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Date d'inscription : 24/01/2015
Passion : l'amour
Marine Le Pen : « Un référendum pour sortir de la crise migratoire »
Mer 13 Jan 2016 - 17:01
13 janvier 2016
La présidente du Front national s’exprime
après les événements de la nuit de la Saint-Sylvestre, à Cologne en Allemagne
C'est la responsable politique, mais aussi la femme, qui prend aujourd'hui la plume pour s’adresser aux Français. C’est comme femme française libre, qui a pu jouir toute sa vie durant des libertés très chères, acquises de haute lutte par nos mères et nos grands-mères, que je tiens à alerter sur une nouvelle forme de la régression sociale, humaine et morale que nous impose la crise migratoire, crise qui n’est pas une fatalité, mais l’œuvre d’une politique voulue, effrayante par son aveuglement.
Les Français savent que nous dénonçons l’immigration massive depuis des années. Conscients de ses conséquences sur la situation économique de la France, la cohésion sociale, la sécurité, la laïcité, l’assimilation des nouveaux venus, et plus largement l’identité nationale, nous tirons depuis longtemps la sonnette d’alarme et expliquons que la France doit réduire fortement l’immigration.
Notre discours n’a fait que gagner en légitimité et en audience à mesure que la crise dite « des migrants » a commencé de frapper en Europe. Accepter d’accueillir 1 million de migrants en 2015, 3 millions prévus par la commission européenne en 2016, en plus des flux habituels, devenait parfaitement inconsidéré. Toutes les conséquences précitées ne pouvaient logiquement que s’aggraver. Mais il en est deux nouvelles qui allaient faire prendre à la crise migratoire un tour cauchemardesque.
La première, sur laquelle je me suis déjà longuement exprimée, avertissant depuis longtemps l’opinion, concerne le risque terroriste. Faire venir des milliers d’hommes de pays en conflit, dans lesquels sévissent Daech et d’autres organisations islamistes terroristes, sans contrôle sérieux à l’arrivée, et leur permettre de circuler sans aucune entrave dans tout l’espace Schengen, relevait déjà d’un crime contre la sûreté des peuples, et des Français en particulier. Les terribles attentats de 2015 ont tragiquement jeté la lumière sur cette vérité cruelle : les chemins des migrants sont aussi ceux qu’empruntent les terroristes, et nous ne maîtrisons en rien ce phénomène.
La deuxième conséquence dramatique de la crise migratoire tient à la situation de la Femme. Si celle-ci est encore l’égale de l'homme en droits, la réalité est qu’elle ne peut plus jouir comme un homme de ces mêmes droits !
En effet, alors que les langues commencent seulement à se délier, que les fausses pudeurs médiatiques tombent enfin, on prend connaissance des exactions auxquelles se sont livrés des migrants dans les pays qui en ont accueilli un grand nombre, en Allemagne surtout, mais pas seulement.
L’irresponsabilité de Merkel, la faiblesse de Hollande. À Cologne, ce sont des centaines de femmes qui ont subi des agressions sexuelles. Que ces hommes soient, de par leur situation de migrants, leurs conditions de vie dans leurs pays d’origine, ou encore leurs dogmes religieux, soumis à une frustration sexuelle particulière ne m’intéresse aucunement ; j’ai bien d’autres choses à faire que de trouver une quelconque excuse à ces mâles déchaînés.
En revanche, qu’ils agissent comme des criminels (viol et tentative de viol sont des crimes, ne l’oublions pas), qu’ils s’affranchissent des règles essentielles de nos sociétés occidentales, et qu’ils méprisent ouvertement les droits des femmes, me préoccupe grandement.
À Cologne, ce sont des centaines de femmes qui ont subi des agressions sexuelles (...). Je suis révoltée aujourd’hui par le silence inadmissible voire l’assentiment tacite de la gauche française devant ces atteintes fondamentales aux droits des femmes
Je suis aussi indignée, comme responsable politique, comme femme, de voir que ces centaines d’agressions sexuelles dans différents pays d’Europe n’émeuvent en rien nos dirigeants. Je suis effarée de l’irresponsabilité d’Angela Merkel qui permet par sa politique laxiste une telle situation, et de la faiblesse de François Hollande qui sur le sujet migratoire, comme sur les autres, se couche devant l'Allemagne et l'UE.
