KAZ' A PIZZA.
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A Matoury, TABLAPIZZA.
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A Rémire-Montjoly, AU PALAIS DE MY.
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A Rémire-Montjoly, FIFTIES DINER & BAR.
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A Rémire-Montjoly, RESTAURANT FEIJOADA.
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LE BEST WESTERN HÔTEL AMAZONIA de Cayenne est une bonne base poour ceux qui voudraient séjourner à Cayenne. Cet hôtel est situé dans le centre de la ville, ce qui facilite les déplacements pédestres. Il possède une piscine, ce qui est un plus pour se rafraîchir et se détendre en pays tropical.

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EXPÉDITION GUYANE MITARAKA. En 2014, le Musée National d'Histoire Naturelle de Paris, décida d'envoyer en Guyane une cinquantaine de scientifiques afin d'arpenter le massif du Mitaraka dans le Sud-Ouest de la Guyane. Il s'agissait d'un grand programme d'exploration scientifique de la nature sur les monts Tumuc-Humacs qui, de par leur isolation, recèlent des trésors d'espèces méconnues. Cette zone est extrêmement riche en biodiversité. Donc, 50 scientifiques avaient pour mission de passer au peigne fin cette portion de la forêt guyanaise, quasi-inexplorée. La stratégie étant de viser la diversité négligée. Cette grande expédition était une première pour la science et en particulier pour le Musée National d'Histoire Naturelle qui, depuis une bonne décennie, travaillait sur un programme d'inventaire de la biodiversité. Le monde scientifique favorisait la Guyane pour ce genre de recherche, mais ce fut très compliqué de monter une opération d'une telle envergure à cause de l'éloignement du site et de son accessibilité.

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Au début de l'année 2015, une équipe du 9ème Régiment d'Infanterie de Marine fut mobilisée pour dégager une aire d'atterrissage pour hélicoptères, et construire un camp de base d'une quinzaine de carbets près du massif du Mitaraka. Nos militaires furent également mis à contribution pour tailler une vingtaine de kilomètres de layons, des chemins balisés en ligne droite, à travers cours d'eau et collines pour offrir un accès aux écosystèmes de la zone à explorer.

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A la fin du mois de février 2015, après neuf heures de vol en provenance de Paris, l'équipe scientifique arrive à Cayenne pour y passer une nuit. Le lendemain, un petit avion d'une quinzaine de places va faire la navette jusqu'à Maripasoula, à 220 kilomètres sur le fleuve Maroni. Puis le transport jusqu'au massif du Mitaraka qui se trouve à 150 kilomètres de là, va s'effectuer par hélicoptère en plusieurs fois.

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Les organisateurs de l'expédition avaient espèré emprunter les rivières de Maripasoula jusqu'au Mitaraka mais très vite, il est apparu que ces cours d'eau n'étaient pas navigables. On a donc décidé d'utiliser l'hélicoptère, qui est pratiquement la seule option pour transporter un total de 76 personnes et 6 tonnes d'équipements. Marcher à travers la jungle hostile est chose difficile et dangereuse, on comprendra pourquoi cette région est si inexplorée. Après un vol de quarante minutes au-dessus d'une jungle à perte de vue, une toute petite tâche brune fait son apparition au milieu de nulle part, c'est la zone d'atterrissage.

En bas à gauche on aperçoit la tâche brune en question au milieu de la forêt, c'est l'aire d'atterrissage de l'hélicoptère.
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On s'empresse de vider l'hélicoptère de son chargement, puis le pilote repart vers Maripasoula, pour récupérer le reste de l'équipe scientifique.

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Le camp scientifique composé de carbets-dortoirs est dissimulé sous la canopée.

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Une fois le groupe scientifique au complet, on se réunit dans la joie et la bonne humeur.

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Le garde-manger du camp est impressionnant.

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Le programme est chargé pour les scientifiques mais si tôt arrivés, ils commencent par mettre en place des types de piégeages à interception lumineux, odorants, des filets, des draps qui la nuit attireront les insectes. Chacun a son programme de la journée, et les scientifiques s'éparpillent sur les 25 kilomètres de sentiers partant du camp de base.


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Un fusil modifié en instrument scientifique, pour faire tomber les feuilles du sommet des arbres pour analyses.

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Le paysage est grandiose dans cette région vallonnée d'où émergent d'impressionnantes masses rocheuses. Du haut d'un de ces inselbergs l'immensité de la forêt saute aux yeux.

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La borne marque la frontière entre la Guyane et le Brésil. La région frontalière est totalement désertée par l'homme et exempte de villages. Difficile de faire plus isolé, aucun fleuve ou piste viennent jusqu'ici, nous sommes à 150 km de jungle de la première habitation. C'est l'isolement complet. Heureusement qu'en cas d'urgence l'expédition dispose d'un médecin dans le camp. 

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Le soir venu, l'équipe trie les échantillons récoltés dans la journée. La récolte est bonne et les scientifiques vont engranger de quoi nourrir des années de descriptions naturalistes.

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Tri final au laboratoire.

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C'est la plus importante mission de collecte menée en Guyane, laquelle présente une diversité d'espèces très élevée. Au cours de ces quatre semaines de recherche scientifique, des dizaines de milliers de spécimens ont été capturés pour future identification. L'objectif est de recenser le maximum d'espèces possible afin de caractériser la biodiversité qui les entoure.

LES ÎLES DU GRAND ET DU PETIT CONNÉTABLE se trouvent à 18 kilomètres au large de l'estuaire de l'Approuague. L'île du Grand Connétable constitue l'unique site de reproduction des oiseaux marins sur la côte des Guyanes, entre l'Amazone et l'Orénoque. L'île est un site rocheux isolé, et les eaux qui l'entourent abritent une faune marine riche telle que des tortues vertes ou des mérous géants. La rareté et la fragilité de ce site ont conduit l'Etat a classer l'île en réserve naturelle nationale, inaugurant ainsi la première réserve naturelle de Guyane. Elle est constituée de deux îlets du Connétable et d'un rayon de cinq kilomètres autour de l'île du Grand Connétable. L'île étant un sanctuaire privilégié pour la reproduction et l'étude des populations d'oiseaux marins parfois méconnues, la réglementation est très tricte. On ne peut pas y débarquer en toute saison au risque de perturber la nidification des oiseaux. De plus, il est interdit de pêcher dans un rayon d'un mille nautique autour des deux îlets. 

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L'île du grand Connétable est un rocher dépourvu d'arbres qui accueille chaque année des milliers de couples de sternes, de noddis, de frégates et de mouettes. L'île est gérée par le Groupe d'Étude et de Protection des Oiseaux en Guyane (GEPOG).
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Chaque année, les gardes de la réserve naturelle sont chargés de débroussaillier etr nettoyer la plateforme de nidification des sternes avant leur arrivée au mois d'avril.
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L'observatoire des sternes à proximité de la plateforme, le moment est grandiose.
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La majestueuse Frégate superbe.  
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La voici est plein vol.
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En saison de nidification les gardes de la réserve naturelle font un important travail de surveillance.
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L'île est couverte de sternes.
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Côté mer, la Réserve abrite des espèces comme le Mérou géant, le Dauphin de Guyane ou la Tortue verte, mais également un cortège d'espèces de poissons représentatif des eaux peu profondes des côtes guyanaises.

Le Mérou géant.
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La Tortue verte.
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L'équipe de la Réserve consacre des heures d'observation de la faune marine depuis l'île du Grand Connétable, notamment du Dauphin de Guyane, surtout de juin à décembre. Des données sont relevées telles que les conditions de la mer, l'espèce, le nombre et l'activité.
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Les agents de la Réserve utilisent aussi la photo-identification pour étudier les mammifères marins.
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Ils ont également recours aux méthodes de détection acoustique, en complément des observations visuelles, pour détecter leur présence. Mais aussi étudier leurs comportements et leurs habitats lorsque les conditions d'observations sont difficiles ou que les espèces sont peu détectables.
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Le bateau de la Réserve naturelle.
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L'ÎLE DU PETIT CONNÉTABLE n'accueille pas de colonie d'oiseaux nicheurs, mais joue un rôle fonctionnel important en servant de reposoir pour les oiseaux et particulièrement pour les limicoles (petits échassiers tels que les bécasseaux et les chevaliers, grands migrateurs, emblèmatiques des littoraux du monde entier) qui y trouve refuge à marée haute.