Je suis révoltée aujourd’hui par le silence inadmissible voire l’assentiment tacite de la gauche française devant ces atteintes fondamentales aux droits des femmes : Elisabeth Badinter avait parfaitement raison de dire que la gauche, par clientélisme, par une peur fantasmée de la stigmatisation de l’islam ou de l’amalgame, abdique devant des mises en cause très graves de la laïcité et des droits des femmes. Les éternels donneurs de leçons se taisent quand, pour le coup, les valeurs les plus centrales de notre République sont bafouées.
Le droit à l’intégrité corporelle, de quelque sexe que l’on soit, est un droit parmi les plus essentiels. Ce droit est aujourd'hui attaqué pour nombre de femmes. Que la barbarie puisse s’exercer de nouveau à l’encontre des femmes, du fait d’une politique migratoire insensée, me remplit d’effroi. Je repense à ces paroles de Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question », et j’ai peur que la crise migratoire signe le début de la fin des droits des femmes. Atteinte à l’intégrité physique, contrôle social, réduction des libertés et asservissement : on sait que la pente est glissante. Sur ce sujet comme sur les autres, les conséquences de la crise migratoire étaient pourtant prévisibles.
A toutes les raisons qui commandent la réduction drastique de l’immigration, s’ajoutent désormais des impératifs qui touchent aux fondements même de la civilisation française : la sécurité de tous, et les droits des femmes. Je ne crois pas une seconde en l’UE pour inverser la tendance. Je pense en revanche très fermement que la France, si elle recouvre sa souveraineté et ses frontières, peut tout à fait juguler cette submersion migratoire et ses diverses conséquences. Je suis persuadée que c’est la volonté de la Nation.
C’est pourquoi je demande solennellement au président de la République, sur ces sujets aussi cruciaux, de donner la parole à notre peuple, par référendum. Les Français souhaitent-ils oui ou non qu’on cesse d’accueillir les migrants sur leur territoire ? Souhaitent-ils oui ou non sortir de l’espace Schengen et rétablir des contrôles permanents aux frontières nationales ? A ces deux questions je réponds, en tant que responsable politique, en tant que femme, un grand oui !
Marine Le Pen est présidente du Front national,
députée européenne et conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais-Picardie
source
La présidente du Front national s’exprime
après les événements de la nuit de la Saint-Sylvestre, à Cologne en Allemagne
C'est la responsable politique, mais aussi la femme, qui prend aujourd'hui la plume pour s’adresser aux Français. C’est comme femme française libre, qui a pu jouir toute sa vie durant des libertés très chères, acquises de haute lutte par nos mères et nos grands-mères, que je tiens à alerter sur une nouvelle forme de la régression sociale, humaine et morale que nous impose la crise migratoire, crise qui n’est pas une fatalité, mais l’œuvre d’une politique voulue, effrayante par son aveuglement.
Les Français savent que nous dénonçons l’immigration massive depuis des années. Conscients de ses conséquences sur la situation économique de la France, la cohésion sociale, la sécurité, la laïcité, l’assimilation des nouveaux venus, et plus largement l’identité nationale, nous tirons depuis longtemps la sonnette d’alarme et expliquons que la France doit réduire fortement l’immigration.
Notre discours n’a fait que gagner en légitimité et en audience à mesure que la crise dite « des migrants » a commencé de frapper en Europe. Accepter d’accueillir 1 million de migrants en 2015, 3 millions prévus par la commission européenne en 2016, en plus des flux habituels, devenait parfaitement inconsidéré. Toutes les conséquences précitées ne pouvaient logiquement que s’aggraver. Mais il en est deux nouvelles qui allaient faire prendre à la crise migratoire un tour cauchemardesque.
La première, sur laquelle je me suis déjà longuement exprimée, avertissant depuis longtemps l’opinion, concerne le risque terroriste. Faire venir des milliers d’hommes de pays en conflit, dans lesquels sévissent Daech et d’autres organisations islamistes terroristes, sans contrôle sérieux à l’arrivée, et leur permettre de circuler sans aucune entrave dans tout l’espace Schengen, relevait déjà d’un crime contre la sûreté des peuples, et des Français en particulier. Les terribles attentats de 2015 ont tragiquement jeté la lumière sur cette vérité cruelle : les chemins des migrants sont aussi ceux qu’empruntent les terroristes, et nous ne maîtrisons en rien ce phénomène.
La deuxième conséquence dramatique de la crise migratoire tient à la situation de la Femme. Si celle-ci est encore l’égale de l'homme en droits, la réalité est qu’elle ne peut plus jouir comme un homme de ces mêmes droits !
En effet, alors que les langues commencent seulement à se délier, que les fausses pudeurs médiatiques tombent enfin, on prend connaissance des exactions auxquelles se sont livrés des migrants dans les pays qui en ont accueilli un grand nombre, en Allemagne surtout, mais pas seulement.