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Cette toute petite île n'est visitée qu'occasionnellement que, par des chercheurs en écologie comme Bruno et Carla qui quittent parfois leur laboratoire pour aller y collecter des algues et des spongiaires.
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L'îlot est balayé par une forte houle qui rend tout débarquement, délicat. Chaque vague vient pousser le bateau contre les roches. Il faudra plusieurs approches avant que les passagers puissent débarquer.
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Munis d'un appareil photographique, de boites de prélèvement, de sacs à algues, d'un caisson étanche et d'un indispensable marteau, nos scientifiques pataugent dans les flaques du Petit Connétable. Ils récoltent et photographient différentes espèces. Beaucoup de ces espèces étant encroûtées sur la roche, il est nécessaire d'utiliser le marteau pour casser quelques morceaux de la roche volcanique.
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Bruno et Carla font le tour de l'îlot en passant en revue les différents milieux de la vie pour inventorier les algues. Ils prélèvent quelques spécimens qu'ils étaleront et feront sécher au laboratoire après avoir réalisé les prélèvements de tissus pour de futurs séquençages.
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Après une fructueuse récolte, il est temps de rembarquer.
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MISSION ORNITHOLOGIQUE DANS LES MARAIS DE KAW.  Cette Réserve naturelle est vaste avec 95000 ha de forôt tropicale humide, de mangroves et vasières, de savanes inondées et de marais. C'est un site reconnu mondialement pour ses espèces animalières. L'Onoré agami est un héron d'une beauté extraordinaire, aux couleurs chatoyantes avec un bec en forme d'épée. Cet animal est encore méconnu des ornithologues. Dans le but d'obtenir de nouvelles données sur ce héron, un programme a été mis en place afin de mieux connaître  les pays où il migre. Il se trouve que ces animaux viennent nicher régulièrement sur un lieu de la réserve connu sous le nom de la Mare aux Caïmans.

Le heron Onore agami
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La Mare aux Caïmans.
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La Mare aux Caïmans est le lieu d'habitat d'un des plus gros reptiles au monde le "Caiman noir". Cette espèce a été décimée à 90% par les chasseurs du bassin de l'Amazone au siècle dernier. Aujourd'hui, il n'existe plus que quelques populations de Caïmans noirs dont une de ces populations vit sur la Réserve naturelle de Kaw.

Un Caïman noir caché sous les fleurs de moutouchi.
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Une des missions du programme en question est d'équiper 8 hérons Onoré agami de balises afin de déterminer où ils passent le reste de l'année et dans quels milieux. Une équipe de 5 personnes est donc chargée de cette mission sur la Mare.

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Les ornithologues prennent place sur une plateforme carbet.
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Ils sont accueillis par un groupe de Loutres géantes qui peuplent les fleuves, les rivières et les criques de Guyane.
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C'est pas chose facile de s'installer sur un carbet flottant infesté de guêpes dont les piqûres sont très douloureuses.
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Pendant ce temps, les Onoré agami font des va-et-vient incessants d'un côté à l'autre de la Mare, pour récupérer des branches pour la construction de leurs nids.
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Ils commencent par poser des filets dans les bosquets non loin de la plateforme où se trouvent les hérons. Avant la fin de la journée ils capturent 4 hérons.
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Les ronfleurs sont sous les moustiquaires.
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Après une nuit tranquille au milieu de la nature profonde, il est temps de travailler sur les mesures biométriques, sur les hérons capturés la veille. Chaque oiseau est bagué et équipé d'une balise, laquelle est une opération délicate.
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Puis, tout le monde est relâché, et rejoint tranquillement la colonie.
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Le reste de la journée est consacrée à l'exploration de la colonie, dans les canaux de la forêt marécageuse.
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Les singes capucins sont des mangeurs d'oeufs de hérons, tandis que les caïmans mangent les oiseaux tombés des arbres. Ils ne sont pas les seuls à se régaler, les Toucan et les Buse urubu festoient aussi en mangeant la progéniture des hérons.

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C'est un vrai plaisir de pouvoir observer ces animaux majestueux.
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En revenant au carbet flottant, un caïman se laisse photographier, quel bonheur!
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Mission accomplie, la deception est grande car demain il va falloir quitter ce lieu enchanteur.

La Mare aux Caïmans sous la pluie.
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LA GUYANE VUE DU CIEL. A ceux qui sont avides de découvertes et de sensations, rien de tel qu'une petite aventure en avion léger au-dessus de notre belle Guyane française.

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Les Méandres de Montsinery.
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La Mangrove du côté de Sablance - Macouria.

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Soula la moderne - Macouria.

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Le Bourg de Tonnegrande.

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Saut Valentin - Fleuve Mana 

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Fleuve Mana.

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Saut Sabat - Fleuve Mana.

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Saut Ikissi - Fleuve Mana.

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Saut Fracas - Fleuve Mana.

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L'embouchure de l'Iracoubo.

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La ville de Cayenne.

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Plage de Zéphyr - Cayenne.

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Le Mont Bourda - Cayenne.

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Route de Baduel - Cayenne.

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Montjoly - Les salines.

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Le port de Dégrad de cannes - Rémire Montjoly.

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Le rond-point Balata - Matoury.

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Les Iles du Salut.
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Le bourg de St Hélie.

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Ile du Petit Saut sur le lac du même nom - St Hélie.

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La crique Aimara - St Hélie.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]lie.


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Roura.
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Le village Favard - Rivière Orapu - Roura.

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Le pont de la comté - Roura.

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Inselberg des Nouragues - Réserve naturel - Roura.
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Régina.
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Les Marais de Kaw - Régina.

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Rivière de Kaw - Carbet flottant - Régina.
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Le Carbet Koumarou - Matarony - Régina.

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Le pont de l'Approuague - Régina.

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Ouanary.

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Trois pitons - Ouanary.

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La Montagne d'argent - Ouanary.

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Saint-Georges de l'Oyapock.

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Le Saut Maripa entre le Brésil et la Guyane.

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Fleuve Noussiri - Saut l'usine - Saint Georges de l'Oyapock..

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Piton rocheux - Armontabo - Saint Georges.

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Le bourg de Camopi.

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Saint-Laurent-du-Maroni.
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Apatou.
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La route d'Apatou construite à travers la jungle.

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Village Providence - Apatou.

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Grand-Santi.
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Papaichton.
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Le Maroni - les abbatis kokita - Papaichton.

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Maripasoula.

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Antecum-Pata.

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Saut sur Antecum-Pata.

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Le Bourg de Saül.

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Cacao le village Hmong.
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UNE VIRÉE EN CANOË-KAYAK AUX ÎLETS DUPONT. Les îlets Dupont sont un minuscule archipel côtier constitué de trois petits îlots, d'une superficie de 5 hectares, à moins de 500m mètres de la pointe Montjoyeux sur la commune de Cayenne. Ce site est un lieu d'observation privilégié des tortues marines et des dauphins. 

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C'est aussi un lieu grandement apprécié des adeptes du canoë-kayak, une activité idéale pour découvrir la beauté, la richesse et la diversité de la faune et de la flore guyanaise. Cap sur l'Ilet Dupont.

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C'est une belle ballade à faire par mer calme pour découvrir le littoral et la mer de Cayenne, sa faune et sa flore. A quelques coups de pagaies du bord du rivage, il n'y a pas de quoi paniquer, ni se prendre la tête.

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Le dauphin rose de Guyane en pleine exhibition. Le dauphin de Guyane est appelé Sotalia ou Marsouin.

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C'est l'heure de rentrer au bercail avant le changement de marée. La journée a été enrichissante, nos kayakeurs ont pu observer des dauphins plonger et sauter dans l'eau. Ils ont pu voir aussi évoluer des grues, des bihorreaux et des urubus. 

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Au revoir les amis et à bientôt peut-être !

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DÉCOUVERTE DE LA GUYANE EN CANOË-KAYAK.

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En Guyane, le canoë-kayak est l'activité parfaite pour découvrir les beautés de ce merveilleux pays. Se retrouver au milieu de la forêt amazonienne en canoë-kayak est une révélation. C'est vraiment super pour decouvrir et admirer la faune guyanaise. Il est en Guyane des choses impossible à trouver ailleurs, c'est un pays d'aventure où l'on fait des rencontres uniques.