L’irresponsabilité de Merkel, la faiblesse de Hollande. À Cologne, ce sont des centaines de femmes qui ont subi des agressions sexuelles. Que ces hommes soient, de par leur situation de migrants, leurs conditions de vie dans leurs pays d’origine, ou encore leurs dogmes religieux, soumis à une frustration sexuelle particulière ne m’intéresse aucunement ; j’ai bien d’autres choses à faire que de trouver une quelconque excuse à ces mâles déchaînés.
En revanche, qu’ils agissent comme des criminels (viol et tentative de viol sont des crimes, ne l’oublions pas), qu’ils s’affranchissent des règles essentielles de nos sociétés occidentales, et qu’ils méprisent ouvertement les droits des femmes, me préoccupe grandement.
À Cologne, ce sont des centaines de femmes qui ont subi des agressions sexuelles (...). Je suis révoltée aujourd’hui par le silence inadmissible voire l’assentiment tacite de la gauche française devant ces atteintes fondamentales aux droits des femmes
Je suis aussi indignée, comme responsable politique, comme femme, de voir que ces centaines d’agressions sexuelles dans différents pays d’Europe n’émeuvent en rien nos dirigeants. Je suis effarée de l’irresponsabilité d’Angela Merkel qui permet par sa politique laxiste une telle situation, et de la faiblesse de François Hollande qui sur le sujet migratoire, comme sur les autres, se couche devant l'Allemagne et l'UE.
Je suis révoltée aujourd’hui par le silence inadmissible voire l’assentiment tacite de la gauche française devant ces atteintes fondamentales aux droits des femmes : Elisabeth Badinter avait parfaitement raison de dire que la gauche, par clientélisme, par une peur fantasmée de la stigmatisation de l’islam ou de l’amalgame, abdique devant des mises en cause très graves de la laïcité et des droits des femmes. Les éternels donneurs de leçons se taisent quand, pour le coup, les valeurs les plus centrales de notre République sont bafouées.
Le droit à l’intégrité corporelle, de quelque sexe que l’on soit, est un droit parmi les plus essentiels. Ce droit est aujourd'hui attaqué pour nombre de femmes. Que la barbarie puisse s’exercer de nouveau à l’encontre des femmes, du fait d’une politique migratoire insensée, me remplit d’effroi. Je repense à ces paroles de Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question », et j’ai peur que la crise migratoire signe le début de la fin des droits des femmes. Atteinte à l’intégrité physique, contrôle social, réduction des libertés et asservissement : on sait que la pente est glissante. Sur ce sujet comme sur les autres, les conséquences de la crise migratoire étaient pourtant prévisibles.
A toutes les raisons qui commandent la réduction drastique de l’immigration, s’ajoutent désormais des impératifs qui touchent aux fondements même de la civilisation française : la sécurité de tous, et les droits des femmes. Je ne crois pas une seconde en l’UE pour inverser la tendance. Je pense en revanche très fermement que la France, si elle recouvre sa souveraineté et ses frontières, peut tout à fait juguler cette submersion migratoire et ses diverses conséquences. Je suis persuadée que c’est la volonté de la Nation.
C’est pourquoi je demande solennellement au président de la République, sur ces sujets aussi cruciaux, de donner la parole à notre peuple, par référendum. Les Français souhaitent-ils oui ou non qu’on cesse d’accueillir les migrants sur leur territoire ? Souhaitent-ils oui ou non sortir de l’espace Schengen et rétablir des contrôles permanents aux frontières nationales ? A ces deux questions je réponds, en tant que responsable politique, en tant que femme, un grand oui !
Marine Le Pen est présidente du Front national,
députée européenne et conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais-Picardie
source
- l'Apôtre
- Localisation : PICARDIE
Date d'inscription : 24/01/2015
Passion : l'amour
Re: Marine Le Pen : « Un référendum pour sortir de la crise migratoire »
Mer 13 Jan 2016 - 18:31
- InvitéInvité
Re: Marine Le Pen : « Un référendum pour sortir de la crise migratoire »
Mer 13 Jan 2016 - 18:56
Une fois de plus, MARINE est encore au plus près du problème actuel, elle est la SEULE à mon sens à pouvoir venir à notre secours. Jusqu'à quand devra-t-elle prévenir ? Quand le pays sera à feu et à sang, il sera trop tard... Combien diront "si nous avions su", alors qu"ils savaient ! Que faire de plus ? Je rêve de ce référendum et j'attends avec impatience 2017...
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