Rien que la pagaie sur la rivière qui serpente.
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En forêt il y a toujours des yeux qui nous regarde.
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La descente des rapides nécessite un savoir et un contrôle sans faille.
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Le paysage est magnifique et serein.
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Quand on est joueur on trouve de quoi s'amuser sur les rivières guyanaises.
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Une loutre géante observe calmement.
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Un Saut au milieu de la forêt.
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Une petite pause photo avant de continuer l'aventure.
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Ces sites sont impressionnants de calme et de beauté.
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Quel plaisir que de se retrouver entre amis autour d'un feu de camp.
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Sous l'oeil de Monsieur Coco.

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Les passages de troncs sont assez physiques d'où l'importance de possèder un canoë léger.
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Un passage sur des eaux tumultueuses.
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Un gros obstacle bloque la rivière.

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LES CADETS DE LA DÉFENSE - GUYANE. Le programme est le fruit d'un partenariat entre les ministères de l'Education Nationale et de la Défense. Il s'adresse à des collégiens âgés de 14 à 16 ans sélectionnés par une équipe enseignante et des cadres militaires, pour participer à cette aventure. L'objectif de cette formation est de développer le civisme et faciliter l'insertion professionnelle. Le programme de 80 heures s'étale sur une année scolaire entière, il est riche en émotions. Des thèmes divers et variés sont abordés tels que la protection de l'environnement et la préservation du patrimoine guyanais, ainsi que les enjeux de la défense et de la sécurité intérieure. Les cadets participent à de multiples activités sportives et culturelles, à la commémoration des fêtes nationales. Le programme s'achève par un camp d'été de cinq jours au cours duquel un diplôme est remis à chaque cadet. Les cadets guyanais qui sont passés par ce programme sont unanimes : cette expérience est à la fois enrichissante et inoubliable. Tant sur le plan humain que scolaire, ces jeunes adolescents bénéficient en maturité et en ouverture d'esprit.

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La base aérienne 367 Cayenne-Matoury, reçoit les cadets de la promotion 2016-2017.
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C'est depuis la base aérienne 367 de Cayenne- Matoury, que ces jeunes issus de milieux sociaux différents, pourront participer aux activités pratiques et théoriques : initiation à la voile, au secourisme, à la lutte contre l'incendie etc.

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Les cadets et l'encadrement sur la B.A. 367

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Les cadets apprennent les gestes qui sauvent.
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Initiation au canoë-kayak.
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Un acte de civisme salué par toute la population.
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Les cadets défilent avec les militaires pour la fête nationale dans les rues de Cayenne.
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Passage en revue des cadets de la Défense à Cayenne, par le général de division aérienne.
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Clôture du programme et remise de diplôme.

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RANDONNÉE À L'INSELBERG DES SAVANES ROCHES VIRGINIE. Cette randonnée offre un des plus beaux point de vue de Guyane. Il s'agit d'un petit massif sans végétation qui dépasse la jungle de hauteur. Une fois au sommet, on a une vue panoramique exceptionnelle sur la canopée qui l'entoure. Le site se trouve à deux heures de Cayenne dans la forêt de Régina en direction de Saint Georges.

Quel plaisir que de se retrouver entre amis pour partager une belle aventure.
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En route sur la belle route qui mène à Régina.
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Au kilomètre 122 sur la route de Régina, il y a un parking à l'entrée du sentier balisé qui traverse la forêt primaire, des criques et des zones de blocs rocheux. Il faut compter environ 1h30 à 2h pour atteindre l'inselberg en question.
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On vérifie toujours ses équipements avant d'entamer la longue marche à travers la forêt.
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La montée scie les jambes dès que l'on arrive sur la roche. La végétation luxuriante disparaît pour laisser place à un paysage quasi lunaire. C'est un relief dénudé de toute sa vie apparente qui s'élève devant les randonneurs.
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Enfin, c'est l'arrivée au sommet de cet immense bloc de granit au-dessus de la canopée. C'est le célèbre inselberg des savanes roches dans toute sa splendeur. Le panorama et la lumière magnifiques sont au rendez-vous.
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Lorsqu'il pleut ces roches sont très glissantes, prudence et vigilance sont de rigueur.
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Une belle vue aérienne de cette formation rocheuse.
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Pour passer la nuit sur ce site, il faut monter un carbet bâche. Une structure en bois est disponible sous le couvert de la forêt, pour accrocher les hamacs mais il faut prévoir d'emmener une bâche.
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Du haut de l'inselberg le spectacle est majestueux. Il faut penser prendre une paire de jumelles avant de partir afin observer de plus près les toucans et les aras qui sont nombreux dans cette région de Guyane.
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Lorsque la nuit tombe, le spectacle est au rendez-vous avec le ciel qui prend des teintes bleues, oranges, roses et rouges. L'horizon s'embrase littéralement sous les yeux des heureux randonneurs.
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 Le couCher de soleil est somptueux, c'est un vrai bonheur que d'avoir la chance de savourer un tel moment.
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Au lever du matin, le soleil qui se fait sentir prend une jolie teinte rosée sur la forêt couverte de brume.
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Une dernière méditation, un dernier regard sur cette beauté guyanaise avant d'entamer le chemin du retour.
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GRIMPE ENCADRÉE DANS LES ARBRES, grâce à l'Association Cimes à Gré. Cette association organise des ateliers arboricoles pour adultes et enfants. Pour les aventuriers courageux : des ascensions à plus de 30 mètres de hauteur avec installation d'une tente suspendue. Pout tout public : des ascensions plus faciles et détente dans des hamacs en hauteur.

Un représentant de l'association avec son équipement de grimpage.
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LE CENTRE D'ENTRAÎNEMENT EN FORÊT ÉQUATORIALE DU 3ÉME RÉGIMENT ÉTRANGER D'INFANTERIE.

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Chaque année les représentants militaires de seize nations suivent le stage "Jaguar-international" au CEFE du 3ème REI qui est un centre mondialement reconnu. Ce stage enseigne les tactiques et les techniques du niveau de chef de section d'infanterie légère déployée en forêt équatoriale. Située au coeur de la forêt amazonienne, il s'agit d'une formation d'une durée de neuf semaines, dont sept à évoluer en forêt dans des conditions difficiles. Ce stage est réputé pour sa rudesse, dans un environnement extrêmement hostile.  Seuls, les candidats avec une solide condition physique et mentale sont retenus. L'accent est mis sur le combat d'infanterie et le commandement en milieu inhospitalier. Le CEFE à quatre objectifs principaux : aguerrir au maximum les soldats qui visent à renforcer la cohésion et pousser au dépassement de soi, la préparation opérationnelle pour les unités qui seront engagées dans des opérations de jungle, la formation des futurs chefs de section en forêt, et finalement, tester les équipements de l'armée de terre au milieu guyanais.


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Des instructeurs hautement qualifiés de la Légion ont la charge de former les stagiaires.
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Encore un dernier effort, une petite marche forcée de 2 km, pour enfin arriver sur la place d'armes du 3e REI.
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Dernier rassemblement pour les stagiaires brevetés qui vont arborer le précieux insigne du CEFE avec fierté.
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Chaque jour, 400 militaires des armées et de la Gendarmerie sont mobilisés au coeur de la jungle guyanaise. Engagés depuis 2008 dans l'opération Harpie, ils traquent les orpailleurs illégaux attirés, dans l'enfer vert, par la fièvre de l'or. Au quotidien, nos militaires soutiennent en termes logistiques et tactiques, les forces de l'ordre dans cette opération de grande envergure.  En 2018, 1323 patrouilles conjointes entre les forces armées en Guyane et les forces de sécurité intérieures, ont été conduites en forêt et sur les fleuves de Guyane, permettant la saisie de plus de 26 millions d'euros d'avoirs criminels.

La Guyane française - Échappées belles.

L'arrivée des Hmongs en Guyane française en 1977. Les premières familles de ces réfugiés du Laos, rejoignent Cacao sur le territoire de la commune de Roura.

D'Indochine à la Guyane, les Hmong ont trouvé leur terre.

En 1977, à leur arrivée dans le village de Cacao, en Guyane française, il n'y avait rien. Ils ont tout construit : routes, écoles, habitations, cultures agricoles... Aujourd'hui, les Hmong, supplétifs de l’armée française lors de la guerre d'Indochine, semblent avoir réussi leur intégration au sein de la société guyanaise multi-ethnique. Mais 43 ans plus tard, qu'en est-il réellement ? Et quel avenir s'offre à leurs enfants ? Au cœur de la forêt amazonienne, à la rencontre de ce peuple singulier.

Une petite ballade dans les rues de Cayenne.